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18 janvier 1952 : une date clé de l'Histoire de la Tunisie
18/01/2023 | 10:16
3 min
18 janvier 1952 : une date clé de l'Histoire de la Tunisie


Le 18 janvier 1952 est une date clé de l'histoire de la République tunisienne. La lutte contre l’occupation française avait été entamée depuis des années. Néanmoins, il s’agissait plus de petites escarmouches ou des appels et des initiatives visant à négocier la liberté des Tunisiens et le sauvetage du pays. Durant les jours précédant le 18 janvier 1952, Habib Bourguiba, figure emblématique du mouvement national tunisien, avait ouvertement appelé à entamer la bataille populaire contre l’occupant français. Il a assuré durant ses discours prononcés le 8 janvier 1952 à Monastir, le 11 janvier 1952 à Tunis et le 13 janvier à Bizerte que le temps de la dernière bataille avait sonné.

En guise de réaction, le résident général de France en Tunisie, Jean de Hauteclocque, avait ordonné l’interdiction des rassemblements et des réunions ainsi que la tenue du quatrième congrès du parti Néo-Destourien. Afin de veiller à cela, le 18 janvier 1952, Habib Bourguiba, président du parti et Mongi Slim, dirigeant du parti, sont arrêtés et placés en résidence surveillée à Tabarka. À la même date, près de 150 syndicalistes, communistes et militants du mouvement national tunisien sont arrêtés. Néanmoins, le congrès du Néo-Destour se tient clandestinement et malgré la répression française.


Les autorités françaises avaient encerclé le domicile de Bourguiba durant l’aube du 18 janvier 1952. Vers 3h du matin, ce sont plusieurs véhicules blindés et soldats qui avaient pris position dans les alentours du domicile de Habib Bourguiba. On raconte que lors de la prise d’assaut de la résidence, les soldats français avaient trouvé M. Bourguiba assis à les attendre. La nouvelle a rapidement fait le tour du pays. Le peuple, pour qui Habib Bourguiba représentait une lueur d’espoir et le rêve d’une Tunisie libre, suivait de près la situation et attendait la réaction du parti et de l’UGTT. Cette dernière a décidé de décréter une grève générale. Le Néo-Destour tient son congrès sous la présidence de Hédi Chaker et décide de ne pas reconnaître le protectorat français, de demander l'indépendance de la Tunisie et d'organiser les relations tuniso-françaises en se basant sur le respect mutuel et la protection des communautés étrangères.

Les Tunisiens et les Tunisiennes commencent alors à se rassembler dans la majorité des villes tunisiennes. Il ne s’agissait plus de quelques cellules de la résistance, mais d’une armée populaire. Le 18 janvier, le peuple tunisien décide de faire face à l’armée française et de manifester sa colère et son attachement à la patrie. Riches ou pauvres, hommes ou femmes, enfants ou vieillards, tous participent à la révolution populaire. Jamais une telle unité n'était arrivée. Et c’est depuis ce 18 janvier 1952 que la lutte populaire pour une Tunisie libre et indépendante avait été entamée.

Durant le protectorat français, plusieurs martyrs sont tombés. Les autorités françaises ont multiplié les arrestations et les exils. Par la suite, la lutte acharnée permettra à la Tunisie d’accéder en 1954 à l’autonomie interne du pays et de mettre fin en 1956 à l’occupation française.


S.G

18/01/2023 | 10:16
3 min
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Commentaires
Abel Chater
Yè Goubantini, yè Goubantini, yè Goubantini !!!
a posté le 19-01-2023 à 20:26
Demande aux plus âgés, comment à tout mouvement populaire contre les occupants français, Bourguiba disait qu'il était malade, tout en annonçant son lieu de résidence à Tunis la Capitale, afin que ses "amis" les Français viennent le prendre sous les flashes des photographes, qui lui garantissent une sécurité en détention VIP.
Lis les livres d'histoire des vrais Militants contre l'occupation française en Tunisie, tu n'oseras jamais plus écrire de telles sottises.
Ce fût en pleine activité meurtrière de l'organisation génocidaire française "la main rouge" en 1952, que Bourguiba avait peur d'être assassiné par les criminels de cette organisation coloniale, la "main rouge", à la manière de l'assassinat de Farhat Hachèd en décembre 1952 (Allah yèrhamou wè innaâmou). Il a obligé le résident français de Hauteclocque, d'aller l'arrêter chez lui devant les médias, afin qu'il soit sous la protection de l'Etat français devant l'opinion publique mondiale. D'aucuns des Bourguibistes ni de ses propres historiens de "bendiri, yè bendiri" n'ont jamais plus parlé de ces pauvres "Bougres", que Bourguiba envoya dans l'Au-delà par ses ruses diaboliques, pour qu'il s'empare du pouvoir en accord avec ses amis les colonisateurs français. Ces mêmes Français qui nous sabotent notre transition démocratique jusqu'à aujourd'hui.
Les familles des vrais Martyrs de la Tunisie, ont laissé la place aux arrivistes régionalistes de Bourguiba, comme les arrivistes autour du président Kaïs Saïed, repoussent à présent les familles des vrais Martyrs de la Révolution du 14 janvier 2011, pour qu'ils leur prennent leurs acquis par les applaudissements et le soutien des lâches lèche-bottes.
Cher Gobantini, désiste-toi de ta culture RCDiste et rafraîchis tes connaissances.
Allah yostir Tounes.
URMAX
... ce fut un temps ou notre peuple était uni ... n'importe quel inconnu ? Meme un inconnu = "khouya". ... T'messou ; t'messni
a posté le 18-01-2023 à 21:32
Maintenant, de nos jours, le capitalisme c'est durablement installé chez nous ; l'individualisme ; la recherche du profit personnel
.... aaaah, bon sang ... nostalgie ... ce fut une autre époque ...
Aujourd'hui, certains vendraient leur mere, leur pere, soeurs, freres ... ou enfants pour gagner des avantages en nature ... @#'?'%& ... des pourritures ...
...
Je ne regrette qu'une seule chose du Zaim ... :
Celle de ne pas avoir formé de jeunes politiques de poids pour - éventuellement - assurer la releve.
Nombreux, étaient de la meme tranche d'age ... si Hédi NOUIRA et tous les autres compagnons de route ...
Paix a eux ...
AR
La barbarie de l'occupant Français
a posté le 18-01-2023 à 14:01
Il est unanimement reconnu que qui ignore -ou occulte- son histoire, fait chanceler son présent et rend incertain son futur. Alors, pourquoi ce dédain manifeste pour un jalon déterminant sur la voie de l'indépendance de la Tunisie ?
Après l'arrestation des leaders du Néo- Destour, et le congrès du parti, malgré l'interdiction, la population s'enflamme, pour que l'occupant se donner une raison pour massacrer, violer et même s'attaquer aux enfants.
Sans oublier la grande bataille de Bizerte, où le criminel De Gaulle a ordonné le bombardement de civils désarmés.
Ces Français qui ne sont jamais excusé de leur barbarie, mais la détermination et le sacrifice du peuple Tunisien ont pris quand-même le dessus pour obtenir gain de cause.
L'histoire ne ment pas, malgré les tentatives de la camoufler, de la nier et de la déformer.
Rabbi Yarhamhom.
Alias
L'ironie de l'histoire
a posté le 18-01-2023 à 13:53
Aujourd'hui des milliers de jeunes Tunisiens tentent désespérément de rejoindre la France , certains aux prix de leurs vies .
KBN
Et Bizerte ?
a posté le 18-01-2023 à 12:37
Bonjour
La derniere bataille pour la liberation totale de la Tunisie fut a Bizerte en Juillet 1961, avec des milliers de martyrs !
Abir
Bonne fête aux combattants et aux martyres
a posté le 18-01-2023 à 11:36
On avait des vrais-es watanyne qui savaient ce qui c'est un watan! Aujourd'hui, seuls leurs neveux et nièces qui continuent leur combat, contre les destructeurs de ce watan @Edoustouryne Ela7rar! le reste un monde des ignorants mayo3a, des vendus, des traitres, des destructeurs et des terroristes! Rabi maa Tounes wa ma3a Elwtanyne