
Au lendemain de l’assassinat d’un citoyen tunisien dans le Var, en France, l’ambassadrice de France en Tunisie a exprimé, mardi 3 juin 2025, ses condoléances les plus attristées à la famille de la victime, à ses proches ainsi qu’à l’ensemble de la communauté tunisienne en France. Dans une déclaration publique, elle a également adressé un message de soutien aux autorités tunisiennes et au peuple tunisien, condamnant fermement un acte « raciste et prémédité » qui, selon elle, « nous frappe tous au plus profond de notre humanité commune ».
Le crime a eu lieu samedi soir à Puget-sur-Argens, dans le sud-est de la France. Un homme, de nationalité française et passionné de tir sportif, a ouvert le feu sur ses voisins, tuant un ressortissant tunisien d’une trentaine d’années et blessant un autre homme, de nationalité turque. Le suspect avait diffusé, avant et après les faits, des vidéos à caractère raciste sur les réseaux sociaux. Lors de son arrestation, les gendarmes ont retrouvé plusieurs armes dans son véhicule.
Face à l’horreur de ce drame, les autorités françaises ont réagi. Le ministre français de l’Intérieur, a reçu dimanche l’ambassadeur de Tunisie à Paris et s’est entretenu par téléphone avec son homologue tunisien. Il a réaffirmé l’engagement « indéfectible » de la République française dans la lutte contre toutes les formes de racisme.
Le Parquet antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire. Une enquête préliminaire a été ouverte pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race ou de la religion ». L’enquête s’appuie notamment sur les vidéos de revendication diffusées par le tireur, aux contenus à la fois xénophobes et empreints d’intentions terroristes.
« Nous nous tenons aux côtés de la Tunisie dans cette épreuve, unis par des liens d’amitié et de coopération qui transcendent les drames », a souligné l’ambassadrice de France à Tunis, appelant à continuer à œuvrer ensemble pour « un monde où le respect, le vivre-ensemble et la paix l’emportent sur la haine et la violence ».
S.H


Racailles qui cassaient, brulaient, agressaient des femmes, volaient, tabassaient des pompiers, des policiers....
dans ce cas là, que se passerait-il en Tunisie ,
je pense qu'il y aurait du sang dans les rues sous les coups de la police..
Il me semble que le ministre de l'intérieur, avait des priorités, de protéger tous les citoyens Français.
Mais là, 'est étonnant, nos commentateurs les plus haineux n'ont pas été très présents pour dénoncer.... ce qu'il s'est passé..