
Un mur du lycée secondaire de Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, s’est effondré ce lundi 14 avril 2025, causant la mort de trois élèves et en blessant plusieurs autres. Une tragédie insoutenable, accueillie par un silence officiel assourdissant… même dans les studios de la télévision d’État.
Lors du journal télévisé de 20 heures sur la chaîne la Wataniya 1 - habituellement prompte à relayer les interventions du pouvoir – un reportage a évoqué la tragédie. La journaliste y a précisé que toutes les tentatives de contact avec les responsables locaux et ceux du ministère de l’Éducation étaient restées vaines. Ni voix, ni visage, ni communiqué.
Sur la page Facebook du ministère de l’Éducation, la dernière publication en date ne concerne pas le drame, mais un simple avis de concours administratif. Pas un mot sur la catastrophe de Mezzouna.
Le même jour, le gouvernement tenait une réunion sur le plan de développement 2026-2030. Là encore, aucune mention du drame, malgré l’émotion nationale et les appels à des explications.
Ce silence institutionnel, face à une tragédie aussi lourde, choque profondément. Il interroge sur la gestion des risques dans les établissements scolaires et sur la responsabilité des autorités dans le suivi de l’état des infrastructures. Pour beaucoup, cette absence de réponse est perçue comme une négligence aggravant encore la douleur des familles.
S.H

BN devrait encourager le.peuple à adopter une approche constructive au lieu de s'arrêter à de petits détails administratifs, le communiqué sera en ligne avant la fin de la semaine.
En tout cas Allah yarhamhom.

