Le président de l'Institut arabe des chefs d'entreprises (IACE), Amine Ben Ayed, était l’invité, mardi 4 juin 2024, de Wassim Ben Larbi sur Express FM.

Il a estimé que si le secteur de l’industrie rencontre en Tunisie, comme ailleurs dans le monde, des problèmes conjoncturels, il est toujours possible d’y remédier soulignant que le gouvernement a élaboré un « excellent programme » qu’il faudra néanmoins commencer à appliquer.

Amine Ben Ayed a précisé que la Tunisie souffre d’un déficit d’image et d’un déficit de communication qui freinent les investissements étrangers.

« Nous manquons de ressources et nous devons donc travailler sur les solutions à moindre coût. Nous devons tirer profit de la nouvelle donne géopolitique pour attirer des investisseurs souhaitant notamment raccourcir leur circuit d’approvisionnement. Oui nous avons des problèmes mais ils ne sont pas aussi graves qu’on le dit et il faut cesser de les crier sur les toits. Il faut trouver des mécanismes pour attirer les IRE » a-t-il poursuivi.

« Nous avons également un problème de transversalité, lorsque plusieurs ministères sont concernés il est long et fastidieux de trouver des solutions. Les vis-à-vis sont souvent nombreux et il faudrait centraliser le traitement des dossiers sous le pilotage de la présidence du gouvernement afin d’assurer un traitement rapide » a ajouté le responsable.  

Amine Ben Ayed a affirmé que plus les sociétés sont petites et plus grands sont les problèmes qu’elles rencontrent précisant que le tissu industriel est fragmenté en Tunisie et il est temps d’y remédier en changeant de mentalité et en mettant en place des mécanismes de coopération pour créer une nouvelle dynamique de partenariat.

Il a enfin suggéré de personnaliser le parcours de l’industriel notant que tous les secteurs ainsi que les entreprises ne se ressemblent pas forcément.

M.B.Z