Chroniques
Les premiers jours du président de Bagla Leha
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Par Mobby Dick
Les élections au pays de Bagla Leha
Le mode de scrutin : Nous avons cru comprendre, d’après les différentes déclarations des responsables politiques de tous bords, que le mode de scrutin favoriserait les formations politiques les plus petites, sachant qu’au pays de Bagla Leha, nous avons assisté à la création d’une multitude de nouveaux partis plus que deux fois 66 hizb, et nous, à Bagla Leha, croyons toujours comprendre des choses mais c’est l’inverse qui se produit !
Je prends, par exemple, le cas de Hawet Boumtarga qui nous a promis (enfin, c’est ce qu’il nous a semblé comprendre) qu’il ne ferait jamais d’alliance avec les Takbirs, ni avant ni après les élections. Et puis, le jour même des élections, il était là à négocier un gouvernement d’alliance avec eux ! Mais bon, il n’est pas responsable de ce que nous avons cru comprendre non plus.
Bref, pour revenir au mode de scrutin, eh bien comme d’habitude on a mal compris et tous les nouveaux et petits partis ont été éliminés.
Même Lambda conseil avait tout faux dans ses statistiques. Mais bon, c’est normal aussi, du moment que l’échantillon de Baglawis avait mal compris le mode de scrutin ainsi que les promesses électorales.
Conclusion : on a eu les résultats que vous connaissez (cités à l’épisode précédent) et nous nous retrouvions tous en mode sobhan allah !
On a donc eu au pouvoir une coalition ou triumvirat (plus communément appelé mloukhiya) car c’est une coalition assez miraculeuse entre des laïcs et des religieux, républicains et khiléfistes, progressistes et conservateurs, droit de l’hommistes et chari3istes. Mais bon, ne cherchez pas, il n’y a aucune logique là-dedans, même si M. Boumtargua nous a fait comprendre que c’était pour contrôler de l’intérieur. Mais enfin c’est ce qu’il nous a semblé comprendre parce qu’après, on n’a rien vu du tout, mais bon ! Bagla liha !!
Le discours d’investiture du président Tartourovinsky : élu par l’assemblée populiste baglawi, grâce aux voix de la mloukhiya qui sont majoritaires, il nous gratifia d’un discours mémorable avec une entrée fracassante par un triple salamalec, burnous arrière plongé, et il enchaîne avec la promesse de défendre les soula7fètes, les halazounètes et les trankouchètes.
On se demande encore qui lui a bien demandé de les défendre, mais bon il ne faut pas trop chercher à comprendre.
Ensuite, euuh franchement je ne m’en souviens plus j’étais pris par une soudaine crise de vomissements… Précision, à Begla Leha, on ne dit pas « j’ai vomi, tu as vomi… », mais « j’ai souidé, tu as souidé… ». Vous comprendrez dans un autre épisode l’origine de ce verbe.
Conséquences du discours présidentiel : les Baglawis se sont retrouvés à débattre sur le droit des soula7fètes de pouvoir accéder à l’université avec leur carapace ou pas. Et il y a eu même des prises d’otages d’un certain monsieur Castiglione, doyen d’une faculté des chiffres à la Mahbouba, par des Barbapapistes, ce qui nous a valu une chakchouka dans le petit pays de Bagla Leha.
Conclusion : la mloukhiya qui gouverne une chakchouka, ça ne donnera rien de bon. Nous y reviendrons.
Les réalisations by Tartourovinsky
La première action de notre président, fut de renvoyer l’ambassadeur du pays de la chemise et d’organiser une conférence autour du thème « les amis de la chemise ». Cette action me fait penser à une blague lourde qu’on se raconte entre Baglawis : « famma we7ed ommou souriya wou bouh serwel » hihihi… hum désolé !
Seconde action du président Tartourovinsky : c’était lors des inondations de certains villages baglawis (nous reviendrons sur les innombrables catastrophes naturelles et sanitaires dans un autre épisode) où notre cher président, face à des villageois baglawis qui avaient pratiquement tout perdu (maisons, meubles, récoltes…), décida de développer une théorie économique assez cocasse. Il s’agit de la fameuse théorie de « la kalsita » qui dit, en substance, « une chaussette sachant sécher doit sécher sans s’assécher ». Enfin, c’est de cette manière que les Baglawis présents l’ont perçue …
Troisième action du président : il est allé vers le point le plus reculé du pays de Bagla Leha au fin fond du désert où dans une petite bourgade, il déclare solennellement : «L’avenir des Baglawis n’est pas au pays de Bagla Leha !». Évidemment, ce ne sont pas les gens qui habitent le désert qui vont le contredire.
Pendant ce temps-là, et alors que le président était au fin fond du désert, le chef du gouvernement, Khlifa (Big Smile) Bessem, a profité de l’occasion pour livrer un prisonnier politique à un pays voisin, sans en informer M. Tartourovinsky. Il était, parait-il, injoignable à cause de la qualité du réseau de Bagla Télécom. Hihihi, sobhan allah !
Résultat : notre président limoge le gouverneur de la Banque Centrale de Bagla Leha. Vous me direz, quel est le rapport ???!!!! Je ne sais pas ! Au moment, où il fournissait les explications, j’ai eu un malaise gastrique, j’ai encore souidé, et je n’ai plus cherché à comprendre !
Actions en vrac :
Celle qui a mis de la harissa à la chakchouka a été la libération des prisonniers en masse à chaque fête nationale, à commencer par les frères-violeurs de collègues de la mloukhia. Au point où les Baglawis, à l’approche de chaque fête, sont pris d’une angoisse indescriptible. Ensuite comme il n’y avait plus de prisonniers à libérer, il a rapatrié des prisonniers baglawis des autres pays pour pouvoir les libérer au cas où… C’est ce qu’on a cru comprendre ! Le seul pays d’où il n’a rien pu ramener est le pays de la chemise, malgré l’accroissement du nombre de prisonniers qui étaient là-bas en mission commandos.
On a eu aussi droit à un lancer de canari, une journée prison ouverte, un lancer de fleurs sur mer, etc.…
Bonté divine ! Je m’arrête là ! Je me sens subitement mal avec une envie de souider.
Bagla liha.
N.B : Comme tout Baglawi qui se respecte, je ne pense absolument pas ce que j’ai écrit. Je n’assume rien du tout. Les personnages ainsi que les citations et les situations sont purement issus de mon délire. S’il vous semble reconnaitre certains personnages ou certaines situations, je dégage toute responsabilité de ce que vous auriez pu comprendre !
Mobby Dick est un personnage fictif, derrière lequel se cache un nouveau chroniqueur de Business News qui vous donne rendez-vous tous les vendredis à midi, avant la prière hebdomadaire.
A lire également : Chronique du petit pays de Bagla Leha « Le pays du bonheur éternel »
Les élections au pays de Bagla Leha
Le mode de scrutin : Nous avons cru comprendre, d’après les différentes déclarations des responsables politiques de tous bords, que le mode de scrutin favoriserait les formations politiques les plus petites, sachant qu’au pays de Bagla Leha, nous avons assisté à la création d’une multitude de nouveaux partis plus que deux fois 66 hizb, et nous, à Bagla Leha, croyons toujours comprendre des choses mais c’est l’inverse qui se produit !
Je prends, par exemple, le cas de Hawet Boumtarga qui nous a promis (enfin, c’est ce qu’il nous a semblé comprendre) qu’il ne ferait jamais d’alliance avec les Takbirs, ni avant ni après les élections. Et puis, le jour même des élections, il était là à négocier un gouvernement d’alliance avec eux ! Mais bon, il n’est pas responsable de ce que nous avons cru comprendre non plus.
Bref, pour revenir au mode de scrutin, eh bien comme d’habitude on a mal compris et tous les nouveaux et petits partis ont été éliminés.
Même Lambda conseil avait tout faux dans ses statistiques. Mais bon, c’est normal aussi, du moment que l’échantillon de Baglawis avait mal compris le mode de scrutin ainsi que les promesses électorales.
Conclusion : on a eu les résultats que vous connaissez (cités à l’épisode précédent) et nous nous retrouvions tous en mode sobhan allah !
On a donc eu au pouvoir une coalition ou triumvirat (plus communément appelé mloukhiya) car c’est une coalition assez miraculeuse entre des laïcs et des religieux, républicains et khiléfistes, progressistes et conservateurs, droit de l’hommistes et chari3istes. Mais bon, ne cherchez pas, il n’y a aucune logique là-dedans, même si M. Boumtargua nous a fait comprendre que c’était pour contrôler de l’intérieur. Mais enfin c’est ce qu’il nous a semblé comprendre parce qu’après, on n’a rien vu du tout, mais bon ! Bagla liha !!
Le discours d’investiture du président Tartourovinsky : élu par l’assemblée populiste baglawi, grâce aux voix de la mloukhiya qui sont majoritaires, il nous gratifia d’un discours mémorable avec une entrée fracassante par un triple salamalec, burnous arrière plongé, et il enchaîne avec la promesse de défendre les soula7fètes, les halazounètes et les trankouchètes.
On se demande encore qui lui a bien demandé de les défendre, mais bon il ne faut pas trop chercher à comprendre.
Ensuite, euuh franchement je ne m’en souviens plus j’étais pris par une soudaine crise de vomissements… Précision, à Begla Leha, on ne dit pas « j’ai vomi, tu as vomi… », mais « j’ai souidé, tu as souidé… ». Vous comprendrez dans un autre épisode l’origine de ce verbe.
Conséquences du discours présidentiel : les Baglawis se sont retrouvés à débattre sur le droit des soula7fètes de pouvoir accéder à l’université avec leur carapace ou pas. Et il y a eu même des prises d’otages d’un certain monsieur Castiglione, doyen d’une faculté des chiffres à la Mahbouba, par des Barbapapistes, ce qui nous a valu une chakchouka dans le petit pays de Bagla Leha.
Conclusion : la mloukhiya qui gouverne une chakchouka, ça ne donnera rien de bon. Nous y reviendrons.
Les réalisations by Tartourovinsky
La première action de notre président, fut de renvoyer l’ambassadeur du pays de la chemise et d’organiser une conférence autour du thème « les amis de la chemise ». Cette action me fait penser à une blague lourde qu’on se raconte entre Baglawis : « famma we7ed ommou souriya wou bouh serwel » hihihi… hum désolé !
Seconde action du président Tartourovinsky : c’était lors des inondations de certains villages baglawis (nous reviendrons sur les innombrables catastrophes naturelles et sanitaires dans un autre épisode) où notre cher président, face à des villageois baglawis qui avaient pratiquement tout perdu (maisons, meubles, récoltes…), décida de développer une théorie économique assez cocasse. Il s’agit de la fameuse théorie de « la kalsita » qui dit, en substance, « une chaussette sachant sécher doit sécher sans s’assécher ». Enfin, c’est de cette manière que les Baglawis présents l’ont perçue …
Troisième action du président : il est allé vers le point le plus reculé du pays de Bagla Leha au fin fond du désert où dans une petite bourgade, il déclare solennellement : «L’avenir des Baglawis n’est pas au pays de Bagla Leha !». Évidemment, ce ne sont pas les gens qui habitent le désert qui vont le contredire.
Pendant ce temps-là, et alors que le président était au fin fond du désert, le chef du gouvernement, Khlifa (Big Smile) Bessem, a profité de l’occasion pour livrer un prisonnier politique à un pays voisin, sans en informer M. Tartourovinsky. Il était, parait-il, injoignable à cause de la qualité du réseau de Bagla Télécom. Hihihi, sobhan allah !
Résultat : notre président limoge le gouverneur de la Banque Centrale de Bagla Leha. Vous me direz, quel est le rapport ???!!!! Je ne sais pas ! Au moment, où il fournissait les explications, j’ai eu un malaise gastrique, j’ai encore souidé, et je n’ai plus cherché à comprendre !
Actions en vrac :
Celle qui a mis de la harissa à la chakchouka a été la libération des prisonniers en masse à chaque fête nationale, à commencer par les frères-violeurs de collègues de la mloukhia. Au point où les Baglawis, à l’approche de chaque fête, sont pris d’une angoisse indescriptible. Ensuite comme il n’y avait plus de prisonniers à libérer, il a rapatrié des prisonniers baglawis des autres pays pour pouvoir les libérer au cas où… C’est ce qu’on a cru comprendre ! Le seul pays d’où il n’a rien pu ramener est le pays de la chemise, malgré l’accroissement du nombre de prisonniers qui étaient là-bas en mission commandos.
On a eu aussi droit à un lancer de canari, une journée prison ouverte, un lancer de fleurs sur mer, etc.…
Bonté divine ! Je m’arrête là ! Je me sens subitement mal avec une envie de souider.
Bagla liha.
N.B : Comme tout Baglawi qui se respecte, je ne pense absolument pas ce que j’ai écrit. Je n’assume rien du tout. Les personnages ainsi que les citations et les situations sont purement issus de mon délire. S’il vous semble reconnaitre certains personnages ou certaines situations, je dégage toute responsabilité de ce que vous auriez pu comprendre !
Mobby Dick est un personnage fictif, derrière lequel se cache un nouveau chroniqueur de Business News qui vous donne rendez-vous tous les vendredis à midi, avant la prière hebdomadaire.
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