L'une d'elle est : déformer la vérité avec des extraits de textes. Exemple:

"...La femme tunisienne n'est pas assez représentée et ne jouit pas..."
au lieu de:
"... La femme tunisienne n'est pas assez représentée et ne jouit pas de l'égalité des chances..."

Rigolo non ?

S'il vous plaît ne plus croire á aucune des parties qui parlent soit disant pour les femmes. Et depuis l'indépendance pour arriver au pouvoir ou consolider leur pouvoir, les hommes (aussi Burguiba!) n'ont fait qu´ intrumentaliser la cause de la femme tunisienne . Et bien sur pour plaire à l´ occident.

Je suis sûr qu´il y a beaucoup de femmes tunisiennes qui peuvent initier une véritable révolution pacifique pour la femme tunisienne / arabe. Et ainsi la création d´une PARTIE POLITIQUE DES FEMMES TUNISIENNES pourra révolutionner la vie politique tunisienne et influencer les élections. Les chances sont si bonnes pour gagner sut tout les plans.

Nos chères femmes tunisiennes ont une occasion historique. S'il vous plaît profiter de cette occasion!

P.S. á mes connaissances aucun pays du monde n´a une partie politique pour les femmes.

il y a 8 femmes ministres au gouvernement aujourd'hui ; oui c'est vrai ; mais comment elles ont été choisies?
faut il que je chante "a7kili 3liha ya baba" ou que je mon frère soit parmi les centaines de martyrs "alla yar7amhom" ou que mon frère soutienne financièrement nidee tounis pour que je sois désignée ministre ??
C'est la question que posent plusieurs tunisiennes .

M. Chahed,

L'égalité des chances pour la femme en Tunisie ne concerne pas uniquement le travail, elle concerne aussi celle de la vie sociale et particulièrement le droit de fonder une famille, en parfaite liberté matrimoniale, sans discriminations basées sur la race, la nationalité et la religion.

C'est une question fondamentale, elle est afférente à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH), que la Tunisie a souscrit, et à laquelle la Constitution Tunisien de 2014 ne peut pas ne faire lien du moment que la précédente Constitution sous Ben Ali l'avait déjà mis en exergue, donc il ne peut pas avoir de rétropédalage en matière de Droits Humains, car la Révolution ou Changement de 2011 a célébré ces derniers, et non comme pensent certains l'islamisation des droits ou la discrimination religieuse.

En plus, selon l'article 128 de la Constitution, l'Instance des droits de l'Homme doit "'uvrer à leur renforcement" et cela se fait aussi dans l'accomplissement des dispositions des Conventions internationales dont la Tunisie est signataire, entre lesquelles la Conventions pour l'éradication de toutes les discriminations envers les femmes, (CEDEF; ou en sigle anglophone CEDAW), que est partie saillante des Conventions avec l'ONU.

Le texte officiel de l'Art. 16, 1er alinéa de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme dit : "A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, SANS AUCUNE RESTRICTION quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution."

Or, comme M. CHAHED sait parfaitement, cette Conventions fait objet de retard d'application à cause des préjugés bigotes lui porté par le parti (encore islamiste) Ennahdha, et malgré le fait que plus de 60 ONG ont fait demande pressante de réforme administrative pour permettre à la femme de se marier dignement, en égalité avec l'homme tunisien, avec la personne qu'elle choisit librement, sans contraintes discriminatoires basées sur la race, la nationalité ou la religion; étant donné qu'elle par les termes de la même Constitution réjouit de la liberté religieuse et de conscience.

En vertu de l'article 94 de la Constitution, le chef du gouvernement "exerce le pouvoir réglementaire général" (Constitution Tunisienne, Art. 94, texte français du JORT, 20 avril 2015 ); il peut également signer des "décrets à caractère réglementaire (...) contresignés par chaque ministre intéressé" (idem, JORT). Sur la base de cet article constitutionnel, donc, M. Chahed peut sans doute procéder à améliorer l'accès de leurs droits d'égalité aux femmes tunisiennes, dont la LIBERTE' MATRIMONIALE est partie essentielle, par la libéralisation administrative des contrats de mariage dans les municipalités, avec dispense de la présentation d'un "certificat de conversion", pratique d'ailleurs d'une HYPOCRISIE INACCEPTABLE, car il pourrait être formulé en mauvaise foi.

Il en résulte donc, comme sus-exposé, qu'il est parfaitement de compétence du Chef de gouvernement, Youssef Chahed, que je salue par sa bonne volonté, de mettre fin à une contradiction entre l'aspect juridique, qui est clair, et l'aspect administratif, qui fait défaut, car pose obstacle à la réjouissance de droits personnels de femmes tunisiennes.

Par rapport à l'aspect juridique, la Cour d'Appel de Tunis, en rendant un jugement le 6 janvier 2004 (Aff. n°120), validé par la Cour de Cassation le 20 décembre 2004, (Aff. n°3843), a exprimé entre autre:

« 'le législateur tunisien n'a mentionné aucune condition relative à la religion en tant qu'empêchement matrimonial, dans les articles 5 et 14 du Code du statut personnel, ou en tant qu'empêchement successoral, au sein de l'article 88.
Attendu qu'interpréter les articles 5 et 88 du Code du statut personnel comme consacrant un empêchement tiré de la disparité de culte introduit au sein des textes une condition que le législateur n'a pas mentionnée ni de façon expresse, ni de façon implicite, constitue un dépassement de la volonté du législateur et contredit les articles 532 et 540 du Code des obligations et des contrats.
Attendu que le droit tunisien se fonde sur la liberté religieuse et sur le principe d'égalité et que l'interprétation des textes ne doit pas contredire ces principes. (...) Attendu que l'intégration de l'élément religieux parmi les empêchements contenus dans les articles 5 et 88 du Code du statut personnel conduit à contredire l'article 6 de la Constitution qui garantit l'égalité entre les citoyens, ce qui a pour conséquence de créer des catégories de droits différents, d'accorder aux hommes la liberté d'épouser de non-musulmanes, sans accorder cette même liberté aux femmes' » .

Pour toutes ces claires raisons, je vous souhaite BON TRAVAIL à l'avance, M. Chahed, en espérant que vous prenez connaissance de cet avis informel dans ce simple commentaire sur le média Business-News.

Et en tout cas, à bref délais de temps, il sera formulé formellement par les voies classiques et par le biais des ONG engagées dans cette demande, laquelle sans doute dérange le parti -encore islamiste- Ennahdha...

Sincères salutations, cordialement

N.G.M. - Activiste pour les Droits Humains (ONU)

Pour l'instant il ne peut pas dire qu'il est allergique aux frères islamiques, c'est normal, la fonction l'en empêche. mais une fois qu'ils sera candidat, vous verrez de quel bois ce monsieur se chauffera contre les frères islamiques, car il sait que c'est le danger PRINCIPAL de notre pays.

Donc, sorti de nul part, tel un Macron, cet homme plaît de plus en plus aux tunisiens...Les tunisiens savent reconnaître un des leurs.

Que connaissez-vous des femmes, mis à part leur soumission à l'islam de vos frérots ! L'odeur de leur voile et tenue répugnante . Leur servitude à outrance ? Les islamistes sont non seulement l'ennemi de la femme, mais l'ennemi de l'humanité . Alors vos paroles mettez-vous les au....
Aussi, il est très facile de comprendre que M. Chahed effraye votre gourou et tans d'autres! Vive Chahed et vive la femme libre de l emprise de l islam !

Bonsoir ma belle,

La femme de Bourguiba restera toujours debout malgré tout.

Bises

Il faut qu'elle ait sa part egale à celle de l'homme...les autres droits,on en parlera Après...que voulez vous? une femme presidente considérée MOITIER de son frère ??:-)ça fait rire et pleurer en meme temps
Contrairement à ce que beni ya3reb nous ont enseigné la femme etait respectée(lisez Jawed Ali)

Bonsoir,

Merci beaucoup pour cette vidéo, ça nous fait tellement plaisir et ca m'attriste au même temps cette classe de l'état, du parlement de l'époque, on a l'impression qu'on a sauté des siècles en arrière aujourd'hui. Monsieur Chahed nous donne espoir de récupérer une petite lueur de lumière de cette époque de Bourguiba.

Excellente soirée