
Le ministère tunisien des Affaires étrangères a annoncé, jeudi 5 juin 2025, qu’il poursuivra le suivi de l’affaire du meurtre de Hichem Miraoui, citoyen tunisien abattu en France le 31 mai dernier, « afin de garantir les droits de la communauté tunisienne à l’étranger et de prévenir la répétition de tels actes alimentés », selon ses termes, « par des discours de haine et d’intolérance ».
Dès l’identification de la victime, les autorités tunisiennes, en lien avec l’ambassade de Tunisie à Paris et le consulat général à Marseille, ont interpellé les autorités françaises pour exiger des explications et insister sur la nécessité de juger et condamner le meurtrier. Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a exprimé sa condamnation ferme de ce crime qualifié de « raciste » et annoncé que l’enquête, menée par les services antiterroristes, se penche sur les motivations idéologiques de l’auteur présumé.
Agé de 45 ans, Hichem Miraoui a été tué de cinq balles tirées par son voisin, un Français de 53 ans, dans la commune de Bugey-sur-Argens, dans le Var. Avant et après son passage à l’acte, l’agresseur avait diffusé des vidéos à caractère raciste. Un jeune homme d’origine turque a également été blessé. Le parquet local a ouvert une enquête pour « meurtre à motivation raciste ».
Dans un échange téléphonique avec son homologue français, le ministre tunisien de l’Intérieur, Khaled Nouri, a dénoncé un acte « terroriste » et a appelé les autorités françaises à assurer la protection des ressortissants tunisiens sur leur sol. Il a également mis en garde contre les conséquences des discours incitant à la haine, souvent à l’origine de tels crimes.
H.K


Exiger quoi ?
On va bientôt voir les montons survivants, réclamer la peine de mort..
Mais nous avons l'honneur de l'avoir supprimée.
Heureusement pour certains...