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« Vous avez écrasé mes rêves » : le récit accablant d’une élève brisée par le lycée pilote de Sfax
23/06/2025 | 12:19
5 min
« Vous avez écrasé mes rêves » : le récit accablant d’une élève brisée par le lycée pilote de Sfax
Photo d'archive

 

Toumadher Allouche, une bachelière brillante, a enflammé les réseaux sociaux avec un témoignage poignant publié dimanche 23 juin 2025. Un récit douloureux dans lequel elle revient sur son parcours au sein du lycée pilote de Sfax.

Intitulé « Lycée des élites : un calvaire sous silence », son texte donne la parole là où tant d’autres préfèrent se taire. Dans ce long message publié après l’obtention de son baccalauréat, l’élève ne célèbre pas sa réussite. Elle décide au contraire de dévoiler l’envers du décor de ce qui est souvent présenté comme un modèle d’excellence. Et ce qu’elle révèle est glaçant.

 

Toumadher Allouche raconte comment, après avoir obtenu le premier rang national en 6e année et le premier rang régional en 9e année, elle a intégré le lycée pilote avec l’espoir de poursuivre un parcours d’exception. Elle pensait y trouver un cadre stimulant, bienveillant, à la hauteur de ses efforts. Elle y a trouvé l’oppression, le mépris et la manipulation selon ses dires.

Elle revient notamment sur les propos démoralisants d’un enseignant qui, en 3e année, lui aurait asséné cette phrase assassine : « Ne vise pas trop, ma fille ». Une manière de lui dire, dès le début de l’année, de revoir ses ambitions à la baisse. Plus tard, le même enseignant lui aurait lancé : « C’est toi qui as choisi la section mathématiques ou on t’a obligée ? », comme si ses choix ne pouvaient être les siens. Et enfin, la phrase la plus violente selon elle : « Je ne comprends pas comment tu as pu être première, je ne vois rien d’exceptionnel ».

Toumadher affirme que cette dernière remarque a été la plus blessante, la plus humiliante. Elle y voit le symbole amer d’une pédagogie déshumanisante dans un établissement dit d’élite. Une école où l’on nie à une élève brillante jusqu’à sa légitimité d’être là. « Il méprise certains élèves de manière subtile mais constante, comme si seuls les génies méritaient son attention et son respect. Les autres, à ses yeux, ne sont que des bêtes, indignes d’intérêt simplement parce qu’ils ne répondent pas à ses standards arbitraires », écrit-elle encore.

 

Et ce n’était que le début. Elle explique que les notes ne dépendaient pas du travail fourni, mais de la proximité avec les enseignants. Que pour éviter les mauvaises surprises, il valait mieux s’inscrire à des cours particuliers… dispensés par ces mêmes professeurs. Elle dit avoir vu ses notes de travaux pratiques chuter sans explication, elle qui n’avait jamais eu moins de 17 les années précédentes. Elle dénonce aussi des devoirs donnés à la va-vite, sans correction ni retour, avec des notes arbitraires, comme ce 13 qu’elle a reçu, convaincue que l’enseignant n’a ni corrigé sa copie, ni attribué une note juste.

Elle évoque également une enseignante qui, malgré des heures supplémentaires payées, l’ignorait en plein cours pour privilégier l’élève qu’elle considérait comme un « génie ». Elle raconte qu’un membre de l’administration est resté sourd à sa détresse lorsqu’elle a tenté de signaler son mal-être. Elle dit avoir vu l’arrogance institutionnalisée, les « grands noms » manipuler les notes, modifier les classements… tandis que d’autres, comme elle, étaient broyés dans l’indifférence.

 

Toumadher Allouche ne se contente pas de dénoncer des comportements individuels. Elle met en lumière un système malade, où l’image prime sur la mission, où l’autorité pédagogique vire à l’abus de pouvoir, où l’élève n’est plus accompagné, mais trié, noté, éliminé. Elle comprend qu’au sein de ce lycée, il ne suffisait pas d’être une bonne élève. Il fallait aussi se taire, se conformer, rentrer dans le moule ou se perdre.

Et pourtant, malgré tout, elle a tenu. Grâce à quelques enseignants humains, investis, qui ont représenté pour elle des lumières dans l’obscurité. Mais elle en est sortie meurtrie. Elle l’écrit avec une honnêteté rare : « Mais, lycée… Si tu savais, si tu savais combien je suis sortie meurtrie de ces années passées entre tes murs. Vous m’avez volé ma confiance. Vous avez écrasé mes rêves et terni mes ambitions ».

Elle poursuit : « Vous m’avez transformée, non pas en une version plus forte de moi-même, mais en quelqu’un qui a dû se reconstruire loin de vous, malgré vous ».

 

Un constat douloureux, émanant d’une jeune personne, qui au lieu de célébrer sa réussite, livre le récit d’une descente aux enfers dans un lycée censé incarner l’excellence. Son témoignage, massivement relayé par les internautes, a suscité une vague d’indignation et de solidarité. Beaucoup y ont vu la confirmation de dérives profondes dans le système éducatif tunisien et ont appelé à une réforme en profondeur.

Ce témoignage n’est pas une vengeance, comme le confirme la jeune Toumadher. C’est une mise en lumière nécessaire. Car il faut oser le dire : il y a quelque chose de profondément injuste dans un système où l’on déclare à une élève classée première d’une région entière : « Je ne vois rien d’exceptionnel ». Quelque chose de malsain dans un environnement qui détruit au lieu de construire, qui sélectionne sans encadrer, qui méprise au lieu d’élever.

Le message de l'élève après sa réussite aurait dû être une célébration. Il est devenu une alerte. Et si notre système éducatif a encore une chance de se réformer, ce sera en partie grâce à des voix comme la sienne. Des voix blessées mais lucides. Des voix qu’on ne peut plus ignorer. Des voix qu’on doit entendre.

 

H.K

23/06/2025 | 12:19
5 min
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Commentaires
M
les failles du système d'évaluation de notre éducation,
a posté le 24-06-2025 à 11:12
Je connais Toumadher, fille d'un ami de longue date. Ses parents, tous deux docteurs, et je ne vais pas m'étaler sur cet aspect là.
je m'exprime en tant qu'inspecteur général de l'éducation. Et encore une fois je ne détaillerai pas les failles du système d'évaluation de notre éducation, mais je rappellerai qu'en juin 2001, une délégation d'inspecteurs de mathématiques, en découvrant un sujet des sections mathématiques, a déclaré : « En France, on n'oserait même pas proposer un tel sujet. »
En résumé, il faut créer un statut spécifique pour les professeurs des lycées pilotes et instaurer une prime pour le personnel pédagogique et administratif de ces établissements, censés être l'élite de notre système éducatif tunisien.
Moez
Système de 3éme monde
a posté le 24-06-2025 à 08:49
Voila la conséquence d'un système éducatif qui est banale et en dégradation totale et basé sur les cours privés payés moi j'ai ramené mes enfants a continuer ses études en france acausede ça
Limou
Envie
a posté le 24-06-2025 à 07:55
Les professeurs eux mêmes pour la plupart n'ont jamais été brillants. Cela explique tout
mad
Bonne route ma petite
a posté le 24-06-2025 à 01:30
Je ne trouve pas les mots qui peuvent la consoler mais je suis profondément touché par ses déclarations et je tiens à lui exprimer ma solidarité en tant qu'enseignant avec toutes les victimes de l'école de ce pays.
EL OUAFI
A quand le sursaut présidentiel
a posté le 23-06-2025 à 22:50
Monsieur le président KAIS SAÏED,votre silence sur ce sujet (les cours particuliers)
Des professeurs qui raquettent les parents à quand cette injustice légalisée va disparaître ?
Des dysfonctionnements flagrants des pratiques illégales que subissent les parents surtout les plus démunis parmi ceux aux revenus faibles.
Des contrebandiers de nos enfants il faut les mettre hors d'état de nuire.
Karim
Pas la première et pas la dernière
a posté le 23-06-2025 à 20:47
Il y a pas longtemps une élève qui à cette fois utiliser une cloche d'alarme pour dénoncer les dérives d'un prof de théâtre même pas écouté on l'a muté dans un autre établissement malgré le langage minable et surtout public du prof
Dr. Jamel Tazarki
L'auto-efficacité
a posté le 23-06-2025 à 19:14
A) l'auto-efficacité (Self-Efficacy)
- La théorie de l'apprentissage de l'auto-efficacité de Bandura postule que la confiance en sa propre capacité à mener à bien une tâche influence la motivation, la persévérance et le comportement. Cette croyance que l'on porte en soi est un élément central du processus d'apprentissage humain et de la cognition sociale.

- L'auto-efficacité n'est pas une capacité pure, mais une évaluation cognitive de ses propres capacités et compétences pour faire face avec succès à une certaine situation.

- Les attentes en matière d'auto-efficacité influencent le comportement de plusieurs manières. Plus l'auto-efficacité est élevée, plus on est susceptible de s'attaquer à des tâches difficiles, plus on est ambitieux, plus on persévère et plus on fournit d'efforts.

- L'auto-efficacité nécessite a) des expériences de réussite ; b) observer des modèles de réussite qui accomplissent des tâches similaires ; c) Les encouragements et les commentaires positifs des autres peuvent renforcer l'auto-efficacité; d) un sentiment de détente et de réussite

- L'auto-efficacité est un concept central dans la théorie de l'apprentissage socio-cognitif de Bandura, qui souligne l'importance des processus cognitifs (tels que l'auto-efficacité) dans le processus d'apprentissage.

- La persuasion sociale: La persuasion sociale implique les encouragements et le soutien reçus de la part des autres, tels que les professeurs à l'école / université, les collègues, les mentors, les amis ou les membres de la famille. Ces interactions positives renforcent la croyance d'une personne en ses propres qualités. Les feedbacks authentiques et les compliments aident à convaincre les individus qu'ils possèdent les compétences nécessaires pour réussir.


B) Learned Helplessness

- une grande partie de notre peuple est victime de ce qu l'on appelle "Learned Helplessness" car on la traite de charlatan et de nulle sans arrêt, alors qu'elle est capable de la grande intelligence...

- L'impuissance acquise (ou impuissance apprise) est un processus de résignation qui se produit lorsqu'un être humain (ou un animal), est sujet de manière répétée à un stimulus perçu comme négatif, auquel il ne peut échapper --> traiter sans fin / arrêt un enfant de nul ou un ingénieur de charlatan, il finira par 'y croire...

-->
- On parle d'impuissance apprise. Cette attitude résignée, une fois installée, contamine même les situations pour lesquelles le comportement d'une personne aurait pu être efficace. Et ainsi, même lorsque des moyens de sortir d'une telle situation sont présents, cette impuissance acquise fera en sorte que la personne n'agira plus.
-->
- Tous les moyens afin de sortir de notre actuelle situation socio-économique sont présents, mais cette impuissance acquise fera en sorte que le Tunisien n'agira plus.

- à force de traiter les diplômés de nos universités de nuls et notre jeunesse de borné nous finirons par induire en eux ce que l'on appelle l'impuissance acquise (Learned Helplessness).

- à force de traiter la femme d'être inférieur nous finirons par induire en elle ce que l'on appelle l'impuissance acquise (Learned Helplessness)

- une recherche d'emploi qui se solde par des échecs systématiques peut, a terme, éteindre toute combativité pour retrouver du travail. le résultat négatif, malgré les actions, sera anticipé et généralisé au point de ne plus rien tenter. L'estime de soi est alors touchée, la motivation baisse et la dépression s'installe.

--> la capacité à résoudre des problèmes socio-économiques et industrielle est comme gelée chez notre peuple. Cette passivité s'est mise en place chez la majorité des Tunisiens qui s'est plongée dans un état de résignation.

La notion d'impuissance apprise [Learned Helplessness] est un état proche du renoncement et de la dépression induit chez un individu (ou un animal) faisant l'expérience d'échecs successifs et d'absence de maîtrise sur ce qui lui arrive

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Moez
Copier coller
a posté le à 08:52
Arrête de faire le copier coller :))
Dr. Jamel Tazarki
Une réforme concentré sur les choix exclusifs de certains soi-disant membres du soi-disant "Conseil supérieur de l'éducation" ne pourrait-être que catastrophique!
a posté le à 19:42
Je cite l'article "Kaïs Saïed insiste sur la réforme éducative et la mise en place du Conseil supérieur de l'éducation" du Business News TN du 03/04/2025 à 08:25

je cite: "Le chef de l'?tat a réaffirmé l'importance de cette institution constitutionnelle, créée en vertu du décret n°2 de l'année 2024, daté du 16 septembre 2024. Il a souligné que le secteur de l'éducation, à l'instar d'autres services publics, a subi une destruction systématique depuis le début des années 1990, ce qui a conduit à la situation actuelle.'
-->
"la mise en place [de seulement] du Conseil supérieur de l'éducation" n'est pas suffisant afin d'optimiser l'Enseignement secondaire (collèges) et primaire en Tunisie. En effet, il faudrait faire participer entre-autres les représentants des parents, les représentants des élèves, les représentants des enseignants, les représentants des partis politiques, des spécialistes de la psychologie scolaire, de la pédagogie scolaire, des sociologues et même l'UGTT qui défend les intérêts des professeurs scolaires. --> Une réforme concentré sur les choix exclusifs de certains soi-disant membres du soi-disant "Conseil supérieur de l'éducation" ne pourrait-être que catastrophique.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Vladimir Guez
Sensiblerie
a posté le 23-06-2025 à 19:00
C'est incroyable ce sport national qui consiste a chouiner.
Dans de nombreux établissements du monde on pratique le bizutage. Rite de passage, parfois sordide, parfois violent , parfois ignoble, destiné à endurcir les nouveaux entrants pour les préparer à l'adversité dans les etudes et le monde .
Mais la c'est sur, elle n'a eu que 13 alors que de son génie personnel ne lui mettait pas en dessous 20. Ce genre de traumatisme est trop rarement denoncé.
Jilani
Ceci ne m'étonne pas
a posté le 23-06-2025 à 18:10
Les enseignants ne sont pas tous des anges. Ils sont souvent des truands, incultes, l'instituteur qui crache au tableau et demande à l'élève de l'absorber, j'ai vu cela. Et avec les cours particuliers, toute une mafia qui s'est installée, l'enseignant arrive à soutirer plus de 30 millions par mois de ses élèves et d'autres de plusieurs lycées. KS n'a rien fait dans ce domaine. Le bac est devenu un vrai obstacle pour les enfants des familles pauvres, qui décrochent souvent. Le rêve de leurs parents surtout des mères est entièrement brisé.
Gg
C'est affreux pour cette jeune fille
a posté le 23-06-2025 à 17:39
Nous avons tous souvenir de deux ou trois professeurs qui ont littéralement déterminé nos choix et notre avenir d'adulte.
Il m'est arrivé, 20 ans après la fin de mes études, d'aller dire bonjour à l'un de ces profs merveilleux. J'ai débarqué chez lui, sans même l'appeler au préalable. Son épouse m'avait ouvert la porte, bonjour Madame, je suis un ancien élève de votre mari, je voudrais le saluer.
Elle m'avait fait entrer, il m'avait reconnu, et nous avions discuté durant plus de deux heures.
Lorsque je suis parti, il avait les larmes aux yeux, son visage rayonnait de joie.
Je me souviens qu'au début de la 3eme année, il nous avait dit: "jeunes gens, nous avons un programme très dense.
Alors je vous propose de faire cours aussi le samedi matin, 4 heures de cours.
Bien sûr c'est facultatif, mais si vous êtes assez nombreux vous aurez cours le samedi matin".
Eh bien chose incroyable, nous étions tous présents. 32 élèves !
J'ai appris plus tard qu'il n'était pas payé pour ce faire.
Beaucoup plus tard, pour mon travail j'ai assuré des formations. Je me suis alors souvenu de lui, de sa méthode de contact, de ses phrases clés. Par exemple "N'ayez pas honte de poser des question qui peuvent paraître stupides. Elles ne le sont pas, les fondements sont indispensables".
Il avait aussi l'habitude de commencer un nouveau chapitre par un résumé des notions de maths indispensables.
Genre "Les équations aux dérivées partielles du second ordre, ca vous parle?"
Et voyant nos têtes, ce professeur d'exception nous faisait comprendre, en une demie heure, ce que le prof de maths avait été incapable de nous faire piger en deux fois 4 heures!
Professeur, cher professeur, vous avez déterminé ma vie.
Merci, professeur, merci...
veritas
Véridique à 1000%
a posté le 23-06-2025 à 17:05
Le corps enseignant est une machine à broyer les élèves et surtout les brillants qui ne sont pas à leur goûts et qui ne suivent pas les cours particuliers'?'l'éducation nationale est parti en couille depuis le départ des coopérants enseignants du pays et après les enseignants qui ont été formés par ces coopérants et maintenant sont à la retraite ..,ben Ali a détruit l'école par cette école de base imposer par l'UNESCO et les pays qui règne sur cette institution..,l'école pilote doit être supprimer ,les génies aux baccalauréat doivent intégrer l'école militaire sans leur laisser le moindre choix de faire autrement car c'est une question de devoir national l'armée doit intégrer l'élite la vraie qui n'est pas issue des cours particuliers.
Mimi
Ministère de l'éducation
a posté le 23-06-2025 à 16:27
Tout mon soutien à ces élèves. Les agissements de certains professeurs devraient être sanctionnés. Les examens et les barêmes devraient être périodiquement contrôlés par le ministère ainsi que le choix des professeurs de ces établissements.
EL OUAFI
Monsieur le PR'?SIDENT KAIS SAÏED ?
a posté le 23-06-2025 à 15:35
On attend fermement votre décision !
Après ce témoignage poignant,des enseignants investis d'une stupidité au plus haut niveau.
Des anseignants qui font subir les pires des calvaires aux élèves ne devraient pas jouir de cette impunité ! ! !
Oui monsieur le PR'?SIDENT KAIS SAÏED ils sont entrain de détruire la jeunesse de ce pays.
Ces cours particuliers doivent cesser une corruption manifeste dans le système udicatif de notre pays.
Zico
C'est le quotidien du systeme scolaire tunisien
a posté le 23-06-2025 à 15:31
Ce qu'elle a décrit n'est pas unique au lycée pilote de Sfax.
Des prof qui préférent les eleves qui prennent des cours privés avec eux j'en ai vu tout au long de mon parcours scolaire.
Des enseignants du primaires ou des prof du secondaires qui dértruisent psychologiquement des enfants et des adolescents par des phrases assassines, j'en ai vu et entendu presque tous les jours, c'etait devenu presque normal et amusant pour le reste de la classe.
C'est dans la culture populaire tunisienne, de se moquer, de mépriser et de détuire autrui.
Une chance que l'exception existe et que plusieurs prof, ont un grand sense pédagogique, un grand respect pour les eleves et une volonté authentique de faire le maxium pour la réussite de leurs eleves.
Lamjed
ce conseil supérieur de l'éducation, c'est pour quand ?
a posté le 23-06-2025 à 15:15
Ce conseil supérieur de l'éducation, c'est pour quand ? Ne nous dîtes pas que ce sont les conspirateurs et les corrompus qui en sont responsables de son retard ! C'est entre vos mains.
Lucky Luke
Si si des conspirateurs derrière
a posté le à 16:58
D'après les dernières infos, les livreurs de Pizza sous pression de leurs employeurs, la mafia italienne de la petite Sicile, ont décidé de ne pas livrer cette "entité" si jamais elle voyait le jour. Et pour cause, ces réformes tant attendues permettront aux tunisiens d'éviter l'échec scolaire et de garantir un avenir professionnel honorable quelque soit le QI ou/et le degré d'application et d'assiduité de l'individu concerné, ce qui de toute évidence affectera l'offre et la demande sur le marché des livreurs de pizza, nos amis italiens n'étant pas prédisposés à voir le prix de l'heure s'envoler ont préféré agir en tempo allegro sortant les grandes manoeuvres sans pour autant exposer leurs restaurants et modèle économique au péril d'une éventuelle réaction populaire. "Ce sont eux les livreurs, pas nous" dicono
Les "mou3atalines" devenus livreurs préfèrent eux s'accrocher à une paye de misère plutôt qu'à des promesses vides.
Quant au conseil supérieur il ne peut exister sans pizza.

Ils sont forts ces italiens !
Sondes
Lol
a posté le 23-06-2025 à 14:53
C'est quoi ces adolescents qui se prennent pour le centre du monde. Meurtrie car elle s'est rendu compte qu'elle n'était pas exceptionnelle dans un environnement d'élites ? C'est quoi ce narcissisme encouragé par cet article. La jeune fille n'a que 18 ans après tout ! Quel présomption !
Karim
Elle est exceptionnelle
a posté le à 20:50
Et le démontre
Gg
@ Sondes
a posté le à 18:21
Même s'il croit que c'est vrai, un prof ne doit en aucun cas dire à un élève qu'il est limité.
Les exemples de génies qui furent considérés comme médiocres à l'école sont tellement nombreux!
Alya
Oui sonded
a posté le à 16:11
C est classique chez ces ado doués. Elle va bientôt renter en prépas ou en faculté de médecine et saura qu il y'a des étudiants plus fort Qu elle
momo
l'état des lieux est de plus mauvais.
a posté le à 15:57
Je ne sais ce que vous faites dans la vie ni votre itinéraire, or votre commentaire est déplacé, pour ne pas dire méchant, je ne pense pas que vous comprenez quelques choses à la psychologie des jeunes adultes.
L'appel au secours de cette élève est légitime, cela ne veut pas dire qu'elle a forcement raison, une chose est certaine : la qualité de l'école en Tunisie est mauvaise, son classement dans le monde est bien là pour le prouver, sans parler de la corruption à tout les étages donc l'état des lieux est de plus mauvais.
Alya
Réponse momo
a posté le à 21:40
Je ne sais si vous votre réponse m est destinée. Je suis enseignante dans une faculté où tous les élèves orientés ont eu généralement plus que 17 de moyenne à ' examen du baccalauréat. Ils sont tous très doués. Je vais le post de la jeune fille .... attention aux futures olfa hamdi
Lucky Luke
Si ça peut la consoler, elle ne doit pas se sentir seule !
a posté le 23-06-2025 à 14:25
Tous les tunisiens ou presque ont confronté ou confronteront un jour dans leur propre pays la ségrégation, l'injustice et l'ingratitude.

On ne dit pas Merci en Tunisie et si on le dit c'est suite à un calcul non spontané, où se mêlent hypocrisie, arrivisme et complaisance trompeuse.
Ainsi, c'est le "bagage" que chaque tunisien portera avec lui le long de son combat de la vie, face à des gens majoritairement malhonnêtes et égoïstes et où il a le devoir en tant que bon citoyen de s'apparenter et de se fondre à défaut d'être pointer du doigt comme brebis galeuse, sioniste, traître et j'en passe les meilleures !

En connaissance de cause, je peux volontiers en témoigner, étant un vétéran d'un lycée pilote* et autres choses.
Car en Tunisie, plus on gravit les échelons et plus la responsabilité grandit, plus l'échec de nos décideurs s'avère cuisant. Nos intellectuels, nos haut fonctionnaires, nos dirigeants, à l'image de cette misérable populace, pire, ils font bien pire. Eux qui ont le devoir de donner l'exemple.
Le monde des lycées pilotes en fait partie et ne diffère des autres lycées que par l'insolence et la prétention de cette corruption présente au plus haut sommet de la pyramide.

*à notre cher salim l'inquisiteur, qui rappelons-le incitait BN à lancer des investigations pour "démasquer" des commentateurs résistants à la ligne éditoriale qui lui a été dictée lui et ses semblables depuis Carthage, à notre cher mantou9 khobza, voici un autre indice. Le lycée en question se trouvait à proximité, à l'intérieur même d'un site archéologique qu'on pouvait admirer depuis nos lucarnes. En espérant que ceci te facilitera les recherches !
Bonne chance w Rabbi m3ak yal kho (ça c'est pour nos amis arabophobes).
Vladimir Guez
T'es cuit
a posté le à 18:48
Le fin limier est maintenant à la recherche de ta trace parmis tous les aviateurs du pays...
Maher
Bravo
a posté le 23-06-2025 à 13:51
Felicitation pour bac et bravo pour le parcours aussi , je me rend compte que pas grand chose a changer ces annees moi meme a l epoque il fallais faire des cours particuliers pour avoir de bonnes note quel honte ce systeme ...
Abir
Courage ma chère
a posté le 23-06-2025 à 13:01
Il me reste que vous souhaiter cette phrase coranique : Allaho yo7iy el 3idama wahya ramim, je veux dire de ce souhait, que le défunt AZAIM BOURGUIBA reviendra en vie, pour vous donnez et aux autres fille et femmes en générale l'espoir de savourer vos réussites et de s'envoler où l'échelles éducatives vous emmène, lui qui a donné à la femme une place respectable qui ne se trouvait nul part au monde
ameur k
BRAVO pour cette lucidité et ce courage....
a posté le 23-06-2025 à 12:58
c est affligeant et triste pour tout un pays dont les cris de la jeunesse dans bcp de domaines ne trouvent pas de suites ..,.resultat : une perte d espoir tres dangereux pour l avenir..
Messieurs les responsbles , en tirer des leçons et faites qques choses de constructifs svp!!!!!