
L’indice des prix à la consommation familiale en Tunisie passe à 5% après un repli à 4,8% au mois de mars 2021 et une stabilisation à 4,9% pour quatre mois consécutifs.
C’est ce que révèlent les chiffres publiés par l'Institut national de la statistique (INS). Cette hausse, la première depuis douze mois, est essentiellement due à l’accélération du rythme des augmentations des prix des produits alimentaires (4,9% contre 4,1%), ainsi que des produits et services de santé (8,8% contre 8,1%) et du transport (2,1% contre 1,3%).
Sur un an, les hausses ont aussi touché les prix des restaurants et hôtels (+9,2%), ceux de la santé (+8,8%), ceux de l’enseignement (+6,7%), ceux de l'habillement et chaussures (+6,6%) et ceux des boissons alcoolisées et tabac (+6,1%).
Par rapport à un mois auparavant, les prix à la consommation augmentent de 1,1% après 0,7% le mois dernier. Cette hausse est expliquée principalement par l’augmentation des prix des articles d’habillement de 6%, des prix de l’alimentation de 1,6%, des prix des produits et service de la santé de 0,9% et des prix des produits et services de transport de 0,7%.
L’institut signale que le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) se replie à 5,5%. Les prix des produits libres (non administrés) augmentent de 4,9% contre 5,3% pour les prix administrés. Les produits alimentaires libres ont connu une augmentation de 4,6% contre 6,4% pour les produits administrés.
I.N

Pour un tunisien moyen ( il n'existe plus réellement de classe moyenne) le budget alloué à l'alimentation uniquement a au moins augmenté de 20%, sauf si on ne prend en compte que le prix d'une baguette de pain et d'un litre d'huile subventionné.
Rien que les légumes on affiche des prix qui donnent le vertige, j'évite d'invoquer la viande rouge et les poissons "hacha inikom" et les fruits qui sont en train de pourrir sur les étals avec des nuages de moustiques dessus ( je parle notamment des bananes).
Il faut pas me dire regardez la foule aux hypermarchés, je vous inviterais à regarder le contenu des chariots d'une part et prendre conscience que les gens qui font leurs courses ne représentent pas plus de 1 à 2% du respectable peuple.