
Le président du bloc parlementaire d’Ennahdha, Noureddine Bhiri, est revenu, vendredi 17 juillet 2020 sur les ondes de la Radio nationale, sur le maintien de la motion de retrait de confiance au chef du gouvernement démissionnaire, Elyes Fakhfakh.
Affirmant que, initialement, son parti allait présenter cette motion dans le but de permettre au chef du gouvernement, de se concentrer sur sa défense dans l’affaire de soupçons de conflit d’intérêts qui pèsent contre lui, Noureddine Bhiri a signifié que son parti a décidé, par la suite, de poursuivre la procédure en réaction à l’entêtement d’Elyes Fakhfakh.
Se retirer de la présidence du gouvernement le temps de dissiper tout soupçon aurait permis, selon Noureddine Bhiri, « d’envoyer un message positif aux Tunisiens et de préserver une certaine crédibilité vis à vis des partenaires financiers de la Tunisie ».
Il a réitéré, dans ce même contexte, qu’il n’était pas au courant de l’affaire de conflit d’intérêts assurant qu’il avait plutôt des doutes. « J’ai soulevé des interrogations quand on a suggéré de diviser le ministère des Affaires locales et de l’Environnement en deux entités après son attribution à Ennahdha ».
Le président du bloc parlementaire d’Ennahdha a, par ailleurs, évoqué le timing de la démission d’Elyes Fakhfakh soulignant que certaines parties souhaitent brouiller les pistes et occulter l’affaire de par les répercussions juridiques de la démission du chef du gouvernement.
Il a signalé, dans ce sens, que la motion de retrait de confiance au chef du gouvernement avait été déposée avant sa démission avançant comme preuve le remaniement auquel Elyes Fakhfakh a procédé, mercredi, après sa réunion avec le président de la République.
Noureddine Bhiri a noté qu’Elyes Fakhfakh avait limogé les ministres d’Ennahdha sans prendre en considération le travail colossal de certains – le ministre de la Santé Abdellatif Mekki, entre autres – et rien que parce que ces ministres appartiennent au parti de Rached Ghannouchi.
Au sujet de la motion de retrait de confiance au président du Parlement et chef du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, le député a déclaré : « Si l’intérêt de la Tunisie est dans le départ de Rached Ghannouchi, il partira ».
Il a ajouté que la motion contre le président du Parlement n’était qu’un moyen de pression soulignant qu’Ennahdha ne cèderait à aucune forme de pression, même « un bombardement du siège du parti par des obus de mortier Hawn ».
Il a, toutefois, déploré le rapprochement entre le parti de Mohamed Abbou, Attayar, et le mouvement Echaâb d’un côté et le Parti destourien libre (PDL) de Abir Moussi d’un autre. « Le conflit avec Ennahdha ne doit, en aucun cas, aboutir à un rapprochement avec les ennemis de la Révolution (le PDL, ndlr) », a-t-il lancé faisant référence à la signature de la motion de retrait de confiance à Rached Ghannouchi par Abir Moussi et ses élus.
N.J.
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(*) "C'est des caprins, même s'ils volent !'?' dit un adage local sur l'entêtement dans l'absurde.
(**) (Re)Voir BN de ce matin (17-07-2020/08:57):"Samir Dilou n'est pas d'accord sur la motion contre Elyes Fakhfakh"
Lien:
https://www.businessnews.com.tn/samir-dilou-nest-pas-daccord-sur-la-motion-contre-elyes-fakhfakh,520,100406,3
1. L'intérêt de la Tunisie est que les Khwanjias sortent du pouvoir et quitte les institutions qu'ils ont noyautées.
2. La prétendue « Révolution » n'a été qu'une manipulation islamiste pour arriver au pouvoir. La grande majorité des Tunisiens/nes en sont aujourd'hui convaincus.
3. Il y a les Républicains (Echâab, Le Bloc National, le PDL) et les islamistes et leurs suppos (Nahda, Karama et Attayar). Le conflit oppose désormais les Républicains aux islamistes qui sont une menace pour l'Etat républicain.
ils n'ont de l'islam que le nom, Nahdha islamiya, mais ils sont aussi ripoux de kleb tounes, voire pire; au moins ces derniers ne le cachent pas!
Il faut être vraiment con pour ne pas se mettre en question quand tout le monde vous déteste.
Mais il ne faut pas attendre mieux d'un parti dont le seul moyen de mobiliser est la haine envers tout opposant