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Interrogations sur le sort de l'Ecole Internationale de Carthage et sur Zitouna FM
10/02/2011 | 1
min
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Les parents des élèves de l’Ecole Internationale de Carthage (une des entreprises de Leïla Trabelsi) sont bien inquiets sur le sort de leurs enfants.
Et leurs interrogations portent aussi bien pour cette année scolaire que pour l’année prochaine et celles d’après.

Qu’adviendra-t-il de cette école si elle est « nationalisée » à l’instar de plusieurs autres « entreprises » des Ben Ali et des Trabelsi ? Pourra-t-on dire qu’elle est devenue publique et que son personnel (très bien payé) devrait obéir aux grilles salariales des employés de l’Etat ?
Peut-on envisager une école publique tunisienne dispensant des cours homologués par l’Etat français ?
Qu’en sera-t-il des enseignants étrangers exerçant aujourd’hui dans cette école et qu’en sera-t-il des conventions signées avec de prestigieuses écoles étrangères ?
Les parents d’élèves ne savent pas vraiment à quel saint se vouer, dans la mesure où les spécificités particulières à cet établissement font qu’il ne peut pas être considéré comme étant une entreprise classique de la famille du président déchu.

L’autre entreprise obéissant à un "business model" particulier et sensible est la radio religieuse Zitouna FM.
Promue par Sakher El Materi, cette radio se voulait totalement indépendante, ne touchant aucune recette financière, ni des annonceurs publicitaires, ni de l’Etat. C’était son promoteur qui la finançait à 100% avec son argent.
Quel sort attend les salariés de cette entreprise et qui va la financer ? Pour le moment, Cheikh Mohamed Machfar a été nommé administrateur de cette société. Seulement, ce cheikh est sans expérience managériale et on voit mal chez qui il va obtenir des ressources financières, sans se mouiller avec des parties étrangères prêtes à financer une radio religieuse tunisienne.
Bon à rappeler, l’investissement étranger dans les médias est strictement interdit dans le code tunisien de la presse.

Une nationalisation, sans rétrocession à un privé, de Zitouna FM serait la solution la plus judicieuse si l’on veut garantir l’indépendance de Zitouna FM et ne pas risquer son exposition à des influences religieuses extrémistes, qu’elles soient tunisiennes ou étrangères.
10/02/2011 | 1
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