Dernières news
Selon le "Global Economic Prospects", la reprise reste précaire
{legende_image}
Le pire de la crise financière est passé mais la reprise mondiale reste précaire. Les retombées de la crise vont transformer le paysage financier et le profil de la croissance au cours des dix prochaines années. Ce sont les principales conclusions du "Global Economic Prospects " (GEP 2010), le rapport 2010 sur les perspectives économiques mondiales publié mercredi 20 janvier 2010.
Le document indique que le PIB mondial a reculé de 2,2% en 2009. Il devrait augmenter en 2010 de 2,7% et en 2011 de 3,2%. Ainsi pour les pays en développement, les perspectives de redressement sont relativement bonnes avec une croissance annoncée de 5,2% cette année et de 5,8% en 2011, contre 1,2% en 2009. Pour les pays riches, le PIB, qui a baissé de 3,3% en 2009, devrait augmenter beaucoup moins rapidement avec seulement un taux moyen de 1,8% en 2010 et de 2,3 % en 2011.
Le volume des échanges mondiaux devrait augmenter de 4,3% en 2010 et de 6,2% en 2011. Ce volume a accusé une baisse significative de 14,4% en 2009.
Bien qu’il s’agisse là du scénario le plus probable, ces prévisions demeurent assez aléatoires. Le taux de croissance pourrait varier entre 2,5 et 3,4 % en 2011, en prenant en ligne de compte l’évolution de l’indice de confiance des consommateurs et des entreprises au cours des prochains trimestres et le calendrier retenu pour le retrait des mesures de soutien budgétaire et monétaire.
La région Moyen-Orient et Afrique du Nord, dont fait partie la Tunisie, a moins souffert de la crise que les autres régions. La croissance de son PIB global a ralenti à 2,9% en 2009. Selon les estimations, le PIB de la région devrait globalement progresser de 3,7% en 2010 et de 4,4 % en 2011.
Les pays en développement, importateurs de pétrole, ont enregistré une croissance de 4,7% en 2009. Freinée par la compression de la production et la baisse des revenus pétroliers, la croissance dans les pays en développement exportateurs de pétrole a ralentit à 1,6%.
Le scénario de reprise présuppose une reprise de la demande mondiale de pétrole, la stabilisation des cours du pétrole et le redressement des marchés d’exportation clés. Malgré l’élimination progressive des mesures de relance budgétaire, la légère hausse des dépenses de consommation et d’équipement devrait renforcer la croissance.
Le rapport note que l’économie mondiale se redresse lentement, les pays en développement sont à court de ressources : les emprunts plus chers, resserrement du crédit et réduction des apports de capitaux internationaux dans les pays en développement. Le redressement économique mondial va ralentir en 2010 lorsque l’effet des programmes de relance budgétaire commencera à se dissiper, indique le GEP 2010. Les marchés financiers sont encore déréglés et le chômage élevé continue de freiner la demande privée, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.
Malgré le retour à une croissance positive, le rapport met en relief le fait qu’il faudra des années pour éponger les pertes économiques déjà essuyées.
Au cours des 5 à 10 prochaines années, l’aversion accrue pour le risque, une réglementation plus prudente et la nécessité d’adopter des pratiques de prêt moins libérales que pendant la période d’expansion qui a précédé la crise se traduiront probablement par une raréfaction et un renchérissement des capitaux destinés aux pays en développement.
Toutes les formes de financement seront affectées par la crise, mais l’investissement direct étranger (IDE) devrait moins s’en ressentir que les flux de la dette. Les sociétés mères seront moins en mesure de financer le développement de nouveaux produits car leurs coûts d’équipement vont augmenter.
Les auteurs du rapport s’attendent à une baisse des apports d’IDE, qui avaient atteint 3,9% du PIB des pays en développement en 2007, à 2,8 ou 3% environ de leur PIB à moyen terme. Ce recul pourrait être lourd de conséquences.
Le document indique que le PIB mondial a reculé de 2,2% en 2009. Il devrait augmenter en 2010 de 2,7% et en 2011 de 3,2%. Ainsi pour les pays en développement, les perspectives de redressement sont relativement bonnes avec une croissance annoncée de 5,2% cette année et de 5,8% en 2011, contre 1,2% en 2009. Pour les pays riches, le PIB, qui a baissé de 3,3% en 2009, devrait augmenter beaucoup moins rapidement avec seulement un taux moyen de 1,8% en 2010 et de 2,3 % en 2011.
Le volume des échanges mondiaux devrait augmenter de 4,3% en 2010 et de 6,2% en 2011. Ce volume a accusé une baisse significative de 14,4% en 2009.
Bien qu’il s’agisse là du scénario le plus probable, ces prévisions demeurent assez aléatoires. Le taux de croissance pourrait varier entre 2,5 et 3,4 % en 2011, en prenant en ligne de compte l’évolution de l’indice de confiance des consommateurs et des entreprises au cours des prochains trimestres et le calendrier retenu pour le retrait des mesures de soutien budgétaire et monétaire.
La région Moyen-Orient et Afrique du Nord, dont fait partie la Tunisie, a moins souffert de la crise que les autres régions. La croissance de son PIB global a ralenti à 2,9% en 2009. Selon les estimations, le PIB de la région devrait globalement progresser de 3,7% en 2010 et de 4,4 % en 2011.
Les pays en développement, importateurs de pétrole, ont enregistré une croissance de 4,7% en 2009. Freinée par la compression de la production et la baisse des revenus pétroliers, la croissance dans les pays en développement exportateurs de pétrole a ralentit à 1,6%.
Le scénario de reprise présuppose une reprise de la demande mondiale de pétrole, la stabilisation des cours du pétrole et le redressement des marchés d’exportation clés. Malgré l’élimination progressive des mesures de relance budgétaire, la légère hausse des dépenses de consommation et d’équipement devrait renforcer la croissance.
Le rapport note que l’économie mondiale se redresse lentement, les pays en développement sont à court de ressources : les emprunts plus chers, resserrement du crédit et réduction des apports de capitaux internationaux dans les pays en développement. Le redressement économique mondial va ralentir en 2010 lorsque l’effet des programmes de relance budgétaire commencera à se dissiper, indique le GEP 2010. Les marchés financiers sont encore déréglés et le chômage élevé continue de freiner la demande privée, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.
Malgré le retour à une croissance positive, le rapport met en relief le fait qu’il faudra des années pour éponger les pertes économiques déjà essuyées.
Au cours des 5 à 10 prochaines années, l’aversion accrue pour le risque, une réglementation plus prudente et la nécessité d’adopter des pratiques de prêt moins libérales que pendant la période d’expansion qui a précédé la crise se traduiront probablement par une raréfaction et un renchérissement des capitaux destinés aux pays en développement.
Toutes les formes de financement seront affectées par la crise, mais l’investissement direct étranger (IDE) devrait moins s’en ressentir que les flux de la dette. Les sociétés mères seront moins en mesure de financer le développement de nouveaux produits car leurs coûts d’équipement vont augmenter.
Les auteurs du rapport s’attendent à une baisse des apports d’IDE, qui avaient atteint 3,9% du PIB des pays en développement en 2007, à 2,8 ou 3% environ de leur PIB à moyen terme. Ce recul pourrait être lourd de conséquences.
Commentaires