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La BCT détruit en moyenne 30 millions de billets de banque par an
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Suite à notre article concernant l’état des billets de banque tunisiens et le risque de transmission du virus de la grippe qu’ils présentent aux usagers, nous avons reçu les éclaircissements suivants de la part de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
- La Banque Centrale de Tunisie a toujours entouré le traitement des billets de banque de l’attention qu’il mérite même si cette opération présente un coût très élevé.
En effet, depuis les années 80, elle s’est équipée de machines de tri où les billets sont traités automatiquement : les billets usés sont détruits en ligne alors que les billets déchirés, scotchés, troués ou cornés sont rejetés par la machine. Ces billets rejetés sont également détruits. Ainsi, la Banque Centrale ne remet en circulation que des billets en bon état ;
Les billets objet de votre description concernent sur les billets mal traités par le public et en attente de retour à la Banque pour être triés en usagés et détruits.
- La Banque Centrale détruit annuellement en moyenne 30 millions de billets dont les 2/3 sont constitués par des billets de 10 dinars.
- La consommation des billets, composée de l’augmentation de la circulation fiduciaire et du remplacement des billets usagés, coûte à la Banque Centrale plus de 4 millions de dinars annuellement.
- Conformément aux Instructions de la Banque Centrale, les établissements financiers ne doivent pas remettre en circulation des billets scotchés ou déchirés et doivent les présenter à part à ses guichets.
- Il y a lieu de signaler aussi que lors de la fabrication, le papier fiduciaire subit un traitement anti-bactérien et antimycosique.
Nous espérons que ces précisions vous apportent un éclairage suffisant sur le traitement des billets de banque et la Banque Centrale compte sur votre participation positive pour sensibiliser le citoyen sur la bonne utilisation des billets de banque en les rangeant avec soin dans le portefeuille ou dans le tiroir – Caisse et surtout de faire en sorte qu’il s’oriente vers l’utilisation de la carte bancaire et le paiement électronique.
Parallèlement, les médias ont un grand rôle à jouer pour développer la culture du paiement électronique, sensibiliser les usagers à utiliser davantage les cartes de paiement mise à leur disposition et à prendre plus de soin des billets de banque dont la fabrication coûte plusieurs millions de dinars.
NDLR :
La réponse de la BCT démontre, comme nous l’avons écrit d’ailleurs, du nouvel esprit existant depuis quelques mois dans la banque : la bonne communication et le souci d’informer et de rassurer, plutôt que de nier les évidences et se mettre maladroitement en valeur. Ce n’est qu’un ainsi que nos médias, et spécialement économiques, pourront avancer et jouer leur rôle auprès du public.
- Concernant la remise en circulation de billets scotchés et usés, il est regrettable de constater que les instructions de la BCT ne sont pas toujours suivies à la lettre et que plus d’une fois, nous avons réceptionné de la part de guichetiers des billets scotchés ou très usés.
- La Banque Centrale de Tunisie a toujours entouré le traitement des billets de banque de l’attention qu’il mérite même si cette opération présente un coût très élevé.
En effet, depuis les années 80, elle s’est équipée de machines de tri où les billets sont traités automatiquement : les billets usés sont détruits en ligne alors que les billets déchirés, scotchés, troués ou cornés sont rejetés par la machine. Ces billets rejetés sont également détruits. Ainsi, la Banque Centrale ne remet en circulation que des billets en bon état ;
Les billets objet de votre description concernent sur les billets mal traités par le public et en attente de retour à la Banque pour être triés en usagés et détruits.
- La Banque Centrale détruit annuellement en moyenne 30 millions de billets dont les 2/3 sont constitués par des billets de 10 dinars.
- La consommation des billets, composée de l’augmentation de la circulation fiduciaire et du remplacement des billets usagés, coûte à la Banque Centrale plus de 4 millions de dinars annuellement.
- Conformément aux Instructions de la Banque Centrale, les établissements financiers ne doivent pas remettre en circulation des billets scotchés ou déchirés et doivent les présenter à part à ses guichets.
- Il y a lieu de signaler aussi que lors de la fabrication, le papier fiduciaire subit un traitement anti-bactérien et antimycosique.
Nous espérons que ces précisions vous apportent un éclairage suffisant sur le traitement des billets de banque et la Banque Centrale compte sur votre participation positive pour sensibiliser le citoyen sur la bonne utilisation des billets de banque en les rangeant avec soin dans le portefeuille ou dans le tiroir – Caisse et surtout de faire en sorte qu’il s’oriente vers l’utilisation de la carte bancaire et le paiement électronique.
Parallèlement, les médias ont un grand rôle à jouer pour développer la culture du paiement électronique, sensibiliser les usagers à utiliser davantage les cartes de paiement mise à leur disposition et à prendre plus de soin des billets de banque dont la fabrication coûte plusieurs millions de dinars.
NDLR :
La réponse de la BCT démontre, comme nous l’avons écrit d’ailleurs, du nouvel esprit existant depuis quelques mois dans la banque : la bonne communication et le souci d’informer et de rassurer, plutôt que de nier les évidences et se mettre maladroitement en valeur. Ce n’est qu’un ainsi que nos médias, et spécialement économiques, pourront avancer et jouer leur rôle auprès du public.
- Concernant la remise en circulation de billets scotchés et usés, il est regrettable de constater que les instructions de la BCT ne sont pas toujours suivies à la lettre et que plus d’une fois, nous avons réceptionné de la part de guichetiers des billets scotchés ou très usés.
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