La période de détention provisoire des détenus politiques prend fin, mardi 22 août 2023. Le juge d'instruction sera contraint de décider s'il prolonge la détention ou s'il libère les prisonniers. C’est ce qu’a affirmé l'avocate Dalila Ben Mbarek Msadek, le jour même dans un post Facebook.
Me Ben Mbarek Msadek a indiqué, dans ce même statut, que « les familles des détenus résistent, avec des mains nues et des voix écorchées, contre le pouvoir d’un État entier transformé en un gang qui kidnappe ses opposants pour les emprisonner dans l'obscurité des prisons ».
Et de rappeler la manifestation organisée par les familles des prisonniers le matin même à 8h30 devant le bâtiment du pôle judiciaire antiterroriste qui s’est transformé, selon ses dires, en « un pôle d’arrestation des démocrates, où ils vont crier avec ce qu’il leur reste de force : Non à l'injustice, non à la tyrannie" ».
L’avocate a expliqué que « les familles des victimes et le comité de défense n’attendent pas beaucoup ni d’une justice qui rend son dernier soupir et qui attend impuissante les instructions, ni d'une autorité qui patauge, tourne en rond et ne trouve d'autre solution que de fuir en avant pour étouffer l'odeur de pourriture qui se dégage de ses couloirs ».
Et de marteler : « Mais, j'attends que ceux que j'ai connus, avec lesquels j'ai lutté et que j'ai cru, pendant de nombreuses années, être de vrais démocrates, qu’ils se réveillent du coma et choisissent le chemin de la vérité, qu’ils nous rejoignent et nous prennent la main pour nous faire ressentir que nous ne sommes pas seuls dans cette obscurité. Je vous attends devant le pôle antiterroriste s'il vous reste une once de principes, de dignité et d'humanité ».
Notons qu’il s’agit d'une manifestation de solidarité avec les détenus se trouvant en prison depuis six mois, à savoir, Ridha Belhadj, Jaouhar Ben M’barek, Abdelhamid Jlassi, Khayam Turki, Ghazi Chaouachi et Issam Chebbi. Lazhar Akermi et Chaima Issa avaient, aussi, été arrêtés dans le cadre de la même affaire. Ils font encore partie de la liste des suspects, mais ont été laissés en liberté le 13 juillet 2023 après des mois d’emprisonnement.
I.N
L'état tunisien en fera des exemples pour dissuader des éventuels traîtres et criminels....
Et quand on croit tenir son objet, des mains il vous échappe et avec lui tout le projet.
Ainsi des paroles et des effets de manche de cette avocate tant excitée qu'elle finit par voir en l'autre ce qui la traverse et la met en transe.
Cette furie incontrôlée lui fait perdre pied, et le sens de la mesure.
Avec des mains nues, voilà une hyperbole, une figure de style qui indique son manque de style.
Des comploteurs, des suppôts, des acteurs de la scène dite politique, ont formé de concert un front et parlent de préparer un gouvernement provisoire.
Ce haut fait apparut, et parvint aux oreilles de la population lorsque certain courant, et des personnages de peu de vertu, connus et célèbres pour leur attachement à la liberté d'autrui, le respect de ses convictions, admirés à raison de leur probité, et si compétents dans tous les domaines jusqu'à mettre le pays en faillite tout en accumulant fortunes par le vol, les prébendes, trafics.... ont fini par se convaincre que le pouvoir leur a échappé.
C'est exact. Le pouvoir les a fuis.
Il leur reste quelques suppôts, agents et obligés qui font le job.
On voudrait nous présenter une veuve sous les atours d'une jeunet te vierge.
Cette opération a réussi.
Une fois, avec le retour de l'enfant prodige.
Cette fous, quels que seraient vos cris, vos incantations, vous êtes faits comme des rats.
On ne peut commettre le pire impunément.
Vous ne serez pas libérés.
Parce que la liberté des autres n'a jamais compté, votre liberté ne compte pas.
Le sujet n'est pas votre élargissement, mais d'abord et surtout la reddition de comptes.
La vérité sur les assassinats.
La récupération de toutes les sommes détournées.
La mise à l'écart de vos agents et leur radiation de la fonction publique.
Bref, les salauds, vous n'en avez pas fini.
Ce n'est pas de la engeance, c'est l'application du principe de réciprocité.
Qui veut être libre, respecte la liberté de l'autre.
On connaît la suite.