
La Tunisie a perdu le 21 août dernier un enfant prodige, la légende du football tunisien, Hammadi Agrebi.
Quoi de plus naturel que de baptiser un stade à son nom. Des Tunisiens étaient très fiers de partager ce soir la nouvelle enseigne au stade olympique de Radès portant le nom de la star nationale défunte. Oui mais…
Sur le panneau en question, une erreur d’orthographe a gâché le tableau. « La cité national » est très mal passée auprès des internautes, qui n’ont pas eu l’âme cette fois à rigoler tant la symbolique était importante et le deuil de Agrebi encore vivace.
Nombreux ont évoqué la triste vérité de gouvernants de plus en plus incultes, d’une administration où règne le laxisme et la négligence. Une réalité que viennent nous rappeler ce genre de panneaux, car celui de Radès est loin d’être le seul, à notre grand regret…
Mise à jour : Le "E" de Nationale a été rétabli dans la soirée mais maintenant c’est toute l’enseigne qu’appellent à enlever des habitants de Radès.
Nombreux se sont rassemblés ce soir aux alentours du stade olympique pour exiger son retrait et que le stade garde son nom de « stade olympique de Radès ».
Rappelons que le maire de la ville avait refusé de rebaptiser le stade au nom de Hammadi Agrebi comme l’a décidé le chef du gouvernement sortant, Elyes Fakhfakh.
Le ministère des Affaires locales a alors dû rappeler que la cité nationale sportive de Radès est sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports et ne relève pas de la municipalité de la ville.
Ce soir des habitants sont sortis contester le changement de nom de la cité, alors que sur les pages facebook de la ville de Sfax, dont est originaire Agrebi, les Sfaxiens pavoisent et expriment leur fierté de voir trôner le nom d’un enfant de la région sur le plus grand stade du pays. Sur les réseaux sociaux, l’affaire a vite fait de prendre la tournure d’une guerre de régions. Entre des Sfaxiens et ceux qui appellent à enlever le nom de Agrebi du stade les insultes fusent et les propos régionalistes sont débités sans retenue…
M.B.Z

Si le premier ministre partant veut le faire, i n'a après tout qu'à choisir un des lieux de sfax pour le faire , sachant que le défunt est originaire de cette région (imaginons à contrario si on change le stade de taieb MHIRI ou un autre stade au nom de Hédi Berkhissa par exemple) ; et si on veut parler en profondeur, pourquoi ne pas nommer ce stade par d'autres noms de sportifs plus illustres (guammoudi, etc) , soit issus de Tunis ou d'autre régions?
""Hatha yetsamma tbourib" et opportuniisme politique au détriment de la mémoire collective des tunisiens; par son geste maladroit , Fakhfekh a attisé un régionalisme gratuit, vraiment c'est enfantin et désolant!
hammadi arrafkom w charrafkom .
tabbi effarraj alikom!
le nom de agrebi pourrait etre attribué au stade de Sfax
Dans beaucoup de vos articles, il y a des fautes d´orthographe. Engager un bon correcteur ou telecharchez une application genre https://www.reverso.net/orthographe/correcteur-francais/
A la limite, "cité olympique" ou "cité sportive" mais pourquoi "nationale"?
Quelle idée d'user de ce genre d'appellation "cité nationale"? Et de plus seule phrase en langue arabe sur le panneau !
Un pays en dérive dangereuse car des incompétents ont pris le pouvoir à tous les échelons.
Incompétence des responsables à la réception.
Je ne reproche rien au fournisseur de l'enseigne. ....