
L’ancien ministre et président d'Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a considéré que la crise environnementale à Sfax résultait de l’incapacité de l’Etat à prendre des décisions.
Dans une vidéo publiée sur Facebook le 17 novembre 2021, Fadhel Abdelkefi a critiqué l’approche sécuritaire employée par le gouvernement dans la gestion de la crise à Agareb. « Ceci est inacceptable ! », a-t-il dit.
Fadhel Abdelkefi a, également, estimé que la Tunisie devait s’attendre à une crise similaire au sujet de la décharge de Borj Chakir située dans la délégation de Sidi Hassine.
« Seuls les cadres de l’administration en parlent. Nous n’avons toujours pas connaissance de l’avis des politiciens et des personnes au pouvoir ! Nous souhaitons connaître les solutions proposées par le président de la République, la cheffe du gouvernement et la ministre de l’Environnement », a-t-il expliqué.
« Les déchets, dans le monde entier, représentent une source d’énergie… Afin de procéder à la valorisation des déchets, nous devons passer par un partenariat entre le secteur public et le secteur privé. Les textes relatifs à cette approche ont été promulgués mais ne peuvent être appliqués. La réglementation administrative empêche cela et ne permet pas la libération des initiatives », a-t-il déploré.
En ce qui concerne la situation socio-économique, Fadhel Abdelkefi a souligné l’ampleur de la crise. Il a expliqué que les problèmes étaient les mêmes dans toutes les régions qu’il avait visité à savoir le chômage et la pauvreté.
Par la suite, le président d’Afek Tounes a mis l’accent sur l’absence de préparatifs concernant les saisons agricoles. Il a, également, évoqué les terres agricoles domaniales délaissées.
« Je tiens à réaffirmer que ces problèmes pouvaient être résolus par un simple trait de stylo et une véritable volonté politique ! », a-t-il déclaré.
Au sujet de la loi de finances complémentaires de l’année 2021, Fadhel Abdelkefi a critiqué la baisse du budget consacré au développement et l’investissement. Il a considéré que ceci résultait de l’incapacité de l’Etat à mobiliser les ressources nécessaires.
« La baisse de la note souveraine de la Tunisie empêche la levée de fonds… Nous n’avons pas d’éclaircissements au sujet des retards dans les négociations avec le Fonds monétaire international… Comment et quand est-ce que les pays amis comptent-ils appuyer la Tunisie. Quel en sera le prix politique ? Nous aurions aimé voir une conférence de presse tenue par la cheffe du gouvernement au sujet de la stratégie économique adoptée ! », a-t-il poursuivi.
Fadhel Abdelkefi a assuré que son parti continuera à visiter l’ensemble du pays afin d’organiser des rencontres et des dialogues avec les citoyens.
« Un politicien doit avoir connaissance des difficultés socio-économiques afin de trouver des solutions », a-t-il conclu.
S.G


Au delà du blabla il n'a aucune solution réelle et il est incapable de faire adhérer les électeurs.
Je ne comprends pas ce qu'il fait a la tête d'un parti alors qu'il n'a aucun plan et aucun espoir de gagner ou de changer quoi que ce soit.
Aujourd'hui ces looser qui s'accrochent à leurs places doivent apprendre à partir quand ils ont un bilan aussi catastrophique et sans aucune réalisation