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Tunisie - Forum de « Réalités » : le discours magistral de De Villepin

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La XIIIème session du Forum international de « Réalités », portant sur le thème : « L’Europe, le Maghreb et l’Afrique : Pour un nouveau partenariat global », s’est tenue les 28 et 29 avril 2010 à l’Hôtel Alhambra-Thalasso (Yasmine Hammamet).
Ouvert par Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, qui a souligné, notamment, la nécessité pour la communauté internationale de relever les défis de la paix et du développement humain, en appuyant notamment les efforts du continent africain pour le renouveau, le Forum s’est poursuivi, jeudi 29 avril, avec la tenue de quatre panes sur les thèmes relatifs à "la coopération Europe-Afrique: comment restructurer la coopération entre l'Europe et l'Afrique", "la structuration de l'Afrique: contribution des ensembles régionaux à l'intégration globale africaine", "le développement durable et les objectifs du millénaire: quel plan d'action pour l'Afrique" et "l'Afrique convoitée: les stratégies concurrentes des puissances extérieures"
Outre ces panels, le Forum a été marqué par le discours, qualifié de « magistral » par l’assistance, de l’ancien Premier ministre français, Dominique De Villepin qui estime que le partenariat entre Europe, Maghreb et Afrique, doit être mené selon trois principes. D’abord, un partenariat entre égaux, un partenariat entre les peuples et un partenariat ouvert aux autres.
Quant à la clé de réussite de cette œuvre, elle réside, selon M. De Villepin dans une démarche concrète tenant compte de plusieurs facteurs dont notamment l’accès à l’eau puisque pas moins de 42% de la population africaine est privée d’eau, la facilitation des transports, (à titre d’exemple une liaison maritime directe, Casblanca – Radès ramènerait la durée de trajet à 3,5 jours contre 14 actuellement !), le développement des énergies, l’accès à la santé, sachant que près de 60% de la population africaine ne bénéficie pas des soins de base.
Le conférencier estime que la Maghreb peut constituer une sorte de « laboratoire » pour l’expérimentation de ce partenariat. En effet, grâce à sa position géostratégique, le Maghreb peut servir de pont ou de carrefour entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne sans oublier le rôle majeur de la France qui peut constituer un excellent catalyseur de ce partenariat étant donné ses relations privilégiées avec un grand nombre de pays africains et l’atout de la francophonie.
Nous reviendrons sur les thèmes débattus et développés lors des panels du Forum
Ouvert par Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, qui a souligné, notamment, la nécessité pour la communauté internationale de relever les défis de la paix et du développement humain, en appuyant notamment les efforts du continent africain pour le renouveau, le Forum s’est poursuivi, jeudi 29 avril, avec la tenue de quatre panes sur les thèmes relatifs à "la coopération Europe-Afrique: comment restructurer la coopération entre l'Europe et l'Afrique", "la structuration de l'Afrique: contribution des ensembles régionaux à l'intégration globale africaine", "le développement durable et les objectifs du millénaire: quel plan d'action pour l'Afrique" et "l'Afrique convoitée: les stratégies concurrentes des puissances extérieures"
Outre ces panels, le Forum a été marqué par le discours, qualifié de « magistral » par l’assistance, de l’ancien Premier ministre français, Dominique De Villepin qui estime que le partenariat entre Europe, Maghreb et Afrique, doit être mené selon trois principes. D’abord, un partenariat entre égaux, un partenariat entre les peuples et un partenariat ouvert aux autres.
Quant à la clé de réussite de cette œuvre, elle réside, selon M. De Villepin dans une démarche concrète tenant compte de plusieurs facteurs dont notamment l’accès à l’eau puisque pas moins de 42% de la population africaine est privée d’eau, la facilitation des transports, (à titre d’exemple une liaison maritime directe, Casblanca – Radès ramènerait la durée de trajet à 3,5 jours contre 14 actuellement !), le développement des énergies, l’accès à la santé, sachant que près de 60% de la population africaine ne bénéficie pas des soins de base.
Le conférencier estime que la Maghreb peut constituer une sorte de « laboratoire » pour l’expérimentation de ce partenariat. En effet, grâce à sa position géostratégique, le Maghreb peut servir de pont ou de carrefour entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne sans oublier le rôle majeur de la France qui peut constituer un excellent catalyseur de ce partenariat étant donné ses relations privilégiées avec un grand nombre de pays africains et l’atout de la francophonie.
Nous reviendrons sur les thèmes débattus et développés lors des panels du Forum
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