Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a affirmé, ce soir du lundi 11 septembre 2017, à la fin de la plénière consacrée au vote de confiance, qu’il a effectué le remaniement ministériel en usant de ses prérogatives, loin de toutes les pressions et des chantages.
« Ce remaniement a été effectué, d’abord, pour pourvoir les postes vacants. Ensuite, il y a une nécessité de restructuration pour être en adéquation avec la particularité de l’étape actuelle. Cependant, nous avons préservé l’esprit d’union nationale. J’ai choisi les membres de mon équipe suivant leur compétence, puisque les programmes sont plus importants que les noms » a-t-il affirmé.
Et d’ajouter qu’il y a un processus pour exécuter les réformes, et qu’un plan détaillé a été élaboré par plusieurs experts selon le plan quinquennal et l’Accord de Carthage. Cependant, ces réformes ne peuvent être de suite, soulignant la nécessité de mettre en place un calendrier pour planifier leur mise en exécution.
D’autre part, il a mis en exergue l’importance du changement du modèle de développement à travers la création du titre 3 dans le budget de l’Etat.« Cependant, toute réforme à un prix, et des mesures douloureuses peuvent être prises », a-t-il souligné. Toutefois, le chef du gouvernement a indiqué que cette politique nécessite une stabilité politique et la préservation de l’union nationale.
Revenant sur la politique de la lutte contre la corruption, M. Chahed a assuré qu’il poursuivra cette démarche à travers le démantèlement de tous les réseaux de corruption, « le système judiciaire reste le noyau de cette politique, outre les textes de loi et digitalisation de l’administration. Ceci dit, nul besoin de créer un département consacré à la lutte contre la corruption, chaque ministre est responsable de mener la guerre contre la corruption ».
« La situation est difficile. La lutte contre le terrorisme est toujours d’actualité et la situation économique est encore fragile. Cela nécessite la conjugaison des efforts de tous les acteurs sur la scène politique ».
S.H