
L’été 2025 s’annonce plus chaud et plus sec que la normale, selon les données de l’Institut national de la météorologie (INM) rapportées ce samedi 28 juin 2025 par l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP).
D’après ces prévisions, la saison estivale devrait être marquée par des températures supérieures aux moyennes climatiques habituelles sur l’ensemble du territoire tunisien. Les conditions seront également plus sèches que d’ordinaire, avec une baisse significative des précipitations dans la plupart des régions du pays.
En se basant sur les moyennes de la période de référence 1991-2020, les températures estivales devraient osciller entre 24,3 et 32,3 °C. Les cumuls de pluie, quant à eux, resteront très faibles, ne dépassant pas 65 millimètres sur toute la saison.
Pour le mois de juillet, les températures moyennes sont attendues entre 25 et 33,5 °C, avec des maximales allant de 30,5 à 41,2 °C. Les précipitations seront quasi inexistantes, avec un cumul moyen inférieur à 15 millimètres. Le mois d’août ne devrait pas offrir de répit, avec des températures moyennes comprises entre 25,3 et 33,2 °C, et des maximales atteignant jusqu’à 40,7 °C. Là encore, la pluviométrie restera très faible, avec moins de 30 millimètres attendus sur l’ensemble du pays.
Ces projections s’inscrivent dans un contexte de réchauffement accéléré de la région méditerranéenne, identifiée comme l’un des « hotspots » climatiques mondiaux par les experts du GIEC. La Méditerranée se réchauffe environ 20 % plus vite que la moyenne mondiale, avec des conséquences déjà visibles : sécheresses prolongées, vagues de chaleur extrêmes, recul des ressources en eau et pression croissante sur les écosystèmes et les populations. En Tunisie, ces tendances se traduisent par des étés de plus en plus longs et intenses, avec un impact direct sur l’agriculture, la santé publique et la sécurité hydrique.
H.K

Tant mieux pour les dattes et '?'?'? '?'?'.
Depuis 2004 (après la canicule meurtrière de 2003), la France a mis en place un Plan national canicule, actualisé chaque année
Végétalisation et adaptation urbaine
Les villes françaises investissent dans la lutte contre les îlots de chaleur :
Plantation massive d'arbres (objectif de 1,5 milliard d'ici 2030 à l'échelle européenne).
Création de forêts urbaines (ex. : Paris, Lyon, Bordeaux).
Débitumisation des cours d'écoles (objectif : 10 000 cours d'ici 2027).
Programme MaPrimeRénov' : aides pour isoler les logements.
Encouragement des matériaux biosourcés (terre crue, bois, chanvre).
Favorisation des toitures végétalisées ou claires pour réfléchir la chaleur.
Fontaines, brumisateurs, ombrières dans les lieux publics.
POUR NE CITER QUE CES QUELQUES EXEMPLES
Les villes veulent devenir plus respirables, plus résilientes et plus équitables face aux canicules. Cela passe par :
la nature (végétalisation),
l'eau (fontaines, bassins),
le bâti (architecture passive),
l'inclusion (accès équitable à la fraîcheur).
La Tunisie, malgré son exposition structurelle aux fortes chaleurs depuis des décennies, n'a jamais réellement mis en '?uvre une stratégie d'adaptation sérieuse
Depuis l'indépendance ce pays NAVIGUE A VUE
' Des vagues de chaleur récurrentes depuis des décennies (souvent >45°C dans le sud, >40°C dans le nord)
'? Zéro politique publique structurée d'adaptation aux grandes chaleurs
'?' Les villes tunisiennes sont devenues des fours urbains : bétonisation, bitume, absence d'arbres, réseaux d'eau défaillants
Pourquoi une telle inaction ?
Manque de volonté politique : aucune priorité accordée à l'adaptation urbaine dans les plans de développement.
Vision court-termiste : les enjeux climatiques et de confort urbain sont absents des débats publics.
Marginalisation de l'expertise : les architectes, urbanistes, paysagistes ne sont pas écoutés ni mobilisés.
Centralisation excessive : les municipalités sont peu autonomes et sans budget.
Résultat :
Pas de refuges climatiques (mairies, bibliothèques, centres culturels fermés ou non climatisés).
Pas de plan canicule national (ni local).
Espaces publics arides, sans ombre, sans fontaine, sans bancs.
Quartiers populaires et anciens sans isolation, ni ventilation, ni accès à la fraîcheur.
Elle sont où les compétences Tunisiennes et les pouvoirs publiques de ce pays font la sieste depuis 70 ans ?
' Ce qu'il serait possible de faire (et urgent) :
' Végétaliser les villes (arbres + toitures végétales)
' Réhabiliter les réseaux d'eau et installer des points d'eau accessibles
'?' Créer des cours oasis dans les écoles et ouvrir les équipements municipaux en été
'?'? Recenser et protéger les personnes vulnérables
'?'? Former les architectes et élus à l'urbanisme climatique
Tu as mille fois raison, les arbres sont nos meilleurs alliés contre les fours urbains.
Et les pelouses, l'herbe sont les amis des arbres.
Même en pleine ville, il fait plusieurs degrés de moins à l'ombre d'une rangée de gros beaux arbres.
En tunisie il ne faut pas perdre l'habitat ancestral, avec de gros murs épais, de petites fenêtres, tout peint en blanc avec trois arbres autour...
Amicalement
Gg
Alors que le pays subit un été 2025 parmi les plus chauds et les plus secs de son histoire récente, les autorités semblent tourner le dos à l'évidence : aucune politique ambitieuse de végétalisation, aucun plan d'adaptation urbaine, pas de parcs ni de ceintures vertes... Pire encore, les arbres sont régulièrement abattus dans les villes au nom d'aménagements absurdes ou d'une soi-disant modernisation.
Dans les quartiers populaires comme dans les centres urbains, le béton règne en maître. Les rares espaces verts disparaissent ou sont négligés. Les citoyens suffoquent, les enfants jouent dans la poussière, les anciens peinent à sortir. Le réchauffement climatique n'est plus une menace future : il est là, bien présent, et le silence des responsables face à l'urgence est assourdissant.
La Tunisie, pays au climat naturellement aride, ne peut plus se permettre cette passivité. Là où d'autres nations investissent massivement dans la résilience climatique, nous continuons à scier la branche sur laquelle nous sommes assis.