Le sud Tunisien a connu une belle expérience du 17 au 20 avril grâce à la manifestation musicale l’Orientale Africaine co-organisée avec Tunisie Telecom. Le premier opérateur tunisien ne ménage en effet pas ses efforts pour booster les initiatives des uns et des autres au profit des régions, de l’art et de la culture en Tunisie. Un effort qui ne peut que rejaillir positivement sur la Tunisie entière.
Pour l’Orientale africaine, l’initaitive en question, on la doit notamment à l’activisme de MM. Abderrazak Cheraït, Jalel Cheraït, Sami Attia, Alain Weber… Il s’agissait pour eux de faire connaitre Tozeur sous un angle nouveau. Ainsi, cette première édition du Festival des musiques du monde. Un festival qui a réuni beaucoup de talents du différents pays du monde (Inde, Egypte, Mali, Iran, Nigéria, Niger, France, Tunisie...). Ce festival a marqué les milliers de spectateurs par la diversité des genres musicaux et d’artistes. Il faut dire que le désert tunisien a joué un rôle important dans ce succès, car le charme de la ville a mis en valeur le côté humain et universel de cet événement.
M. Alain Weber, le directeur artistique, a expliqué l’importance de tel événement et le besoin de rendre un tel événement une tradition spécifique a Tozeur. C’est un festival qui se démarque des autres, car il permet de découvrir d’autres civilisations, d’autres cultures et traditions... Son but n’est pas le divertissement uniquement, il vise d’autres objectifs notamment le côté spirituel de la vie. De plus, il cherche à sensibiliser le spectateur où qu’il soit aux différentes traditions et coutumes existantes en dehors de son monde.
M.Sami Attia, directeur du festival (avec M. Jalel Cherait) a parlé de la relation qui existe entre le festival et la ville de Tozeur. La ville réunit en effet toutes les conditions pour que le festival réussisse et c’était le cas. Toute la ville a été investie par ses spectacles : à Chak–Wak, à Dar Azzouz, dans les rues et ruelles… Ceci a représenté une opportunité non seulement pour les touristes mais aussi pour les Tunisiens de redécouvrir le désert et Tozeur sous un nouvel angle. Tozeur est devenue l’espace de quelques jours la place où les musique du monde se rencontrent.
M. Abderrazak Cherait, étant le Président d’honneur et maire de Tozeur, a parlé de l’aspect économique du festival. C’est vrai que les spectacles sont gratuits, mais il faut calculer macroscopiquement afin de comprendre les bénéfices de ce festival. Il a repris l’idée que le festival investit la ville, de booster les ventes des commerçants et de donner un coup de pouce au tourisme local. Grâce à l’Orientale africaine, les agences de voyages, les hôtels et les compagnies aériennes ont pu réaliser de belles affaires.

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