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Les échanges économiques entre la Tunisie et le Canada en débat
12/07/2010 | 1
min
Les échanges économiques entre la Tunisie et le Canada en débat
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Une rencontre débat, autour du développement des échanges économiques entre la Tunisie et le Canada, s’est déroulée, jeudi 8 juin 2010, à l’hôtel Sheraton, organisée par la Chambre de commerce tuniso-canadienne (CCTC) et l’association d’amitié Tunisie-Canada (AATC), en présence de Chokri Mamoghli, secrétaire d'Etat auprès du ministre du Commerce, en charge du Commerce extérieur et de l’Ambassadeur du Canada Ariel Delouya.

M. Mamoghli a mis en exergue plusieurs chiffres reliant les deux pays. En effet, le nombre d’étudiants tunisiens qui poursuivent leurs études au Canada atteint 5.000, plusieurs cadres tunisiens exercent là bas, surtout dans le secteur privé. Le nombre de touristes canadiens en Tunisie est d’environ 20 mille par an. «C’est aux Tunisiens de faire preuve d’imagination pour attirer plus de personnes», explique le secrétaire d’Etat.
Chokri Mamoghli a indiqué que la majorité des investissements canadiens en Tunisie sont dans l’hydrocarbure qui emploie 500 à 600 personnes.
Le secrétaire d’Etat a encouragé les sociétés tunisiennes à s’installer à l’étranger surtout dans le circuit de la distribution ou de la communication. Car grâce à leurs efforts et leurs places stratégiques, elles pourront promouvoir le produit tunisien. M. Mamoghli a précisé qu’en 2009, le volume global des échanges (importations + exportations) a atteint 228 millions de dinars pour un taux de couverture de 39% alors qu’actuellement, le taux de couverture n’est que de 65 millions de dollars canadiens. Ces échanges sont très minimes, n’atteignant que 0,4% du total des échanges du pays. Mais les deux pays sont en train d’étudier un accord de libre échange entre eux.

M. Delouya a indiqué que la Tunisie est l’un des plus anciens partenaires du Canada en Afrique et le plus ancien du Maghreb. Les relations entre les deux pays sont exemplaires, a-t-il expliqué. Un accord aérien a été signé en février, qui permettrait, à terme, d’avoir une liaison directe entre les deux pays d’ici 2011 ou 2012.
En outre les deux pays sont en train de finaliser un accord pour supprimer la double imposition. L’ambassadeur du Canada a précisé que le Canada veut accompagner la Tunisie dans son développement et qu’il saura être un partenaire stratégique.
Moncef Zouari, président de la Chambre de commerce tuniso-canadienne (CCTC), a mis en relief les efforts de la chambre pour booster les échanges entre les deux pays, freinés par la distance, en asseyant la structure, en menant des missions et en lançant des programmes de formation. La CCTC veut actuellement franchir un nouveau pas en essayant de bâtir et de préparer un programme pour promouvoir la chambre et diversifier les échanges entre les deux pays. M. Zouari a indiqué, par ailleurs, que les échanges commerciaux entre les deux pays sont, jusqu’ici, très modestes.

Lors du débat, certains intervenants ont attiré l’attention sur les potentiels de la Tunisie. Sami Zaoui, d’Ernest & Young, a souligné que le Canada pourrait être une approche alternative pour la dépense de la Tunisie à l’Europe en terme dé change commerciaux. Il a indiqué, entre-autre, qu’on pouvait explorer les opportunités offertes par l’offshoring, notamment dans le traitement de la donnée et de la voix.
Ridha Lahmar, Rédacteur en Chef dans Réalités, a expliqué que tous les ingrédients militent pour une promotion rapide des échanges commerciaux.
Chokri Mamoghli a précisé que, concernant l’offshoring et l’outsourcing, ces deux secteur sont très prometteurs et se développent rapidement.
Ariel Delouya a expliqué qu’au Canada on est entrain de sensibiliser sur le potentiel de la Tunisie en tant que destination d’investissement, et la crise à obliger plusieurs investisseurs canadiens à s’intéresser à de nouveaux marchés.
Enfin, des intervenants ont mis en relief la baisse du nombre des étudiants au Canada, indiquant que serait un manque à gagner en termes de compétence pour les deux pays.
12/07/2010 | 1
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