Le chef du bloc parlementaire de Tahya Tounes, Mustapha Ben Ahmed a appelé le chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh à élargir les concertations afin de garantir la réussite de son gouvernement.
C’est dans un statut Facebook datant du 16 février 2020 que M. Ben Ahmed a précisé que M. Fakhfakh devait être compréhensif et interagir positivement avec toutes les parties tout en faisant primer la raison et la sagesse.
Il a, dans ce sens, exhorté les partis concernés par les négociations gouvernementales à un établir un dialogue loin de toute pression et ce en gardant à l’esprit qu’une solution incomplète valait mieux que de glisser dans le néant, selon ses dires. « Si tout cela n’était pas faisable, la solution serait de dissoudre le Parlement », peut-on lire dans ce statut en allusion au rôle que pourrait jouer le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, face à ce blocage.
Rappelons qu’Elyes Fakhfakh a décidé de poursuivre les négociations après le retrait d’Ennahdha de la composition du gouvernement suite à l’exclusion de Qalb Tounes et de la Coalition Al Karama.
M. Fakhfakh aura jusqu’au 20 février pour achever sa mission, conformément aux délais constitutionnels.
B.L
2. La politique, c'est l'art de dessiner un horizon, de respecter les droits des gens, selon Houcine. D'où c'est l'art de servir, chose qui n'a aucun sens pour nos politiciens arnaqueurs, bêtes, égoïstes, et ingrats.
On doit reconnaître que le blocage actuel a pour source les exigences démesurées au regard de leur poids parlementaire. Ils "tiennent" à garder les ministères de l'Intérieur, celui de la justice, voyant en tout prétendant à ces fauteuils un ennemi disposé à leur faire rendre gorge.
Mais, en forçant le trait, on peut soutenir que tout ce qui ne partage pas leurs vues est réputé ennemi. Ils ne voient pas leur responsabilité dans la mise en faillite du pays, ou le délabrement des diverses institutions, et poursuivent leur litanie justifiant l'injustifiable avec une arrogance qui rappelle les usages d'une autre époque.
La politique ce ne sont pas les ruses et petits calculs enrobés dans des formulations creuses, c'est l'art de dessiner un horizon, de respecter les droits des gens...
Si l'intérêt du pays prime, les ennemis du pays, pour paraphraser la vulgate haineuse des barbus, doivent être ignorés et combattus.
Démocratiquement, en respectant leur choix de se mettre à l'écart, et leur faire rendre des comptes face aux tribunaux.
Leurs complices, ceux qui ont organisé et les petites mains ouvragé uses devront subir les affres de la Loi. Pas de façon inique comme lorsqu'on met aux arrêts un homme qui gêne, mais conformément aux dispositions légales.
C'est alors, que naîtra it un pays à lui-même, et peut être aurions-nous des élections dans un climat démocratique.
Donc, pas de mesurettes, ni davantage d'accomodements avec les amis de la terreur, les corrompus qui crient à la lutte contre la corruption.
Un gouvernement sans Ennahdha, c'est une nouvelle respiration. Sous conditions qu'on les tienne en respect.
Comment pouvez-vous etre aussi déconnecté de la réalité?
EF a dés le début voulu maintenir QT (38 sièges) dans l'opposition et précisé que les négociations étaient ouvertes à tous sauf à ceux qui s'excluaient d'eux-même (AM et son PDL),la preuve dés le premier jour,il discutait avec el Karama;
Maintenant Nahdha se retire et précise qu'elle votera contre,on a donc un noyau dur d'une cinquantaine de voix contre,pour autant et pour tous les autres,c'est soit confirmé,soit jouable;
En effet,AM avec un gouvernement "dénahdhaisé" pourrait jouer pour,QT et NK ont déjà prouvé par le passé leur flexibilité au moment du vote,BREF et EN UN MOT,les mêmes qui ont fait tomber HJ pourraient cette fois-ci faire passer un gouvernement EF "dénahdhaisé".