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Un été 2025 plus chaud et plus sec que la normale en Tunisie
28/06/2025 | 19:39
2 min
Un été 2025 plus chaud et plus sec que la normale en Tunisie

 

L’été 2025 s’annonce plus chaud et plus sec que la normale, selon les données de l’Institut national de la météorologie (INM) rapportées ce samedi 28 juin 2025 par l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP).

 

D’après ces prévisions, la saison estivale devrait être marquée par des températures supérieures aux moyennes climatiques habituelles sur l’ensemble du territoire tunisien. Les conditions seront également plus sèches que d’ordinaire, avec une baisse significative des précipitations dans la plupart des régions du pays.

En se basant sur les moyennes de la période de référence 1991-2020, les températures estivales devraient osciller entre 24,3 et 32,3 °C. Les cumuls de pluie, quant à eux, resteront très faibles, ne dépassant pas 65 millimètres sur toute la saison.

Pour le mois de juillet, les températures moyennes sont attendues entre 25 et 33,5 °C, avec des maximales allant de 30,5 à 41,2 °C. Les précipitations seront quasi inexistantes, avec un cumul moyen inférieur à 15 millimètres. Le mois d’août ne devrait pas offrir de répit, avec des températures moyennes comprises entre 25,3 et 33,2 °C, et des maximales atteignant jusqu’à 40,7 °C. Là encore, la pluviométrie restera très faible, avec moins de 30 millimètres attendus sur l’ensemble du pays.

 

Ces projections s’inscrivent dans un contexte de réchauffement accéléré de la région méditerranéenne, identifiée comme l’un des « hotspots » climatiques mondiaux par les experts du GIEC. La Méditerranée se réchauffe environ 20 % plus vite que la moyenne mondiale, avec des conséquences déjà visibles : sécheresses prolongées, vagues de chaleur extrêmes, recul des ressources en eau et pression croissante sur les écosystèmes et les populations. En Tunisie, ces tendances se traduisent par des étés de plus en plus longs et intenses, avec un impact direct sur l’agriculture, la santé publique et la sécurité hydrique.

 

 H.K

28/06/2025 | 19:39
2 min
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Commentaires
Bacchus
Tunis n'est pas PA
a posté le 30-06-2025 à 09:28
'?a ressemble plus à du copier coller sur ce qui se dit ailleurs qu'à des prévisions pour la Tunisie. Chez nous l'été commence le 30 Mai, donc nous avons déjà vécu le tiers de la saison estivale. De point de vue température, certes le mois de juin n'est pas le plus clément des 50 dernières années mais il n'est pas non plus le plus chaud, nous avons connu des mois de juin plus caniculaires. Quant aux mois de juillet et d'août depuis la nuit des temps nous avions eu durant ces mois des journées où le thermomètre affichait 45° à l'ombre. On nous parle de sécheresse pour cet été : avoir la pluie du 1er Juillet au 15 Août est très rare, d'ailleurs, les mois de juillet où il a plus ces 50 dernières années se comptent sur les doigts d'une seule main et la pluviométrie du mois de Juin 2025 a été la plus importante de la dernière décennie et l'une des plus importantes des 50 dernières années. On veut sensibiliser le tunisien sur le réchauffement climatique ! Voici ce que pense le tunisien lambda : Messieurs les militants, vous vous trompez d'adresse, le tunisien ne fabrique ni bombes, ni bombardiers, ni missiles. Le tunisien devrait-il diminuer l'émission de gaz de carbone pour qu'Israël puisse lâcher plus de bombes sur Gaza, Le Yémen et l'Iran ?
Adel bouaziz
Mélodie
a posté le 29-06-2025 à 15:54
Le même article dans la même date.
Tant mieux pour les dattes et '?'?'? '?'?'.
Youssef
Inconsciences criminelless
a posté le 29-06-2025 à 13:01
Et en Tunisie l etat tolere la construction de construire des piscines privees meme a proximite de la mer, alors qu un grand nombre de regions ne peuvent fournir de l eau a boire pour leur habitants. Absurdites et inconsciences criminelles!
HatemC
La Tunisie peut le faire
a posté le 28-06-2025 à 20:42
La France, comme de nombreux pays européens, intensifie ses efforts pour se protéger contre les prochaines grandes vagues de chaleur, qui deviennent plus fréquentes et intenses à cause du changement climatique.

Depuis 2004 (après la canicule meurtrière de 2003), la France a mis en place un Plan national canicule, actualisé chaque année

Végétalisation et adaptation urbaine
Les villes françaises investissent dans la lutte contre les îlots de chaleur :

Plantation massive d'arbres (objectif de 1,5 milliard d'ici 2030 à l'échelle européenne).

Création de forêts urbaines (ex. : Paris, Lyon, Bordeaux).

Débitumisation des cours d'écoles (objectif : 10 000 cours d'ici 2027).

Programme MaPrimeRénov' : aides pour isoler les logements.

Encouragement des matériaux biosourcés (terre crue, bois, chanvre).

Favorisation des toitures végétalisées ou claires pour réfléchir la chaleur.

Fontaines, brumisateurs, ombrières dans les lieux publics.

POUR NE CITER QUE CES QUELQUES EXEMPLES

Les villes veulent devenir plus respirables, plus résilientes et plus équitables face aux canicules. Cela passe par :

la nature (végétalisation),

l'eau (fontaines, bassins),

le bâti (architecture passive),

l'inclusion (accès équitable à la fraîcheur).

La Tunisie, malgré son exposition structurelle aux fortes chaleurs depuis des décennies, n'a jamais réellement mis en '?uvre une stratégie d'adaptation sérieuse

Depuis l'indépendance ce pays NAVIGUE A VUE


' Des vagues de chaleur récurrentes depuis des décennies (souvent >45°C dans le sud, >40°C dans le nord)
'? Zéro politique publique structurée d'adaptation aux grandes chaleurs
'?' Les villes tunisiennes sont devenues des fours urbains : bétonisation, bitume, absence d'arbres, réseaux d'eau défaillants

Pourquoi une telle inaction ?
Manque de volonté politique : aucune priorité accordée à l'adaptation urbaine dans les plans de développement.

Vision court-termiste : les enjeux climatiques et de confort urbain sont absents des débats publics.

Marginalisation de l'expertise : les architectes, urbanistes, paysagistes ne sont pas écoutés ni mobilisés.

Centralisation excessive : les municipalités sont peu autonomes et sans budget.

Résultat :
Pas de refuges climatiques (mairies, bibliothèques, centres culturels fermés ou non climatisés).

Pas de plan canicule national (ni local).

Espaces publics arides, sans ombre, sans fontaine, sans bancs.

Quartiers populaires et anciens sans isolation, ni ventilation, ni accès à la fraîcheur.

Elle sont où les compétences Tunisiennes et les pouvoirs publiques de ce pays font la sieste depuis 70 ans ?

' Ce qu'il serait possible de faire (et urgent) :
' Végétaliser les villes (arbres + toitures végétales)

' Réhabiliter les réseaux d'eau et installer des points d'eau accessibles

'?' Créer des cours oasis dans les écoles et ouvrir les équipements municipaux en été

'?'? Recenser et protéger les personnes vulnérables

'?'? Former les architectes et élus à l'urbanisme climatique
Gg
@ HatemC
a posté le à 11:13
Bonjour Hatem ;-)
Tu as mille fois raison, les arbres sont nos meilleurs alliés contre les fours urbains.
Et les pelouses, l'herbe sont les amis des arbres.
Même en pleine ville, il fait plusieurs degrés de moins à l'ombre d'une rangée de gros beaux arbres.
En tunisie il ne faut pas perdre l'habitat ancestral, avec de gros murs épais, de petites fenêtres, tout peint en blanc avec trois arbres autour...
Amicalement
Gg
HatemC
'?té 2025 : plus chaud, plus sec... et plus minéral que jamais
a posté le 28-06-2025 à 20:38
Tunisie ' '?té 2025 : plus chaud, plus sec... et plus minéral que jamais

Alors que le pays subit un été 2025 parmi les plus chauds et les plus secs de son histoire récente, les autorités semblent tourner le dos à l'évidence : aucune politique ambitieuse de végétalisation, aucun plan d'adaptation urbaine, pas de parcs ni de ceintures vertes... Pire encore, les arbres sont régulièrement abattus dans les villes au nom d'aménagements absurdes ou d'une soi-disant modernisation.

Dans les quartiers populaires comme dans les centres urbains, le béton règne en maître. Les rares espaces verts disparaissent ou sont négligés. Les citoyens suffoquent, les enfants jouent dans la poussière, les anciens peinent à sortir. Le réchauffement climatique n'est plus une menace future : il est là, bien présent, et le silence des responsables face à l'urgence est assourdissant.

La Tunisie, pays au climat naturellement aride, ne peut plus se permettre cette passivité. Là où d'autres nations investissent massivement dans la résilience climatique, nous continuons à scier la branche sur laquelle nous sommes assis.