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Tarek Dhiab promet aux journalistes un nouveau goulag ! (vidéo)
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Tarek Dhiab, ministre de la Jeunesse et des Sports, est intervenu en fin de semaine sur la chaîne Tounesna dans une interview pour rebondir sur sa propre intervention, quelques jours plus tôt, sur la chaîne Ettounsiya et répondre à Moez Ben Gharbia et Fethi El Mouldi.
Dans cette intervention, Tarek Dhiab qualifie les journalistes qui critiquent ses prestations d’ « orphelins de Ben Ali hostiles aux intérêts du pays ». Vantant ses propres mérites et rappelant son identité sportive, le ministre recense ses réalisations, oubliant dans la foulée que les réalisations qu’il cite ont été programmées et budgétisées sous les ministres de Ben Ali. De ceux-là, Tarek Dhiab dénie carrément toute réalisation durant les deux dernières décennies. A l’entendre, il n’y a eu aucun stade et aucune piscine de construits. « Qu’on me dise s’il y a eu de pareilles réalisations avant nous ! », précise-t-il.
Le ministre, détenteur d'un certificat d'études primaires, déclare que « ces journalistes sont en train de théoriser sur les plateaux et incapables de mettre un fil dans une aiguille. Ils ne peuvent rien faire, alors que nous, on a fait beaucoup ». Continuant dans sa diatribe d’insultes, il poursuit : « les chiens aboient et les caravanes passent. Ces gens ne connaissent que jalousie et hypocrisie. Je vais réunir ces orphelins de Zine El Abidine Ben Ali dans un village pour leur faire quelque chose… ».
Dans cette intervention, Tarek Dhiab qualifie les journalistes qui critiquent ses prestations d’ « orphelins de Ben Ali hostiles aux intérêts du pays ». Vantant ses propres mérites et rappelant son identité sportive, le ministre recense ses réalisations, oubliant dans la foulée que les réalisations qu’il cite ont été programmées et budgétisées sous les ministres de Ben Ali. De ceux-là, Tarek Dhiab dénie carrément toute réalisation durant les deux dernières décennies. A l’entendre, il n’y a eu aucun stade et aucune piscine de construits. « Qu’on me dise s’il y a eu de pareilles réalisations avant nous ! », précise-t-il.
Le ministre, détenteur d'un certificat d'études primaires, déclare que « ces journalistes sont en train de théoriser sur les plateaux et incapables de mettre un fil dans une aiguille. Ils ne peuvent rien faire, alors que nous, on a fait beaucoup ». Continuant dans sa diatribe d’insultes, il poursuit : « les chiens aboient et les caravanes passent. Ces gens ne connaissent que jalousie et hypocrisie. Je vais réunir ces orphelins de Zine El Abidine Ben Ali dans un village pour leur faire quelque chose… ».
R.B.H.
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