Abir Moussi, présidente du PDL (parti destourien libre), a été présente, ce jeudi 8 août 2019, sur le plateau de Myriam Belkadhi, pour exprimer ses positions en tant que candidate pour la présidentielle.
Abir Moussi est revenue sur les appels qui lui ont été adressés pour se retirer de la course présidentielle en faveur du ministre de la Défense et candidat, Abdelkrim Zbidi. « Je n’aurai jamais réagi, si on ne m’avait pas accusée de non patriotisme. De ce fait, je tiens à rappeler que Abdelkrim Zbidi a été ministre au gouvernement de la Troïka. Il était en poste au moment de l’assassinat de Chokri Belaïd. Zbidi est, aujourd’hui, dans le gouvernement aux côtés d’Ennahdha. Il a bénéficié de leur vote et de leur bénédiction. Ainsi, je ne peux me retirer au profit d’un candidat qui a l’aval du parti des frères musulmans. Je n’ai rien contre la personne, mais celui qui a bénéficié de l’aval d’Ennahdha, ne peut lui faire face. Je ne porte aucun jugement, mais je relate des faits bien réels et chacun peut interpréter à sa manière », indique-t-elle en substance.
Abir Moussi a affirmé que sa candidature fait peur, puisque la majorité « des candidats sérieux », sont soit proches d’Ennahdha, soit ont traité avec le parti islamiste. « En m’écartant de la course, ils sont sûrs d’avoir la présidence dans la poche », ajoute Moussi.
Revenant sur les éventuelles alliances, elle a indiqué qu’elle reste ouverte aux alliances tant que cela est conforme à ses positions claires. « Nous avons les mains tendues aux personnes qui partagent notre position, à savoir, un gouvernement sans islamistes qui repose sur les compétences et non sur les quotas partisans. Celui qui partage nos principes est le bienvenu. Je suis une femme de principes et j’ai confiance en moi. Je n’ai jamais renié mes appartenances, dont je suis fière. Je suis fidèle à mes convictions et je ne changerai jamais», assure-t-elle.
Abir Moussi a indiqué, également, être à la tête du seul parti qui a présenté clairement un programme, des propositions pour amender la constitution et mis en garde contre les financements douteux des partis politiques. « Nous ne sommes pas contre les libertés individuelles, mais contre les partis religieux qui prennent les citoyens par les sentiments et par la foi. Nous sommes contre les partis impliqués dans des actes terroristes et en relation avec des organisations terroristes internationales. Nous sommes intransigeants sur ces points et c’est notre droit. Ce n’est point de l’exclusion, ni de la dictature, mais une position claire et argumentée ».
S.H
Commentaires (56)
CommenterFemme de foi et de loi
Il aurait fallu immuniser la révolution en barrant le chemin à tous ceux qui avaient servi la dictature
@TABARKA
Quand on est PATRIOTE, l'impossible devient possible.
Regardez ce que Mao a fait de la chine, grâce à de la discipline et de la rigueur.
Ce n'est pas le hasard ou l'ugtt qui ont fait de la chine, la 1ère puissance économique du monde.
Salutations
Le cirque
NE TENDANT PAS L AUTRE JOUE POUR ETRE GIFLER
@Zohra
BN
Ses articles restent afficher plus longtemps que les autres
Les articles restent plus de 48h or que les autres même pas une demi journée ou 2 a 3 h
C'est dégueulasse ayez l'amabilité d'être loyale
En vous remerciant
@Weless - de quels programmes parlez-vous?
Les témoignages: Ben Jaafar, Abbou, Naceur Laouini et Aymen Aloui du front populaire ont tous témoigné de son agressivité. Elle était le Pitbull du RCD au sein de l'organisation des avocats tunisiens. Elle interdisait la parole à ses collègues de l'opposition. Ben Jaafar a témoigné qu'elle voyageait à l'étranger pour perturber les meetings de l'opposition et ces voyages étaient payées par l'RCD donc le contribuable. Aymen Aloui a même declaé sur elhiwar je pense qu'a un certain temps Ben Ali l'avait éloigné car elle est devenue trop agressive, c'est un projet d'une vraie fasciste, Ben Ali est un ange devant elle.
@Karrani Bourguiba | 09-08-2019 12:08
@veritas
Pas moi non je déteste la destruction. La situation d'aujourd'hui n'est pas la même. Bourguiba et Ben Ali etaient en force à l'époque, ils contrôlaient tout l'état. Pas d'aujourd'hui les khwanjiya ont mis mains mise sur les points clefs de l'état. Donc bonjour le dégât
Vous donnez l'angoisse,