Désormais au Bardo,pour faire des courses,il faut faire des kilomètres de contournement où se résigner à se confiner,les barrages sont partout et les policiers semblent avoir des consignes très strictes, on a marre de toutes vos magouilles,il faut savoir choisir,ou bien la démocratie et laisser les gens manifestés tout en les encadrants ou bien la dictature et les mettre tous en prison,il faut surtout ne jamais oublier qu'à force de s'agripper au pouvoir,on va forcément sortir par la petite porte.

Mounir Tlili est un pur produit de ennahdha maquillé en Basil, depuis son élection juillet dernier la ville du Bardo est devenue très moche et anarchique, une ville indigne des promesses faites par le maire opportuniste.

Elles nuisent surtout à la beauté de la quiétude des frères, qui, forts de leur présence en nombre dans les conseils municipaux, vont maintenant contourner les institutions et imposer leurs diktats via les instances régionales. Après la création d'un fonds illégal au Kram, et bientôt à Bizerte, voilà qu'un autre des oukases, liberticide celui-ci, du cheikh est appliqué sans vergogne au Bardo, en contradiction totale avec les dispositions de la Constitution et les lois en vigueur. Au delà de cette violation flagrante des droits et des libertés, c'est toute la stratégie de la secte qui apparaît dans toute son horreur : imposer par petites touches la loi coranique, museler toute opposition, infiltrer tous les rouages de l'Etat et noyauter les centres de décision. Tel est le plan machiavélique suivi depuis 2011 par Ghannouchi et ses sbires, sous l'instigation de Hassen Tourabi, et qui n'a jamais été abandonné, malgré quelques replis et louvoiements. Mais, comme en Egypte, comme au Soudan, la volonté populaire, bien que brimée, mettra bientôt le holà à ces desseins cyniques et finira par balayer ce nouvel impérialisme !

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La photo montre les saletés qui jonchent la place et les caniveaux !
Sans parler de l'incivisme du tunisien, le maire du Bardo aurait dû faire son travail et mettre un peu de propreté dans sa ville.

est un droit constitutionnel meme si lekhewnjiya ont peur au ventre

Il descendit lourdement les marches de l'escalier secret qui mène aux entrailles d'un immeuble d'apparence inoffensive, une bâtisse sulfureuse de Montplaisir. Plus il s'enfonçait dans les dédales souterrains, plus l'odeur du soufre augmentait et plus l'angoisse lui nouait le ventre. Derrière son bureau, Belzebuth le toise d'un regard goguenard :
- « Alors ! Qu'en est-il de ce petit pays d'irréductibles ? Dis-moi qu'il est réduit sous notre coupe.
- La Tuino'?' euh, la Tina'?' euh, la Tuno'?' (son réflexe fut de regarder derrière lui, cherchant désespérément son neveu dont il fit son souffleur attitré) euh, ce pays est plus coriace qu'on ne le pensait'?'
- Je t'écoute !
- Ils ont une arme redoutable, une guerrière sortie des temps farouches, nous soupçonnons une réincarnation de Dyhia'?'
- El Kahena, c'est comme cela que nous avons décidé de la nommer, Dyhia a été décapitée et même ses petits enfants ignorent son vrai nom.
- Nous avons besoin de renforts'?'
- Du renfort ? je t'ai recommandé à mes disciples de l'Orient et du Nord, je t'ai entouré de mes Hyènes les plus perfides, des Valkyries'?' j'ai même mis à ta disposition ma Furie préférée celle qui ressemble à l'Oncle Fétide de La Famille Addams'?'
- Ils n'ont rien pu faire. Elle les a tous terrassés. Ils ne font que se retirer en sa présence, comme des serpents dans leurs nids.
- Avec ton nouveau visage angélique, tes belles dents, tes beaux vêtements'?' sur le trône où je t'ai hissé, tu dois faire l'unanimité ?
- Euh !
- Et la Grande Joute ! Dis-moi que tu en es sorti vainqueur !
- Euh ! c'est-à-dire'?'
- Tiens ! bois la Potion de Vérité et raconte tout !
- O Grand Patron ! C'est la débâcle, j'ai été laminé, humilié, dévoré'?' j'avais l'impression d'être un chihuahua dans la gueule d'un pitbull.
- Et quelle a été ta réplique ?
- Je suis resté stoïque'?' personne n'a su que je me suis pissé dessus, que j'ai souillé mon froc'?' à part mon neveu qui a dû sentir l'odeur de'?'
- Tais-toi ! et le peuple ? Est-il toujours sous l'effet de nos sortilèges ?
- Les tini'?' tunos'?' tunisiens se rangent de plus en plus de son côté comme au temps de sa grand-mère Dyhia'?' pardon El Kahena'?' ils se rappellent désormais que leur Histoire date de bien avant notre venue'?' ils sont fiers de leur culture amazigh, carthaginoise, romaine'?' ils deviennent de plus en plus conscients de leur art ancestral, leur humour'?' ils pardonnent même à tous ceux qui ont fait la richesse culturelle de leur patrie, terre du métissage, carrefour des cultures'?' ils sont de moins en moins aliénés'?' en paix avec eux-mêmes'?'
- Arrête ! je te préfère hypocrite. Quel est ton plan ?
- Justement. Je viens vous implorer de me laisser m'éclipser pendant qu'il est encore temps. Je suis démasqué. Je n'ai plus d'avenir dans ce pays'?'
- Et tes disciples ? tu crois qu'ils vont te pardonner une nouvelle trahison ? Le jour de ton retour j'ai même susurré à l'oreille de la foule d'imbéciles venue t'accueillir la chanson finale d'un film épique'?' tu es en train de tout détruire'?'
- Euh ! je pourrai leur chanter une chanson de Gainsbourg : « je suis venu te dire '?' »
- Hors de ma vue ! rentre au Pandémonium ! décidément, la Tunisie est vraiment protégée par une armée de Saints'?' »