Abdelmajid Belaïd, a assuré, lundi 5 février 2024, que l’affaire de l’assassinat politique de son frère, Chokri Belaïd, serait résolue cette année.
Invité de Hatem Ben Amara dans la matinale de Jawhara FM, il a rappelé que l’ancien procureur de la République Béchir Akremi était derrière les retards accusés dans le traitement de cette affaire expliquant que le magistrat – actuellement en prison – a morcelé le dossier en faisant ainsi une multitude d’affaires séparées.
L’audience des plaidoiries est prévue demain 6 février 2024. Elle coïncide avec le onzième anniversaire de l’assassinat de Chokri Belaïd. La figure emblématique de la gauche tunisienne et farouche opposant des islamistes a, rappelons-le, été criblé de balles alors qu’il venait de quitter son domicile pour monter à bord de son véhicule.
Regards et doigts accusateurs se sont vite tournés vers Ennahdha et plusieurs de ses dirigeants, en premier, Ali Larayedh, alors ministre de l’Intérieur puis chef du gouvernement. Les investigations n’ont pas écarté la responsabilité de Rached Ghannouchi et ses acolytes dans cet acte lâche mais n’ont toujours pas inculpé Ennahdha.
La justice n’a fait preuve de sérieux dans cette affaire que récemment, selon Abdelmajid Belaïd. Cela explique, d’ailleurs, l’absence du comité de défense de la scène médiatique, a-t-il affirmé.
Interpellé sur la question du numéro de téléphone d’Ahmed Rouissi, l’un des accusés dans l’assassinat de Chokri Belaïd, Abdelmajid Belaïd a affirmé que la requête du comité de défense avait finalement été honorée notant qu’il s’est effectivement avéré que le numéro de téléphone appartenait bel et bien au prévenu.
Selon la version avancée par Abdelmajid Belaïd, Ahmed Rouissi était en contact direct avec Mustapha Khedher ancien militaire jugé dans le cadre de l’affaire de Barraket Essahel et dirigeant de l’appareil secret d’Ennahdha. Son arrestation en décembre 2013 a fait éclater au grand jour l’affaire de l’appareil secret d’Ennahdha et des suspicions sur l’implication de ce réseau dans plusieurs autres affaires dont les assassinats politiques, des attentats terroristes et de blanchiment d’argent.
Ahmed Rouissi, émir de la branche libyenne de l’Etat islamique (Daech) a été tué dans des combats qui ont eu lieu, samedi 14 mars 2015, entre les jihadistes et les forces du parlement de Tripoli, près de la ville de Syrte, selon une annonce de Katibat Okba Ibn Nafaa, un groupuscule terroriste affilié à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
N.J
Si Besma Khalfaou avait le moindre doute, que Chokri Belaïd fut assassiné par les «islamistes», comment pourrait-elle donc émigrer dans un pays étranger, qui pullule de ces «islamistes»?
La ministre de la Justice Layla Jaffel, fait rage partout dans les couloirs des tribunaux tunisiens, depuis des années, au point qu'elle cherche des poux inimaginables à tous ses opposants politiques. Surtout contre ceux d'Ennahdha et contre ceux du fameux mensonge de «Islam politique» en Tunisie. Il est clair qu'elle n'a rien trouvé de ces mensonges d'Abdelmajid El-Kadhèb, qui veut virer les traces émiraties de l'assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi, vers ceux d'Ennahdha. Un sale projet pour ceux qui n'ont aucun seul iota de conscience ni qu'ils ne craignent Dieu le Tout Puissant, qui va le leur faire payer tôt ou tard.
Allah yostir Tounes.