
Le FMI engagera des pourparlers avec des pays comme le Sri Lanka, l'Égypte et la Tunisie pour discuter des mesures à prendre pour les aider, d’autant plus que le resserrement des conditions financières augmente le coût du service de la dette, a déclaré la directrice générale de l'institution, Kristalina Georgieva.
"La bonne nouvelle est que nous observons la dette, nous la suivons et nous nous concentrons déjà sur les pays qui ont besoin d'une restructuration de la dette", a déclaré le 15 avril 2022 la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, dans une interview accordée à Bloomberg Television.
Elle a ajouté que le FMI "s'entretiendra avec le Sri Lanka, l'Égypte et la Tunisie. Nous discuterons de ce qui doit être fait de manière réaliste", a-t-elle déclaré, sans dire que les trois pays auront besoin d'une refonte de leur dette.
Alors que la Tunisie et le Sri Lanka font partie de la douzaine de marchés émergents dont les obligations d’État libellées en dollars rapportent au moins 1 000 points de base de plus que les bons du Trésor américain – ce qui est supérieur au seuil à partir duquel la dette est considérée comme en difficulté – l’Égypte n’en fait pas partie, selon les données compilées par Bloomberg.
Toujours d'après Bloomberg, la Tunisie aurait signalé que tout accord de sauvetage économique conclu avec le fonds n'inclura pas la restructuration de sa dette extérieure.
A savoir qu’une délégation tunisienne participera en présentiel aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale qui se tiennent du 18 au 24 avril à Washington.
S.H
Sur quelles certitudes repose l'aplomb du gouvernement tunisien ? Cette exigence loufoque et totalement irresponsable, compte tenu des circonstances, ne serait t'elle en réalité que l'expression d'une inconscience criminelle
-une réduction de 10% des frais de l'Etat, le gel du recrutement des fonctionnaires et la privatisation des propriétés foncières de l'Etat.
-les impôts ont augmenté de 53% en moyenne alors que les salaires ont diminué de 20 à 30%
- l'âge de la retraite est passé à 67 ans, les retraites des fonctionnaires ont été diminuées, la TVA est passée de 23% à 24%, les taxes ont augmenté et d'autres ont été créés.
Quand on pense que les premières mesures ont été prises par un gouvernement "communiste". La société civile et les syndicats ont tous assumé leurs responsabilités.
Un autre facteur de taille, en Grèce, il n y'a pas de pseudos syndicalistes qui sont en réalité des politiques panarbistes extrémistes (baathistes, saddamistes, nasserites, guaddafistes, assadistes...des qwamjias quoi qui n'ont rien à envier aux khwanjias) corrompus et qui squattent le syndicat unique dans le pays.
Et puis, la Grèce, avec Israël est en phase de pré-exécution d'un gazoduc, et ça, ça "ouvre" toutes les portes au FMI....
La Grèce a honoré le remboursement de ses dettes grâce aux mesures d'austérité et au changement des mentalités.
-la réduction de 25000 postes dans la fonction publique et le triple des contrats n'ont plus été renouvelés dans le même secteur. La suppression du 13iémé mois dans la FP.
Les institutions tunisiennes sont en partis des bon a rien, tous les employés (TOUS) administratifs, font le boulot de secrétariat (tu m'envoi un ecris, je le re recoit, je le lis, j'écris la réponse, je signe, et je te l'envoi et ainsi de suite), tous les fonctionnaires made in ENA font l'équivalent d'une boit mail, aucun brainstorming sur la création de nouveau services, de nouveaux produits, de nouvelles démarches qui pourrait être bénéfique pour tous, mais le temps des services en lignes est parti avec Ben Ali.
Quand tu prête de l'argent a une personne qui te promet de te le rendre et que tu te rend compte au bout de plus de 10 ans de retard que cette personne est un bon a rien, je penses que tu gagnes largement le droit de faire pressions.
Maintenant si la Tunisie est escalve ce n'est pas le FMI, c'est pas eux qui sont venus et qui nous ont dit on voudrait vous prêter coute que coute, c'est nous par notre mauvaise gestion, nos mauvaises décisions, nos projets ratés pour ne pas dire absent" Regarde juste les ministres ? a quoi servent-ils, regardent juste leur activités et pose toi la question, est ce que leur mission demande des études.
Ensuite regarde l'enseignement, qu'est ce qu'on fait de nos enfants ? le système d'études a causé la mort de l'intelligence de nos futurs collègues, en faculté il n'y a aucun filtre, on sait qu'un domaine est en crise mais on continuer a l'enseigner, on sait que certains domaines n'existent pas en Tunisie et on l'enseigne. Regarde les autres ministères, c'est que de l'opérationnel, rien de nouveau, aucune étude de nos besoin d'affaire, aucune motivation.
Vous voulez vous plaindre du FMI, montrer nous de quoi la Tunisie est capable, ensuite demandez vous si le FMI nous dit "Ah oui, Mounir a raison, il nous a bien cerné on se retire", que fera ton gouvernement? il n'aura pas d'autre choix que préparer sa déclaration de faillite (défaut de paiement), et si la Gréece s'en est sorti, ce n'est surement pas avec la situation de chiotte que nous avons crée nous même, ou plutôt vous même