
Plusieurs associations ont rendu public un communiqué, vendredi 21 juin 2024, pour dénoncer le jugement rendu par le Tribunal de première instance de Ben Arous condamnant deux citoyens de la communauté LGBTQ+ à deux ans de prison sur la base de l'article 230 « inconstitutionnel » et criminalisant l'homosexualité.
Les signataires du communiqué indiquent que le ministère public avait également demandé que l'un des deux citoyens soit soumis à un test anal forcé, en violation flagrante du droit à l'intégrité physique, ignorant toutes les recommandations nationales et internationales.
Dans ce contexte, les associations ont appelé à l'arrêt immédiat de « l'utilisation de ces tests comme preuve de culpabilité et de criminalisation des relations sexuelles consentantes entre adultes, ainsi que toutes les décisions judiciaires annulant les actions légales basées sur la soumission des accusés à ces examens humiliants et dégradants ».
Ainsi, les organisations et associations signataires revendiquent la libération immédiate des victimes emprisonnées dans cette affaire et leur réhabilitation en appel, ainsi que la restitution de leur dignité.
Elles considèrent que le recours aux tests anaux pour prouver des relations homosexuelles consentantes constitue une forme de torture pratiquée par l'État, appelant à l'arrêt immédiat de cette pratique. Elles rappellent que ces tests forcés sont des actes de torture en contradiction avec la législation nationale et les conventions internationales ratifiées par l'État tunisien, et appellent le Conseil national de l'Ordre des médecins de Tunisie à prendre les mesures appropriées contre les contrevenants aux règles du code de déontologie médicale.
Ainsi, les associations appellent à l'abolition de l'article 230, qui prévoit une peine de trois ans de prison, mais aussi à l'abrogation de tous les articles criminalisant les identités de genre et les libertés individuelles.
Les signataires rappellent, par ailleurs, que ce jugement survient dans un contexte de campagnes d'arrestations et de procès ayant débuté en janvier 2024, avec plus de 41 procès basés sur l'article 230 et d'autres articles criminalisant les identités de genre et les orientations sexuelles, accompagnés de campagnes de diffamation et d'intimidation contre les organisations Queer et leurs militants. De plus, des descentes policières ont été effectuées dans les locaux des associations, avec des harcèlements de leurs employés.
On retrouve parmi les signataires : la Ligue tunisienne de défense des Droits de l’Homme (LTDH), Damj, l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, Mawjoudin We Exist, Forum tunisien pour les Droits économiques et sociaux (FTDES) ou encore la Coalition tunisienne contre la peine de mort (CTCPM).
S.H
Ce que vous avancez est totalement faux, il suffit d'aller sur Google et taper "homosexualité - animaux" et vous aurez une infinité d'articles qui relatent l'existence d'une véritable homosexualité chez les animaux. Je vous donne deux liens, je pourrais vous en donner des centaines.
Je modifie mon message :
(((J'ai envoyé deux fois mon commentaire et il n'a pas été publié. Je crois que BN a un problème avec les "liens".
Du coup je supprime les liens et vous laisse aller chercher sur Google.)))
Je ne veux pas m'ériger en défenseur des minorités et particulier des homosexuels, je ne suis aucunement leur porte-parole je dis simplement que ce que fait mon voisin ou mon collègue de travail ou autre de son corps NE ME REGARDE PAS !
S'il respecte la loi et qu'il ne marche pas sur ma liberté, il est en droit de faire ce qu'il veut !
Pour quelle(s) raison(s), voudriez-vous lui imposer VOTRE vision des choses ?
Ils contribuent à jeter en pâture une frange de nos concitoyens, eux qui devraient soigner TOUT LE MONDE quelle que soit la religion, la philosophie, l'orientation sexuelle de leurs patients.
HONTE à eux !
Je suis proche du milieu médical (j'en fais en fait partie), et je déplore le non-respect d'un principe simple et basique, le serment d'Hippocrate.
Deux personnes adultes et consentantes sont censées avoir la liberté de leurs corps et ont le droit de pratiquer la sexualité qui leur convient dans le cadre de la loi.
En Tunisie, il n'y a pas plus ni moins d'homosexuels que dans le reste du monde. Alors STOP à l'hypocrisie et chacun DOIT S'OCCUPER DE SES FESSES !
Je précise que JE NE SUIS AUCUNEMENT HOMOSEXUEL, et que si je l'étais vraiment, je l'aurais franchement et honnêtement dévoilé.
Je précise aussi que les homosexuels sont des personnes aussi respectables que les autres et ils doivent être traités comme le reste de la population.
Amateur d'harissa et de 7ar comme la plupart des tunisiens, j'ai eu à subir une opération à cul ouvert, là où les plus veinards ont eu des opérations à c'?ur ouvert. J'espère que le médecin fera la différence.
Abou Nawass d'aujourd'hui aurait dit : "j'ai pris ma servante et mon éphebe lisait le journal. J'ai jouit et j'ai échappé au test anal."
Il faut arrêter le délire et abroger ces lois de fous.
Deux personnes adultes et consentantes sont censées avoir la liberté de leurs corps et ont le droit de pratiquer la sexualité qui leur convient dans le cadre de la loi.
En Tunisie, il n'y a pas plus ni moins d'homosexuels que dans le reste du monde. Alors STOP à l'hypocrisie et chacun DOIT S'OCCUPER DE SES FESSES !
Je précise que JE NE SUIS AUCUNEMENT HOMOSEXUEL, et que si je l'étais vraiment, je l'aurais franchement et honnêtement dévoilé.
Je précise aussi que les homosexuels sont des personnes aussi respectables que les autres et ils doivent être traités comme le reste de la population.
Non, ce n'est pas possible...
Eh bien on a bien changé depuis !!


