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Zied Laâdhari : Le problème avec la Turquie réside dans l'application de l'accord de libre-échange
14/03/2017 | 09:51
2 min
Zied Laâdhari : Le problème avec la Turquie réside dans l'application de l'accord de libre-échange

 

Invité de la matinale de Wassim Ben Larbi sur Express FM ce mardi 14 mars 2017,le ministre du Commerce et de l’Industrie, Zied Laâdhari, a expliqué quelles étaient les raisons du déficit commercial de la Tunisie, évalué à « 12 milliards de dinars » et a déclaré que « le problème de la Tunisie avec la Turquie réside dans l’application de l’accord de libre-échange de 2004».

 

Il a expliqué qu’il fallait améliorer la compétitivité du pays, « sans frilosité ni défaitisme », et qu’avec la Turquie nous importons beaucoup plus que l’on exporte. A propos des problématiques du secteur du textile, Zied Laâdhari a annoncé qu’il était conscient des problèmes relatifs à ce secteur, que des solutions ont été mises en place et qu’elles seront présentées prochainement lors d’un conseil ministériel. Il a expliqué : « Les mesures sont exhaustives et nous en parleront plus en détail après la tenue du conseil ministériel. Un document a été préparé avec l’appui des représentants du secteur et il règlera sans doute la situation ».

 

Concernant l’accord de libre-échange conclu entre la Tunisie et la Turquie en 2004, le ministre a admis que beaucoup des importations provenant de ce pays sont superflues. « Nous avons l’équivalent de 370 millions de dinars de produits de consommation en provenance de Turquie qui ne sont pas de première nécessité », a-t-il ajouté. Concernant les accusations selon lesquelles le déficit commercial tunisien s’est creusé après la révolution sous le gouvernement de la Troïka, M. Laâdhari a justifié : « Ces critiques sont de bonne guerre mais les faits sont là et ils sont têtus, il ne devrait pas y avoir d’ambigüité ni de politisation car il n’y a pas de lien entre ce déficit et la gouvernance de la Troïka ».

 

Le ministre a également tenu à expliquer la réalité de la situation en indiquant que « l’accord avec la Turquie a été fait de façon asymétrique. La Turquie ne paie plus du tout de droits de douane mais la Tunisie en paie encore car le démantèlement se fait progressivement. Visiblement, ce calcul et cette orientation n’ont pas donné les résultats escomptés et cela n’a aucun lien avec les glibettes turques ».Il a également ajouté : « Nous sommes en train de gérer l’absence d’efficacité de nos prédécesseurs et il y a eu des rencontres entres les dirigeants turcs et tunisiens. Les solutions sont dans les clauses de sauvegarde del’accord de libre-échange de 2004 ».

 

K.H

14/03/2017 | 09:51
2 min
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Commentaires (28)

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gold27
| 15-03-2017 10:06
la turquie essaye son empire par ses fideles en tunisie en commencant par l aeroport d enfidha par l utilisation de sa langue ds les ecoles par ses feuilletons traduits en dialectes tunisiens par ses produits perimes par ses exports de tout genre par ses consulats ds tous les gouvernerats les freres musulmans s entraident entreux et notre pays s ecroule par ses citoyens

rami
| 15-03-2017 09:42
ns sommes incapables de défendre notre propre marché et rêvons d'une place au soleil sur le continent africain occupée déjà par ces mêmes turcs qui sont rois du dumping

Pourquoi?
| 14-03-2017 20:22
Faits:
a) En agriculture rien ne pousse sans phosphate,
b) La Turquie n'a pas de mines de phosphate
c) Les besoins en phosphate de la Turquie sont infinis
d) Le phosphate est de plus en plus rare et les besoins internationaux sont de plus en plus grands
e) On a promis à la Turquie de rembourser notre dette en nature, c.à.d. en phosphate.


Nous avons un problème:
a) Si nous tenons nos promesses envers la Turquie et nous remboursons notre dette en nature (c.à.d. en phosphate), on ne pourra plus rien vendre ailleurs (par exemple à l'Inde) et ceci pour quelques années, ce qui signifie adieu les recettes en devises étrangères de la vente de phosphate. Il faut comprendre que notre production de phosphate n'est pas suffisante afin de rembourser la Turquie en nature et de vendre ailleurs afin de consolider notre budget national

b) si nous ne tenons pas nos promesses et nous refusons de rembourser notre dette envers la Turquie en nature, je n'ai aucune idée comment nos frères et amis turcs vont réagir!

Certes, la faute n'est pas à nos amis et frères turcs mais plutôt à celui qui a donné son OK afin que la Turquie nous envoie même des glibettes!


D'ailleurs son Excellence l'Ambassadeur de notre pays frère la Turquie a déclaré que: "ce n'est pas un déséquilibre spécifique aux échanges entre la Tunisie et la Turquie, mais un déséquilibre général qui concerne la Tunisie. Ceci est lié aux protestations dans le bassin minier qui ont impacté l'exportation de phosphate"

Voir le lien suivant:
http://www.businessnews.com.tn/omer-faruk-dogan--il-y-a-un-desequilibre-dans-les-eanges-commerciaux-entre-la-tunisie-et-la-turquie,520,70745,3


Oui, nous remboursons notre dette envers la Turquie en nature (en phosphate) et cette dette se gonfle de jour en jour. Et ainsi il ne restera plus rien (de notre production de phosphate) à vendre ailleurs (par exemple à l'Inde) et ceci pour quelques années, ce qui signifie adieu les recettes en devises étrangères de la vente de phosphate.

houda
| 14-03-2017 18:28
C EST PLUTOT YOUSSEF CHAHED QUI D ACCORD ET QUI SE CACAHE DERRIERE ZIED LAADHARI C EST CAHED QUI A LE POUVOIR DE DECISION point barre assez de cinema monsieur le chef de gouvernement on sait que tu as peur de ennahdha alors que la tunisie est au bord du gouffre on est pas betes

NATIONALISTE TUNISIEN
| 14-03-2017 18:21
A votre place M. Laadhari je dois avoir honte. Au nom de quel libre échange vous parlez en laissant l'économie tunisienne s'effriter devant une scandaleuse concurrence qui vend ses produit importés par terre ou dans les commerces parallèles; les centaines de milliers de poste d'emploi supprimés etc;;;;

houda
| 14-03-2017 17:50
il viendra le jour ou chaque traitre paiera tres chere son infidelite au pays et puis les jours d ordogan sembles comptès

zohra
| 14-03-2017 17:02
Bonjour Monsieur,

Nous les femmes on aime manger ces glibettes, j'avais mangé à Istanbul, elles sont de bonne qualité et lors de mon retour en Tunisie j'avais vu ces glibettes j'avais dit tiens c'est bizarre donc j'avais acheté elles ont rien avoir avec ceux d'Istanbul de très mauvaise qualité.

Et après tout c'est ridicule d'importer des glibettes quand les notre sont délicieux et ils font travailler des dizaines de familles.

C'est l'anarchie qu'à pris place sur les plans.

QOUCAILA
| 14-03-2017 16:21
Les frères musulmans savent manipuler la langue de bois. Cet insignifiant personnage invoque les erreurs du passé avec un discours narcissique subjectif et plein de contre vérité, mais la situation économique et sociale de l'époque contrairement à ce qu'il affirme est différente, il y avait plus de 5% de croissance et en qualité de vie elle était largement meilleure que celle des islamistes d'aujourd'hui. Le gouvernement de cette ratatouille de partis politiques n'a pas de feuille de route pour relever le pays, il n'a pas de plan structurel, il n'a aucune perspective d'avenir les statistiques sont à la base erronées et faussées. Bref un gouvernement faute de ne pas avoir les mains libres il navigue à vue.

kameleon78
| 14-03-2017 16:13
Zied Laâdhari est juge et partie, il défend les intérêts de son maître islamiste Erdogan grand ami de Ghannouchi, donc tout ce qu'il dira ne doit pas être pris en considération. Ce ministre islamiste défend les intérêts de la Turquie pro-Erdogan, c'est comme si on confiait le porte-feuille de ministre de la défense à un pro-Daesh.

TeTeM
| 14-03-2017 15:45
En pratique, les chiffres vous donnent raisons. Reste qu'au delà des chiffres nous devons voir la nature des produits importés. Vivre en autarcie, n'est pas possible. Nous aurons toujours besoins d'importer mais cela doit se faire en priorité sur des produits qui ne sont pas fabriqués localement (voitures, electroménager, etc...). Glibettes, Textiles, etc.... La Tunisie a ce qu'il faut.

Avoir supprimer la barrière douanière d'avec la Turquie sans exiger la même contre partie est aussi étrange que stupide. Je ne comprends pas les raisons d'un tel cadeau sauf s'il émanne d'un partie qui a érigé Ankara en modèle à suivre (modèle dont les dérives autoritaires ne sont plus voilés!).

Il faut aussi faire en sorte d'avoir des produits à hautes valeurs ajoutés en Tunisie? Pourquoi, ne produirions nous même des TV, des téléphones portables, ordinateurs, etc...

On a assemblée des composants d'Airbus et nous se serions pas capable d'en faire de même pour d'autres produits 'Hight Tech"? Pour ce faire, il va falloir "museler" l'UGTT et se remettre à travailler sérieusement !