Le lancement d’une nouvelle marque d’eau a été inauguré par un groupe de journalistes qui ont fait le déplacement, mercredi 27 mai 2009, à Kalaat Senan, dans la région du Kef, pour visiter l’usine de mise en bouteille d’une nouvelle marque d’eau : DIMA.
L’eau est puisée dans la source Aïn M’rada, située au cœur des monts du Haut Tell, à proximité du site historique "La table de Jugurtha". Il s’agit de la plus haute source de Tunisie, à 1000 mètres d’altitude.

DIMA est une eau riche et équilibrée. Elle est particulièrement légère avec un faible taux de minéralisation avec 280 mg/l. Elle apporte tout ce dont le corps a besoin sans l’alourdir. Sa teneur en calcium (79 mg/l) lui permet de contribuer à la fortification des os et des dents, à une meilleure coagulation du sang et au bon fonctionnement du système nerveux. Sa teneur en magnésium (9 mg/l) est idéale pour les fonctions métaboliques, ainsi que pour les activités musculaires et nerveuses. De plus, la présence d’un taux équilibré de sodium (18 mg/l) permet de réguler les stimulations nerveuses et musculaires.
Mohamed Salah Ramzi est le propriétaire de la marque. C’est lui-même qui a découvert la source et a veillé à sa mise en valeur. Il lui a fallu un investissement de 6 millions de dinars pour mettre en place ce projet. Son usine a une capacité de 8.000 bouteilles par heure, soit environ 130.000 bouteilles par jour. Deux équipes se succèdent et une troisième entrera bientôt dans le circuit.

M. Ramzi affirme que son projet est de nature à dynamiser la région en créant des postes d’emploi notamment. Son usine fait travailler une cinquantaine de personnes dont une douzaine de diplômés du supérieur.
L’Homme d’Affaires n’en est pas à son premier projet puisqu’il a installé une usine d’allumettes qui emploie 350 personnes. M. Ramzi déplore la qualité de l’infrastructure de base, surtout l’état de la route dans la région qui « fait fuir les entrepreneurs et même les sociétés de distribution ou de transport qui ne veulent pas s’y risquer.

Pour la mise en bouteille de DIMA, le processus est très contrôlé. Ainsi, les plus grandes précautions sont prises pour préserver la pureté et les qualités originelles de cette eau. Sous atmosphère protégée, les bouteilles sont dirigées vers les enceintes de regroupement. Elles sont automatiquement redressées et mises en ligne sur les chaînes d’embouteillage. Le remplissage et le bouchage des bouteilles sont réalisés dans des salles sous atmosphère et hygiène contrôlées, elles aussi. L’atmosphère est filtrée et mise en surpression pour préserver la qualité bactériologique de l’eau. Les bouteilles sont aussitôt bouchées, étiquetées et regroupées pour leur conditionnement.
Durant tout son cycle de vie, du captage à la consommation, l’eau est mise à l’abri de tout contact extérieur. A chaque stade de la fabrication, une surveillance continue et accrue est assurée sur les lignes d’embouteillage par des experts en qualité. Des analyses sont effectuées régulièrement sur les produits finis, sur le perfore, les bouchons et les bouteilles vides outre les analyses bactériennes réalisées par le personnel.

Il est à noter qu’en 2007, les Tunisiens ont consommé 450 millions de litres d’eau minérale. Les estimations pour 2008 étaient de 650 millions de litres dont 314 millions de litres qui ont été d’ores et déjà consommés durant le premier semestre. En termes individuels, la consommation du citoyen tunisien en eau minérale a progressé de 70% en 20 ans, passant de 7 litres par habitant en 1987 à 45 litres par habitant en 2007. En 2008, elle est de 60 litres par habitant.