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16 mois de prison pour avoir qualifié le président de la République de Tartour

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Un Tunisien de 39 ans a été récemment condamné par le tribunal de première instance de Tunis à seize mois de prison ferme et ce pour avoir qualifié le président de la République de Tartour. Le verdict a été publié mardi 5 août 2014.
Le blagueur passait devant le palais de Carthage à bord de sa fourgonnette et s’est arrêté devant un membre de la garde présidentielle pour l’interroger « où est votre tartour ? Il est encore ici ? ». Traduit devant le tribunal, il a écopé de huit mois de prison ferme pour outrage à un fonctionnaire public et huit mois de prison pour offense contre le chef de l’Etat et ce selon les articles 125 et 67 du code pénal.
Seize mois de prison pour un surnom couramment utilisé dans les réseaux sociaux pour qualifier le chef de l’Etat et ce depuis l’extradition de Baghdadi Mahmoudi. Le surnom en question a fini par être utilisé par l’AFP, puis les médias et ce depuis une longue période. Il signifie personnage insignifiant, de décor.
La présidence de la République entreprend ces derniers temps un tour de vis, à la Ben Ali, contre la liberté d’expression en visant les médias hostiles à son régime et, maintenant, les simples citoyens.
A lire également :
La présidence de la République fait traduire Business News devant la criminelle
L’AFP fait entrer le mot « tartour » dans ses dépêches
Le blagueur passait devant le palais de Carthage à bord de sa fourgonnette et s’est arrêté devant un membre de la garde présidentielle pour l’interroger « où est votre tartour ? Il est encore ici ? ». Traduit devant le tribunal, il a écopé de huit mois de prison ferme pour outrage à un fonctionnaire public et huit mois de prison pour offense contre le chef de l’Etat et ce selon les articles 125 et 67 du code pénal.
Seize mois de prison pour un surnom couramment utilisé dans les réseaux sociaux pour qualifier le chef de l’Etat et ce depuis l’extradition de Baghdadi Mahmoudi. Le surnom en question a fini par être utilisé par l’AFP, puis les médias et ce depuis une longue période. Il signifie personnage insignifiant, de décor.
La présidence de la République entreprend ces derniers temps un tour de vis, à la Ben Ali, contre la liberté d’expression en visant les médias hostiles à son régime et, maintenant, les simples citoyens.
M.G.
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