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Tunisie : El Hadj Gley, ministre des technologies de âEUR¦ la croissance !

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Avec sa ponctualité pour la conférence de presse du mardi 24 mars 2009, El Hadj Gley, ministre des Technologies de la Communication, a fait montre d’une politesse royale. A l’heure exacte du rendez-vous, il se pointe au Parc technologique d’El Ghazala, donnant ainsi espoir que la conférence allait être riche en informations et en annonces.
Une conférence de presse qu’on n’attendait pas vraiment puisqu’elle arrive à peine deux mois et demi après sa dernière (et première) rencontre avec les journalistes tunisiens. Mais de véritable révélation, il n’y en aura point. Juste quelques nouveautés.
El Hadj Gley n’a fait que recenser des résultats chiffrés des différents départements dont il a la charge, renvoyant la balle aux journalistes pour répondre à leurs questions.
Et en la matière, El Hadj Gley fera preuve d’une seconde politesse royale en continuant à respecter les formes et ses vis-à-vis. Il a ainsi accepté que le débat se fasse sous forme de question-réponse et non sous forme de « je prends vos questions en vrac et je réponds après à ce qui me plait».
Côté nouveautés, le ministre des Technologies de la Communication a confirmé l’intérêt suscité pour la licence du 3ème opérateur téléphonique tunisien par des opérateurs étrangers, citant des pays du Golfe, d’Asie (il y en a même eu de Hong Kong), de Turquie, d’Europe. Il ne donnera le nom d’aucune de ces entités qui ont manifesté leur intérêt pour cette licence, mais il soulignera (et à raison) que cet intérêt arrive en pleine crise, apportant un démenti aux quelques sceptiques qui ont critiqué le timing de la publication de cet appel à candidatures.
Autre nouveauté annoncée par le ministre, la disponibilité, dans les prochains jours, de la terminaison "tn" au profit des entreprises, dans un premier temps, et pour les particuliers par la suite. Désormais, tout un chacun pourrait s’offrir une adresse Internet au format www.adresse.tn sans devoir passer le ".com" ou le ".org".
Le ministre a également annoncé une meilleure organisation des services SMS à valeur ajoutée, désormais classées en quatre catégories. Chacune des catégories ayant un prix plafond qui ne peut dépasser (pour le plus élevé) 1,440 dinar.
Mais là où le ministre a le plus brillé, c’est lorsqu’il a évoqué les croissances tous azimuts que connaissent ses différents départements.
Au GSM, l’année 2008 a enregistré 730.000 nouveaux abonnements avec un taux de couverture de 83%. A l’ADSL, le ministre indique que la Tunisie compte aujourd’hui 2,8 millions d’abonnés, soit 60% de plus que 2007.
Pour la bande passante, El Hadj Gley indique qu’elle a été quadruplée, passant à 11 mégabits/seconde et bientôt à 15.
Concernant la fibre optique, le raccordement est en train de se faire d’une manière rapide et on compte aujourd’hui plusieurs entreprises connectées à des capacités supérieures à 10 mégas et quelques unes à plus de 200 mégas.
S’agissant des parcs technologiques, le ministre souligne qu’il y a maintenant une grande transformation, avec l’extension et la création de nouveaux pôles. Il citera notamment les pôles d’Ennahli et de Manouba qui auront une superficie de 50.000 m² chacun (contre 35.000 m² pour El Ghazala) d’un coût total de 120 millions de dinars.
Évoquant la certification électronique, le ministre indique qu’il y a actuellement trois mille signatures électroniques en Tunisie et que le CERT a mis en place un centre de support pour encadrer les utilisateurs de la signature électronique.
Pourtant, force est de remarquer qu’en dépit de ces croissances, beaucoup reste à faire : la qualité de l’ADSL, la téléphonie sur IP, la communication chancelante de l’autorité de régulation en pleine polémique entre opérateurs sur les parts de marché et autres…
Le ministre (qui ne zappera aucune question, quitte à fournir des réponses évasives) voit d’un bon œil cette concurrence entre les deux opérateurs puisqu’elle se fait au profit du consommateur.
Interrogé par un confrère au sujet de la nouvelle marque commerciale et du nouveau préfixe lancés par l’opérateur historique, El Hadj Gley dira qu’il ne voit là qu’un nouveau produit. Concernant le nouveau préfixe, il dira que c’était prévu depuis longtemps et que l’opérateur privé peut aussi faire valoir son droit à un nouveau préfixe en cas de besoin.
Pour la téléphonie sur IP destinée aux particuliers, le ministre soulignera que c’est un souci premier pour lui et que les chantiers entamés dans la fibre optique ont pour finalité de présenter aux Tunisiens les produits les plus évolués. La législation a été révisée dans ce sens. Reste que la téléphonie sur IP n’est destinée maintenant qu’aux entreprises. Le ministre ajoutera que c’est l’affaire des opérateurs téléphoniques et que c’est là aussi le rôle de la concurrence que jouera, assurément, le 3ème opérateur.
El Hadj Gley notera enfin les très bonnes relations entre Tunisie Telecom et son actionnaire émirati, dont la valeur ajoutée pour l’opérateur est certaine et palpable.
En résumé, dira le ministre, « L’année 2008 a été, pour les technologies, fortement encourageante qualitativement et quantitativement. » Interrogé par la suite sur les performances, le ministre fera remarquer que la croissance, dans les TICs, est à deux chiffres, voire à trois chiffres dans certaines niches.
En ces temps de vaches maigres, ils ne sont pas nombreux les départements ministériels à pouvoir en dire autant.
Une conférence de presse qu’on n’attendait pas vraiment puisqu’elle arrive à peine deux mois et demi après sa dernière (et première) rencontre avec les journalistes tunisiens. Mais de véritable révélation, il n’y en aura point. Juste quelques nouveautés.
El Hadj Gley n’a fait que recenser des résultats chiffrés des différents départements dont il a la charge, renvoyant la balle aux journalistes pour répondre à leurs questions.
Et en la matière, El Hadj Gley fera preuve d’une seconde politesse royale en continuant à respecter les formes et ses vis-à-vis. Il a ainsi accepté que le débat se fasse sous forme de question-réponse et non sous forme de « je prends vos questions en vrac et je réponds après à ce qui me plait».
Côté nouveautés, le ministre des Technologies de la Communication a confirmé l’intérêt suscité pour la licence du 3ème opérateur téléphonique tunisien par des opérateurs étrangers, citant des pays du Golfe, d’Asie (il y en a même eu de Hong Kong), de Turquie, d’Europe. Il ne donnera le nom d’aucune de ces entités qui ont manifesté leur intérêt pour cette licence, mais il soulignera (et à raison) que cet intérêt arrive en pleine crise, apportant un démenti aux quelques sceptiques qui ont critiqué le timing de la publication de cet appel à candidatures.
Autre nouveauté annoncée par le ministre, la disponibilité, dans les prochains jours, de la terminaison "tn" au profit des entreprises, dans un premier temps, et pour les particuliers par la suite. Désormais, tout un chacun pourrait s’offrir une adresse Internet au format www.adresse.tn sans devoir passer le ".com" ou le ".org".
Le ministre a également annoncé une meilleure organisation des services SMS à valeur ajoutée, désormais classées en quatre catégories. Chacune des catégories ayant un prix plafond qui ne peut dépasser (pour le plus élevé) 1,440 dinar.
Mais là où le ministre a le plus brillé, c’est lorsqu’il a évoqué les croissances tous azimuts que connaissent ses différents départements.
Au GSM, l’année 2008 a enregistré 730.000 nouveaux abonnements avec un taux de couverture de 83%. A l’ADSL, le ministre indique que la Tunisie compte aujourd’hui 2,8 millions d’abonnés, soit 60% de plus que 2007.
Pour la bande passante, El Hadj Gley indique qu’elle a été quadruplée, passant à 11 mégabits/seconde et bientôt à 15.
Concernant la fibre optique, le raccordement est en train de se faire d’une manière rapide et on compte aujourd’hui plusieurs entreprises connectées à des capacités supérieures à 10 mégas et quelques unes à plus de 200 mégas.
S’agissant des parcs technologiques, le ministre souligne qu’il y a maintenant une grande transformation, avec l’extension et la création de nouveaux pôles. Il citera notamment les pôles d’Ennahli et de Manouba qui auront une superficie de 50.000 m² chacun (contre 35.000 m² pour El Ghazala) d’un coût total de 120 millions de dinars.
Évoquant la certification électronique, le ministre indique qu’il y a actuellement trois mille signatures électroniques en Tunisie et que le CERT a mis en place un centre de support pour encadrer les utilisateurs de la signature électronique.
Pourtant, force est de remarquer qu’en dépit de ces croissances, beaucoup reste à faire : la qualité de l’ADSL, la téléphonie sur IP, la communication chancelante de l’autorité de régulation en pleine polémique entre opérateurs sur les parts de marché et autres…
Le ministre (qui ne zappera aucune question, quitte à fournir des réponses évasives) voit d’un bon œil cette concurrence entre les deux opérateurs puisqu’elle se fait au profit du consommateur.
Interrogé par un confrère au sujet de la nouvelle marque commerciale et du nouveau préfixe lancés par l’opérateur historique, El Hadj Gley dira qu’il ne voit là qu’un nouveau produit. Concernant le nouveau préfixe, il dira que c’était prévu depuis longtemps et que l’opérateur privé peut aussi faire valoir son droit à un nouveau préfixe en cas de besoin.
Pour la téléphonie sur IP destinée aux particuliers, le ministre soulignera que c’est un souci premier pour lui et que les chantiers entamés dans la fibre optique ont pour finalité de présenter aux Tunisiens les produits les plus évolués. La législation a été révisée dans ce sens. Reste que la téléphonie sur IP n’est destinée maintenant qu’aux entreprises. Le ministre ajoutera que c’est l’affaire des opérateurs téléphoniques et que c’est là aussi le rôle de la concurrence que jouera, assurément, le 3ème opérateur.
El Hadj Gley notera enfin les très bonnes relations entre Tunisie Telecom et son actionnaire émirati, dont la valeur ajoutée pour l’opérateur est certaine et palpable.
En résumé, dira le ministre, « L’année 2008 a été, pour les technologies, fortement encourageante qualitativement et quantitativement. » Interrogé par la suite sur les performances, le ministre fera remarquer que la croissance, dans les TICs, est à deux chiffres, voire à trois chiffres dans certaines niches.
En ces temps de vaches maigres, ils ne sont pas nombreux les départements ministériels à pouvoir en dire autant.
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