La Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce a organisé une conférence de presse, jeudi 14 octobre 2010, pour présenter le salon international de l’emballage et du conditionnement Interpack.2011. Le salon se tiendra du 12 au 18 mai 2011 à Düsseldorf. Les débats ont été présidés par Hans Werner Reinhard, directeur général adjoint de Messe Düsseldorf Gmbh (entreprise organisatrice de la foire) et Vera Fritsche chef de projet de l’association des processus alimentaires et des machines d’emballages à la VDMA, Fédération allemande d’ingénierie.

Les intervenants ont entamé la présentation en mettant en exergue l’importance stratégique dans l’économie mondiale et régionale du secteur de l’emballage. A titre d’exemple, les importations liées à ce secteur pèsent un milliard de dinars en Tunisie contre 81 millions de dinars pour les exportations. Autre exemple signifiant, 4000 milliards d’emballages alimentaires sont vendus annuellement dans le monde. Les intervenants ont insisté sur le fait qu’Interpack 2011, qui se tiendra sur une surface d’exposition de 160 000 m2, sera une occasion en or pour rencontrer tous les acteurs mondiaux de ce secteur et de comprendre ses enjeux complexes.
Ainsi, insistent ils, le salon Interpack 2011 couvrira la totalité des chaînes de création de valeur, de la fabrication et de la finition des moyens et matériaux d’emballage en passant par le conditionnement et la distribution jusqu’à la gestion de la qualité et la protection des consommateurs. Et ce pour toutes les industries concernées par le secteur de l’emballage : industrie alimentaire, industrie pharmaceutique, cosmétique, produits de consommation non alimentaires, services…

Hans Werner Reinhard a expliqué les trois axes qui serviront de fils conducteurs à cette nouvelle édition de l’Interpack (le salon se tient une fois tous les 3 ans). En premier lieu la durabilité avec de nouvelles alternatives aux énergies fossiles. Ensuite la sécurité car des industries telles que celle pharmaceutique nécessitent des solutions de traçabilité répondant à des normes drastiques.
En dernier lieu, ce qu’il nomme le « prêt-à-manger ». L’explosion démographique en Afrique et en Asie, associée à l’amélioration prévisible du niveau de vie, provoqueront de nouvelles habitudes alimentaires. La consommation des plats préparés connaîtra une nette augmentation qui imposera de nouvelles pratiques aux acteurs de l’industrie alimentaire.