alexametrics
mardi 06 mai 2025
Heure de Tunis : 19:38
Dernières news
Le PDG de Djezzy, filiale dâEUR(TM)Orascom Telecom, convoqué par la police algérienne
30/09/2010 | 1
min
{legende_image}
Un nouveau rebondissement dans l'affaire de l'opérateur égyptien de télécommunication qui continue d'être sujet à plusieurs affaires. En effet, et selon les informations rapportées par l’agence AP, le groupe égyptien Orascom Telecom, a indiqué jeudi 30 septembre 2010, avoir reçu un avis du fisc algérien pour sa filiale basée en Algérie l'invitant à régler une somme d'environ 230 millions de dollars et affirmé qu'il contesterait cette demande.

Cette nouvelle « remontrance » augure d’un prolongement du bras de fer continu entre l'opérateur égyptien et l'Etat algérien d’autant plus que l’opérateur égyptien a précisé que le président de la filiale algérienne du groupe, Orascom Telecom Algeria (OTA), connue sous le nom de Djezzy, avait été convoqué par la police algérienne dans le cadre d'une enquête sur des allégations d'infraction à la législation sur les changes.
OTA a reçu un avis du fisc algérien pour régler les impôts pour 2008 et 2009 d'un montant d'environ 230 millions de dollars", a indiqué jeudi Orascom dans un communiqué.
"OTA a déjà payé les impôts pour cette période", a affirmé le groupe. Et elle va "prendre toutes les mesures légales nécessaires pour contester le nouveau calcul" du fisc algérien, poursuit-il.

En avril dernier, Orascom Telecom avait déclaré avoir fini de payer une facture de près de 600 millions de dollars d'arriérés au fisc algérien, hormis un reliquat de pénalités. OTA s'était vu notifier en novembre 2009 un arriéré d'impôt portant sur les années 2005, 2006 et 2007.
Orascom avait, à l'époque, protesté contre une mesure "sans fondement et inacceptable", due selon le groupe à une surévaluation des revenus de sa filiale.
Il est à signaler, également, que la Banque d’Algérie avait annoncé tout récemment que les services de soutien fournis à OTA par sa maison mère OTH (Orascom Télécom Holding), réalisés en 2007, 2008 et 2009, n’ont pas été faites conformément aux règles sur le change et les transferts de devises. Ces accusations ont été rejetées par OTH qui affirme avoir fourni et continué de fournir des explications sur ce dossier.

Rappelons que OTA a fait l’objet d’un redressement fiscal de plus de 600 millions de dollars, en plus, l’Etat algérien n’a pas autorisé OTH à vendre sa filiale algérienne, affirmant vouloir exercer son droit de préemption; selon la presse algérienne.

30/09/2010 | 1
min
Suivez-nous