Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 26 mai 2021, le chef du gouvernement, Hichem Mechichi et le ministre de la Défense nationale, Brahim Barteji.
Au cours de l’entrevue, le chef de l’Etat n’a pas manqué de montrer son exaspération devant le laxisme du bureau de l’ARP dans le traitement des dossiers de levée de l’immunité de certains députés impliqués dans des affaires de justice.
« Il y a plus de 25 affaires de corruption, de contrebande, de drogue et d’autres qui trainent à l’ARP et les personnes impliquées ne sont pas inquiétées, elles sont là. Ces gens ne sont pas mieux lotis que le commun des citoyens, le bureau de l’ARP doit examiner ces dossiers. S’il s’avère qu’il s’agit de raisons politiques alors oui mais il n’est pas question de garder ces dossiers sous la main pour négocier avec. La justice doit suivre son cours, ce qui se passe en Tunisie est étrange et la question n’est pas l’affaire de personnes mais de l’Etat tunisien et de ses institutions. Des gens qui ont des affaires en justice sont aujourd’hui devenus de grands analystes politiques et spécialistes des scoops » a ajouté le président.
Kaïs Saïed commentait, entre autre, les affaires successives de fuites émanant de personnalités politiques, dont le député islamiste Rached Khiari devenu spécialiste en la matière.
Il a souligné dans ce sens que l’ARP fait exprès d’enterrer ces dossiers, défiant ainsi la justice, afin de détenir une monnaie d’échange dans des négociations occultes avec les concernés.
M.B.Z
Ils sont intouchables faute d'immunité.
Jusqu'à quand ces voyous resteront ils libres et impunis.
Une similitude à titre d'exemple entre l'affaire Karoui et celle de François Fillon en France où la justice est intervenue pour mettre fin à sa carrière politique, bien sûr comme en Tunisie, on a crié au scandale Politique !
Pourtant la justice a prouvé sa culpabilité et il a été condamné.
Avant de procéder à la recherche de solutions Politiques visant la sortie de crise, il est impératif d'assainir le paysage infecté par les affaires de corruption, en fin de compte Le Président a légitimement raison d'insister sur ce point.
On ne peut plus avancer dans l'obscurité servie par l'obscurantisme et les traîtres vendus qui profitent de cette situation pour sauvegarder leurs minables intérêts.
C'est l'impasse devant les évadés de la justice, si la vocation réelle des patrons de l'arp c'est l'intérêt de la nation, ils n'ont rien à se reprocher, ils ne doivent plus constituer un obstacle et entrave à la justice.
Ils sont devant le faite accompli.
Et cette affaire de Putsch montée en toutes pièces, n'est pas un refuge pour justifier le manque de devoir.
L' immunité aussi n'est pas une carapace contre le crime.
Les discours débiles, les déclarations erronées, les analyses simplistes, n'ont aucune utilité que d'enflammer l'opinion et tentative échouée pour détourner l'attention de ce qui est plus essentiel : dévoiler la vérité et dénoncer les coupables mais avec les mécanismes d'une justice forte et autonome.
Kaïs Saïed et compagnie ont la mémoire courte. Ils ne cessent de parler des trois millions qui ont voté contre Nabil Karoui, prétendant qu'ils avaient voté pour donner carte blanche aux inepties d'un retraité rural, dont personne ne connaît ni le passé, ni le présent, ni même les compétences.
Nous avons tous ri au sujet de son langage robotique. Maintenant, c'est Kaïs Saïed, qui se moque éperdument de l'avenir de tout le peuple tunisien.
Sans l'intervention de la Justice militaire pour limiter les dégâts, en mettant fin à ces hautes trahisons flagrantes contre notre deuxième République tunisienne au sein du palais de Carthage, je ne vois pas comment pouvoir nous débarrasser de cette catastrophe, qui sculpte la Constitution suivant ses propres intérêts personnels, tout en se moquant de l'ensemble des juristes tunisiens qui le contrarient. Nous n'avons pas élu un président de notre deuxième République de régime parlementaire, mais nous avons élu un Pharaon constitutionnel, d'une arrogance psychique incurable.
Kaïs Saïed, me rappelle ces Barbus, qui s'intéressent à la décortication des textes coraniques, plus qu'ils ne s'intéressent à notre Créateur et Créateur de tout l'univers, Allah le Tout Puissant, lui-même. Ils se perdent dans leurs explications théoriques interminables, tout en laissant fuiter leur vie à côté de la simplicité de la bonté humaine dont prône tout le contenu de notre livre saint le Coran. Une une seule phrase pour un simple but de bonté et de sociabilité humaine autour d'un environnement commun. Ni plus, ni moins.
A moins que le président Kaïs Saïed, ne veuille imiter les Chrétiens, qui s'intéressent au "Fils" et ses "miracles", tout en oubliant le "Père", qui les a créés sur ce globe terrestre, dans tout cet univers. Kaïs Saïed, s'intéresse à l'article 80, tout en ignorant le sens de la Constitution, lui-même.
Allah yostir Tounes.
Maintenant que le rappel a été fait à Mechichi qui ne manquera de faire la commission à son patron Ghannouchi, il ne faut plus tergiverser.
Ou bien, l'ARP accomplit sa tâche qui consiste à étudier les demandes formulées par les juges, et envisager les faits avec sérieux et responsabilité, ou alors le Président sera fondé à la dissoudre sans que quiconque ait à en redire.
Le Président a enfoncé le clou en précisant sa pensée lorsqu'il évoque les "négociations".
C'est clair, et personne n'est dupe de ce qui se trame dans ce nid de frelons.
Le Ghannouchi va devoir s'inventer des subterfuges pour échapper à la pression, désormais.
Les faussaires et les suivants devront aussi songer à se tenir tranquilles.
Wait and see.