En marge da la cérémonie de remise des prix du concours d’épargne de la Société tunisienne de banque (STB) qui s’est tenue vendredi 27 février 2015 au siège de la banque, le PDG Abdelwahab Nachi est revenu, dans une déclaration à Business News, sur les déboires de la banque.
Se remémorant le rôle de la STB dans le financement de l’économie nationale depuis sa création, M. Nachi a commencé en expliquant : «Je suis optimiste de nature. Le terrain favorable existe, il faut juste avoir la patience. Il faut recentrer le discours sur la productivité et le rendement et pour assurer la pérennité de la banque, nous serons obligés de faire certaines restructurations, pour lui permettre de reprendre une activité normale, produire, être rentable, fournir un service de qualité et élever le niveau d’encadrement des employés, leurs payer des primes, payer nos impôts et avoir une gestion saine». Il a aussi annoncé qu’on s’attend à ce que l’exercice 2014 de la STB soit légèrement bénéficiaire. «Même si nous sommes une entreprise publique, il n’y a aucune raison pour que le contribuable paye pour nous», note-t-il. «Nous voulons être rentable, payer notre impôt comme tous les autres contribuables et non pas avoir leur argent !», a-t-il martelé.
«Nous sommes tous responsables de la situation de la STB aujourd’hui. Il est vrai que nous avons fiancé les entreprises publiques et le tourisme, mais le moment est venu de penser banque intra-muros : un établissement qui doit être rentable, liquide, etc.», a-t-il avoué, ajoutant que «l’Etat pour financer le social ou le public doit mettre en place de nouveaux mécanismes plus appropriés et adaptés à financer ce genre de structure».
Pour lui, il est temps de mettre des bases solides pour que cette entité économique soit viable et pérenne, donc productrice et rentable. Il faut construire une banque pour l’avenir, en apportant les restructurations nécessaires, en embauchant de nouveaux métiers pointus et mobilisant les ressources humaines nécessaires, en élargissant son réseau et en développant ses outils de communication. «Nous sommes en train de travailler sur ces volets pour opérer un changement qualitatif qui permettra à la banque d’avoir une mise à niveau et d’évoluer», a-t-il précisé.
Autre point évoqué par M. Nachi, le système d’information (SI) de la banque : «En 2009 nous avons acheté un noyau pour un système d’information. PriceWaterhouseCoopers, cabinet qui a fait l’audit de la banque, a recommandé de le compléter par brique pour qu’il puisse tourner et, entre temps, mettre en place une équipe qui va réfléchir à moyen et long terme à un nouveau SI». Il a souligné que la banque génère du cash-flow qui doit être aussi utilisé pour le SI et l’innovation.
Côté assainissement financier, Abdelwahab Nachi a rappelé que lors de la dernière AGO de la banque tenue le 23 octobre 2014, il a été décidé une augmentation du capital de 650 MD pour que la STB retrouver des ratios équilibrés et soit en conformité avec la circulaire de la BCT. Le hic, c’est que cette augmentation a été décidée sur la base des chiffres arrêtés au 31 décembre 2012 et que pour déterminer le montant exact de l’augmentation et les modalités, il faut se référer aux chiffres de 2014. En outre, d’ici la deuxième quinzaine de mars, le cabinet d’audit PriceWaterhouseCoopers arrêtera une stratégie pour la banque.
M. Nachi a souligné que les perte de la STB ne sont pas effectives mais sont provisionnées. En effet, la loi prévoit que les biens qui sont en litige depuis 5 ans perdent leur valeur, or dans la pratique ceci n’est pas vrai. La justice prend son temps, mais une partie des provisions est récupérable, note-t-il, espérant que la nouvelle composition du Conseil d’administration lui permettra d’avoir la latitude pour faire les arrangements nécessaires.
Sur un autre volet, le PDG de la STB a affirmé : «Nous devons parler un langage honnête avec nos partenaires sociaux : nous devons parler de productivité et de rendement puis de partage de richesses. Mais on ne peut pas partager une richesse qui n’a pas été produite, il faut donc qu’on se mette au travail !»
Abdelwahab Nachi a conclu : «J’appelle les responsables de ce pays à prendre des décisions courageuses. J’appelle les uns et les autres à être productifs et à penser à l’intérêt du pays avant leur intérêt personnel. Allons-y, il faut prendre des décisions courageuses, c’est ça qui va rester !».
«Nous devons ouvrir le débat et penser aux fondements : à la productivité et au rendement. Les moyens de l’Etat sont limités, donc il faut que l’affectation soit la meilleure possible. Nous devons rattraper le retard», a-t-il martelé.
Autre point, M. Nachi a précisé que la STB peut aussi jouer un rôle culturel. La banque possède une collection importante de tableaux et réfléchit à la création d'une salle d’exposition pour contribuer à la vie culturelle du pays.
Moi je ne suis pas responsable de ce qui arrive à la STB. A moins que le nous s'adresse à une cour privée ce qui à priori n est pas le cas.
C'est vous qui en êtes responsables et vous devrez répondre de vos actes au lieu de vous dédouaner en accusant tout le monde. Donc si vous avez commis des délits, vous le dites vous même, alors réparer vos méfaits. Allez voir la justice et dénoncez-vous s'il vous reste un semblant de dignité.
La STB banque publique était actionnaire de la STIA que vous avez bradée 24 milliards de centimes alors qu'elle valait en 2009 plusieurs fois ce montant. Ce faisant vous avez privé la STB d'abord des dividendes d'une entreprise bénéficiaire et secundo en bradant la stia à un prix de cession dérisoire vous avez privé la STB d'argent frais de trésorerie. Tel un troupeau affamé, vous vous êtes fondus sur les biens de l'Etat sans aucune considération pour les intérêts vitaux ce pauvre pays. Qu'est ce que vous avez fait pour récuperer le manque à gagner pour la banque suite à la cession des entreprises publiques dont elle était actionnaire. Rien. Vous avez pensé qu'à vos oignons ?
Et aujourd'hui vous nous chantez que nous sommes tous fautifs et qu'il faut passer l'éponge. Quel culot !!!
Un mien ami, diplômé d'une grande école de France, trés grande école, équivalent d'un bac plus 8, a été écarté depuis toujours des postes et des décisions clefs. Comble d'humiliation, on l'a mis sous les ordres d'un bac plus deux.... Je vous laisse imaginer les séquelles de cette humiliation dégradante. Mon ami a dû se faire soigner plusieurs fois par un psy durant ces trois années et le PDG, Monsieur nashi justement, ne veut pas le recevoir. Alors, parles Mr nachi avec votre langue de bois et un conseil: ne soyez pas trop optimiste pour l'avenir de cette banque, personnellement à ce rythme.... Permettez moi de douter beaucoup de ses performances futures.
vous qui jugez sans savoir, allez-y donc trouvez nous la solution miracle, proposez au lieu de faire que de la parlotte
bon courage ;)
Il na pas tort, je pense que la 1 ère base solide est de mettre Ce Abdelwahb nachi et ses pro à la retraite en urgence.
Ils sont loin du niveau de responsable de banque.
c'est la 1 ere base solide et l'urgente decision à prendre pour toutes les banques publique qui souffrent de la mediocrité, l'incompétence et l'irresponsabilité de ces "cadres".
début 4ème paragraphe.
@Imen Nouira:
Visiblement, vous avez rapporté, fidèlement, les propos du PDG...et de surcroit, votre article est excellent ! Merci.
Quand est-ce que les grévistes vont-ils comprendre que rien n'est impossible lorsque la patience et le patriotisme prennent le dessus? Qui parmis nous tous ne veut pas voir sa situation matérielle et celle de ses campatriotes s'améliorer et le chomage éradiqué?...
(...)...
BN: Merci d'avoir attiré notre attention.