La commission parlementaire de la jeunesse, des affaires culturelles, de l'éducation et de la recherche scientifique a tenu hier, mercredi 17 juin 2020, une conférence de presse consacrée à la présentation du projet de loi n°27-2020 relatif aux dispositions exceptionnelles pour le recrutement dans le secteur public.
Le président de la commission a indiqué que la plupart des blocs parlementaires ont contribué à la formulation de ce projet, soulignant que la question du recrutement des chômeurs fait l’objet d’un large consensus parmi les élus, quelle que soit leur famille politique.
Il a ajouté que des discussions se sont tenues avec des parties gouvernementales notamment le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi et le ministère d'État auprès du chef du gouvernement en charge de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption ainsi que des organisations et associations actives dans ce domaine.
Le président de la commission a ensuite présenté les articles du projet de loi, dont le premier, qui a été approuvé par la commission et qui stipule que les recrutements seront répartis en tranches annuelles successives selon un classement établi en fonction de l'année d'obtention du diplôme et de l'âge du diplômé. Il a ajouté que le reste des articles ne sont pas sujets à discorde et qu’ils concernent pour la plupart les catégories visées par le projet de loi. Il s'agit notamment des personnes ayant des besoins spécifiques, d'un membre de chaque famille dont tous les membres sont au chômage en plus de ceux qui sont au chômage depuis dix ans et plus et qui n'ont pas plus de 35 ans. La proposition de loi sera présentée en séance plénière après approbation par la commission.
Rappelons que le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, avait publié, il y a tout juste un mois, une circulaire annonçant une série de mesures exceptionnelles liées à l'élaboration du budget de l'Etat pour l'exercice 2021 et stipulant notamment gel des recrutements dans la fonction publique. Les nouveaux programmes de formation dans le cadre des recrutements prévus pour l'année 2022, seront également reportés et il n’y aura aucun pourvoi des postes vacants.
Ce projet de loi qui parle de recrutements selon une ancienneté dans le chômage et selon l’âge du chômeur semble venir d’un autre monde. Elyes Fakhfakh le martelait dimanche, les caisses sont vides et les partenaires sociaux doivent être raisonnables. Cette fois-ci le coup est venu de l’ARP, « après discussions avec les parties gouvernementales ». Un autre détail et non des moindres, étrangement passé sans encombres à la commission, concerne le recrutement des chômeurs qui ont dix ans ou plus d’inactivité. On ne parle de pas de formation, de remise à niveau, de classement selon le mérite, comme si la fonction publique manquait d’incompétents….
M.B.Z
Tous les emplois créées depuis l'arrivée d'Ennahda sont dans la fonction publique. Donc aucun mérite.
Toutes les inaugurations sont des mosquées et des cafés..... toujours pas d'usines dans un pays qui ne manque pas de compétences.
Si certains pensent que la Tunisie va nourrir ses enfants et les scolariser avec une telle politique qu'ils se signalent auprès des banques mondiales et des divers prêteurs.
M. Fakhfakh a tout à fait raison. Il faut réduire l'embauche dans la fonction publique..... le minimum dans certains secteurs.
S'il faut blâmer quelqu'un c'est bien Ennahda qui a placé ses partisans dans tous les secteurs de la fonction publique, paralysant ainsi ce secteur pour plusieurs année!!!
toujours la même chanson " INTI KHWAMJI ,ALORS PASSE "
tout ce que je souhaite s'est mentir et mentir encore sur ces pauvres BATTALAS ayant vendus leurs voies électorales pour la somme modique de 30 dinars et une bouteille d'eau .quelle honte .rêvons tous ensemble d'une tunisie meilleure et prospère sans ERHOUT EL FESDA TOUJJAR EDDIN .
les aides venues d'ailleurs pour les chômeurs sont volées par la secte .WINTI BARRA ECHKI LRABBI .
Renouveler cette opération à la sortie du COVID, parait une excellente idée. Ce serait tout comme faire couler de nouveau le Titanic, à partir de l'endroit ou il se trouve actuellement.
Les ploucs consanguins bons à rien de la dream team squattant la basse-cour nationale depuis l'accident de 2011, sont prêts à tout pour conserver indéfiniment leurs scandaleux émoluments, d'un pays plongé dans une faillite généralisée depuis leur arrivée au pouvoir.
Le populisme, arme de destruction massive préférée des ignares analphabètes, finira par faire de notre NATION, un Bagdad à la puissance 10.
Cette offensive spontanée ayant pris naissance à l'étable du Bardo, ressemble à une contre-offensive prise d'urgence par les amputés du bulbe rachidien, pour essayer de faire oublier les récents scandales ayant prouvé leur totale incapacité à gérer quoi que ce soit.
Allah yéhlikhom!!!!
La pauvrete est un fleau certes mais guerir els symptomes comme ac ne sert a rien: il faut former els jeunes a creer des entreprises, a reflechir "outisde the box", il faut leur donner des microcredits, les accompagner dans leur projet, simplifier les procedures adminsitratives etc......
Les solutions court terme ne servent a rien, rien de rien, juste a pousser le probleme a plus tard, creer une bulle et ne jamais sortir de la misere dans ce pays
Nos politiciens sont vraiment de GRIS tocards demagos