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LâEUR(TM)Industrie des eaux conditionnées cible les marchés extérieurs

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En développement continu grâce aux avantages accordés par les autorités tunisiennes, le secteur des eaux conditionnées ne cesse d’attirer les investisseurs. Une nouvelle marque sera bientôt commercialisée par la société "La Source" sous le nom, "Dima". Le chiffre atteindra ainsi les 19 titres, alors qu’il n’était que de l’ordre de 10, il y a plus d’une décennie. Très ambitieux, les professionnels ciblent même les marchés internationaux. C’est vers les pays du Golfe, de l’Afrique, et de l’Europe que les investisseurs comptent exporter l’eau minérale. D’ailleurs, le marché maltais est déjà servi. SOSTEM, le premier en nombre d’unités de production avec 7, a donné le coup d’envoi. Verrons-nous ainsi, toutes nos eaux naturelles franchir les frontières dans les quelques années à venir ?
Un créneau porteur, le domaine des eaux conditionnées est en expansion depuis plus de vingt ans. Les professionnels ne lésinent pas sur les moyens pour réaliser des gains. Preuve, l’évolution enregistrée en termes de coût d’investissement. Plus de 40 millions de dinars ont été alloués à cette activité lors des cinq dernières années, avec une moyenne de 8 millions de dinars par an.
Les chiffres affichés en 2007 ont démontré que cette somme est en croissance, soit 13,717 millions de dinars ont été investis l’année écoulée. Ce marché offre des perspectives aux niveaux local et même international. En fait, la moyenne de consommation par citoyen ne cesse de grimper. Elle est passée de 5 litres il y a 20 ans à 45 actuellement, selon les chiffres de 2007. L’Office du Thermalisme a pour objectif d’atteindre la moyenne internationale, soit 85 litres par citoyen. Pour ce faire, des avantages sont accordés aux investisseurs qui augmentent en nombre pour atteindre les 19 dans les quelques jours à venir. Il est question notamment, d’exonération des taxes douaniers lors l’importation des équipements, l’exploitation des terrains et des forages à long terme, la facilitation d’accès à ces sites…D’ailleurs la moyenne d’une nouvelle unité de production d’eau conditionnée s’ajoute à liste tous les deux ans.
Cet engouement pour les eaux conditionnées explique l’augmentation de la production. Au total 600 millions de litres sont produites cette année contre 450 millions de litres en 2006-2007. Un chiffre en croissance soutenue. En fait, 380 millions de litres d’eau conditionnées étaient disponibles sur le marché local il y a trois ans.
Les professionnels sont en train de saisir les opportunités qui s’offrent, d’autant plus que le consommateur a plus de confiance en ce produit alimentaire. Un bureau d’études a démontré que l’indice de satisfaction en la matière s’élève à 76 %. Il s’agit même du premier produit, toujours d’après la même source. Ces indices encouragent les professionnels à multiplier leurs campagnes de marketing pour séduire les consommateurs et les fidéliser. Les spots publicitaires se multiplient et se défilent sur les antennes et les écrans. Idem pour les affiches.
Tous les moyens sont bons pour accumuler les profits, même au détriment des la santé et de la sécurité du consommateur. Notamment, le stockage et le transport de ce produit ne font pas l’objet d’un contrôle rigoureux ou d’une réglementation stricte. L’Office a dû attendre des années pour ficeler un cahier des charges régissant cette activité. Il sera fin prêt lors du premier trimestre de l’an 2009. Reste à veiller à son application rigoureusement.
Il est clair que le secteur est en développement. Toutefois, plusieurs lacunes sont à relever, essentiellement au niveau du contrôle de la qualité du produit. Elles ont même figuré dans le 22ème rapport de la Cour des Comptes, publié en 2007. « Aucune unité de conditionnement relevant du secteur n’a adopté de système de qualité relatif à la sécurité alimentaire jusqu’à la fin du mois de juin 2006. Il a été constaté des cas de non fonctionnalité des laboratoires internes aux unités, voire l’inexistence de tels laboratoires », précise le rapport de la Cour des Comptes.
Ce n’est pas tout, « de nombreux cas de non respect de la réglementation régissant le secteur ont été observés. Il s’agit, notamment des modifications introduites par les entités au niveau de leurs chaînes de production sans l’accord préalable de l’Office du Thermalisme, voire à son insu, du défaut de mise à jour des fiches de produit, de l’inobservation des procédés de l’étude médicale, attestant les vertus thérapeutiques mentionnées sur la fiche de produit et du défaut d’obtention du certificat portant attestation de validité sanitaire des matières d’emballage. Cet état de fait a affecté dans certains cas la qualité du produit final ou entrainé dans l’autre la modification de sa composition ou la non-conformité du produit aux caractéristiques affichées », relève encore le rapport.
Quant à la gestion des sources d’eau minérale, « il a été constaté que contrairement aux dispositions du code des eaux, 70 % des points d’eau froide et 100 % des points d’eau chaude sont exploitées sans concession, celle-ci devant être accordée par décret ». Pis, « aucun arrêté de délimitation des zones de protection des sources ou des forages exploités n’a été pris jusqu’à fin 2006. Il a été également constaté que 39 % des sources et des forages exploités en vertu d’autorisation n’ont pas fait l’objet d’études hydrogéologiques préalables ce qui pourrait se répercuter sur la qualité des eaux minérales », notent les experts de la Cour des Comptes.
Pour le moment 95 points d’eau minérale et thermale sont identifiés. Ils ont une capacité de production de 89 millions de m3 par an. 47 d’entre eux sont exploités actuellement. Ils permettent de prélever 42 millions de m3 d’eau chaque année, soit moins de la capacité totale. C’est ce qui explique l’état florissant du secteur et les perspectives prometteuses dans le domaine. Reste à veiller à la sécurité des consommateurs.
Un créneau porteur, le domaine des eaux conditionnées est en expansion depuis plus de vingt ans. Les professionnels ne lésinent pas sur les moyens pour réaliser des gains. Preuve, l’évolution enregistrée en termes de coût d’investissement. Plus de 40 millions de dinars ont été alloués à cette activité lors des cinq dernières années, avec une moyenne de 8 millions de dinars par an.
Les chiffres affichés en 2007 ont démontré que cette somme est en croissance, soit 13,717 millions de dinars ont été investis l’année écoulée. Ce marché offre des perspectives aux niveaux local et même international. En fait, la moyenne de consommation par citoyen ne cesse de grimper. Elle est passée de 5 litres il y a 20 ans à 45 actuellement, selon les chiffres de 2007. L’Office du Thermalisme a pour objectif d’atteindre la moyenne internationale, soit 85 litres par citoyen. Pour ce faire, des avantages sont accordés aux investisseurs qui augmentent en nombre pour atteindre les 19 dans les quelques jours à venir. Il est question notamment, d’exonération des taxes douaniers lors l’importation des équipements, l’exploitation des terrains et des forages à long terme, la facilitation d’accès à ces sites…D’ailleurs la moyenne d’une nouvelle unité de production d’eau conditionnée s’ajoute à liste tous les deux ans.
Cet engouement pour les eaux conditionnées explique l’augmentation de la production. Au total 600 millions de litres sont produites cette année contre 450 millions de litres en 2006-2007. Un chiffre en croissance soutenue. En fait, 380 millions de litres d’eau conditionnées étaient disponibles sur le marché local il y a trois ans.
Les professionnels sont en train de saisir les opportunités qui s’offrent, d’autant plus que le consommateur a plus de confiance en ce produit alimentaire. Un bureau d’études a démontré que l’indice de satisfaction en la matière s’élève à 76 %. Il s’agit même du premier produit, toujours d’après la même source. Ces indices encouragent les professionnels à multiplier leurs campagnes de marketing pour séduire les consommateurs et les fidéliser. Les spots publicitaires se multiplient et se défilent sur les antennes et les écrans. Idem pour les affiches.
Tous les moyens sont bons pour accumuler les profits, même au détriment des la santé et de la sécurité du consommateur. Notamment, le stockage et le transport de ce produit ne font pas l’objet d’un contrôle rigoureux ou d’une réglementation stricte. L’Office a dû attendre des années pour ficeler un cahier des charges régissant cette activité. Il sera fin prêt lors du premier trimestre de l’an 2009. Reste à veiller à son application rigoureusement.
Il est clair que le secteur est en développement. Toutefois, plusieurs lacunes sont à relever, essentiellement au niveau du contrôle de la qualité du produit. Elles ont même figuré dans le 22ème rapport de la Cour des Comptes, publié en 2007. « Aucune unité de conditionnement relevant du secteur n’a adopté de système de qualité relatif à la sécurité alimentaire jusqu’à la fin du mois de juin 2006. Il a été constaté des cas de non fonctionnalité des laboratoires internes aux unités, voire l’inexistence de tels laboratoires », précise le rapport de la Cour des Comptes.
Ce n’est pas tout, « de nombreux cas de non respect de la réglementation régissant le secteur ont été observés. Il s’agit, notamment des modifications introduites par les entités au niveau de leurs chaînes de production sans l’accord préalable de l’Office du Thermalisme, voire à son insu, du défaut de mise à jour des fiches de produit, de l’inobservation des procédés de l’étude médicale, attestant les vertus thérapeutiques mentionnées sur la fiche de produit et du défaut d’obtention du certificat portant attestation de validité sanitaire des matières d’emballage. Cet état de fait a affecté dans certains cas la qualité du produit final ou entrainé dans l’autre la modification de sa composition ou la non-conformité du produit aux caractéristiques affichées », relève encore le rapport.
Quant à la gestion des sources d’eau minérale, « il a été constaté que contrairement aux dispositions du code des eaux, 70 % des points d’eau froide et 100 % des points d’eau chaude sont exploitées sans concession, celle-ci devant être accordée par décret ». Pis, « aucun arrêté de délimitation des zones de protection des sources ou des forages exploités n’a été pris jusqu’à fin 2006. Il a été également constaté que 39 % des sources et des forages exploités en vertu d’autorisation n’ont pas fait l’objet d’études hydrogéologiques préalables ce qui pourrait se répercuter sur la qualité des eaux minérales », notent les experts de la Cour des Comptes.
Pour le moment 95 points d’eau minérale et thermale sont identifiés. Ils ont une capacité de production de 89 millions de m3 par an. 47 d’entre eux sont exploités actuellement. Ils permettent de prélever 42 millions de m3 d’eau chaque année, soit moins de la capacité totale. C’est ce qui explique l’état florissant du secteur et les perspectives prometteuses dans le domaine. Reste à veiller à la sécurité des consommateurs.
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