Des associations membres du Collectif civil pour les libertés individuelles, des collectifs, associations et organisations ont publié ce 17 mai 2020, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, un communiqué de presse pour plaider et promouvoir les droits et les libertés des personnes LGBTQI++.
Ces organisations ont souligné que ces droits, à la dignité, à la vie privée et à l’égalité devant la loi, font partie intégrante de l’arsenal des droits humains universels consacrés dans la Constitution tunisienne de 2014. Elles ont estimé que les LGBTQI ++ ont été confrontés, cette année, à un acharnement policier et institutionnel particuliers, à un début de mandat parlementaire particulièrement hostile à leurs droits et libertés et aux conséquences socio-économiques de la pandémie Covid-19, où de très nombreuses personnes de la communauté se sont retrouvées dans une précarité très accrue.
« Exposées à des violences familiales et de l’entourage proche du fait du confinement et de la promiscuité qui en résulte ; voyant leur accès à la justice entravé ; privées de l’assistance gouvernementale du fait de l’illégalité de leurs orientations sexuelles et de l’incapacité du gouvernement à les reconnaître comme groupes vulnérables éligibles aux aides sociales, les personnes LGBTQI++ connaissent une souffrance particulière. En Tunisie, comme partout dans le monde, elles sont victimes d’agressions, d’humiliations et de rejet institutionnel, que la pandémie a cristallisés et amplifiés » ont ajouté les signataires.
Ils ont précisé qu’en Tunisie, comme ailleurs, le 17 mai restera une journée de lutte pour les droits inaliénables et indivisibles des personnes LGBTQI++, un moment de solidarité et de soutien. « Rappelons que plusieurs acteurs et actrices LGBTQI++ clés de la société civile ont contribué à porter l’initiative populaire de lutte contre la pandémie Covid-19 et ses conséquences socio-économiques, joignant ainsi leurs efforts à ceux d’une société et d’un Etat qui leur tournent le dos. En dépit de tous les obstacles auxquels font face les personnes LGBTQI++ dans la conquête de leurs droits humains fondamentaux, de leur droit de vivre en paix contre les violences sociales, économiques et institutionnelles, nous enregistrons tout de même avec satisfaction les avancées réalisées au niveau du continent africain avec l’abolition des lois pénalisant l’homosexualité par l’Angola et le Botswana entre le 17 mai 2019 et le 17 mai 2020 » ont affirmé les signataires suivants :
- L’Association Shams
- La Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme
- L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates
- Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement
- L’Association Bayti
- ALSEJINE 52
- L’initiative Mawjoudin pour l’égalité We Exist
- La Ligue des Électrices Tunisiennes
- Le Groupe Tawhida Ben Cheikh-Pour la Recherche & Action en santé des femmes
- L’Association Tunisienne de défense des libertés individuelles (ADLI)
- L’Association Tunisienne pour la Justice et Légalité DAMJ
- L’Association CHOUF MINORITIES
- L’Association pour la Promotion du Droit à la Différence ADD
- La Ligue des Électrices Tunisiennes LET
- L’Association Tunisienne de Lutte contre les MST et le SIDA ATL
- L’Association Waai
- Le réseau national des éducateur pairs Y-PEER Tunisie
- L’Association CALAM
- L’association Free Sight Association
- L’Organisation Tunisienne de justice sociale et solidarité OTJUSS
- L’Association Tunisienne de Prévention Positive+ ATP+
- Le Réseau Doustouna
- L’Association Horra
- La Coalition pour Les Femmes de Tunisie
- L’Association Fanni Roughman Anni
- L’Association Mnemty
- L’Association Touensa
- L’Association L’ArtRue
- L’Association Kelmty
- Réseau EuroMed Droits
- Avocats Sans Frontières (ASF)
- L’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT)
L’association Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie a aussi adressé un appel au président de la République et au chef du gouvernement pour que les agressions contre les personnes LGBTQI++ cessent, pour que leurs droits soient garantis et la loi 230 abrogée en ce qui respecte les dispositions de la constitution de 2014.
D’après communiqué
L'acharnement des policiers sur ces pauvres LGBTQ est injuste?
Après tout, qu'est-ce qu'ils revendiquent, le baiser dans la rue ? Le mariage contre nature? La filiation contre nature? Ce sont des droits reconnus dans les pays civilisés après tout. En fait, ils veulent sortir du confinement dans lequel ils ont toujours évolué. Ils veulent s'exprimer pleinement, épandre leurs joies partout où ils vont.
Mr le Président, il n'est pas interdit de penser que ce réveil est le corollaire de l'islam politique.
Rien à faire pour la LTDH. Elle est là pour défendre et pour encourager toute sorte de décadence morale en Tunisie, tout en incriminant l'Islam et ses dérivés.
Tous les autres ont des droits de l'homme, sauf nous les Musulmans.
C'est malheureux, mais c'est comme ça pour les ennemis de l'Islam, qui n'ont pas échappé au coronavirus. Les autres suivront.
Allahou Akbar.
En revanche a Bruxelles j'ai lie une amitie avec un couple de lesbiennes intellos : elles s'aimaient d'un amour pur quasi d'adolescentes et c'etait touchant vraiment.
Leur joie de vivre ieur sensibilite leur altruisme leur tolerance etaient fabuleux elles se protegeaient mutuellement comme des enfants; elles sont encore aujourd'hui pour moi de veritables soeurs
En verite ce qui manque aux abrutis sociopathes qui composent une grande partie de la population tunisienne c'est l'humanisme le respect d'autrui et la culture
Et c'est pas demain la veille
Comme Abir Moussi qui est très tolérante. . .
Ah ! ben non. . .hélas !
A.M. est pour le maintien de la pénalisation de l'homosexualité, et l'a même dit et répété pendant la campagne présidentielle !
On attend qu'elle amende son programme pour réviser notre position à son égard !
D'ici là, elle n'est ni pire no mieux que les autres politicards islamistes !
Maxula.
Pour que vous puissiez avoir vos droits il faut éradiquer ceux qui gouvernent sur ce pays pour permettre aux politiques ouverts et tolérants de prendre places.
Parce que accepter Autrui comme membre a part entiere de la communaute deslors qu'il n'enfreint aucune Loi est signe indiscutable de capacite a vivre en Democratie
Or que constatons nous en la matiere
Une Haine et un mepris hysteriques. Etre LGBT est un CRIME en Tunisie
Cette incapacite a reconnaitre l'humanite et la Dignite des LGBT est un deficit de maturite et de responsabilite citoyenne.
Pas etonnant des lors que l'imbecilite et la violence larvees triomphent