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Wided Bouchamaoui : La rue ne donne pas tout le temps le résultat qu'on espère
08/01/2018 | 13:42
1 min
Wided Bouchamaoui : La rue ne donne pas tout le temps le résultat qu'on espère

La présidente de l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), Wided Bouchamaoui, a affirmé, dans une déclaration à Shems Fm ce lundi 8 janvier 2018, qu’«il ne faut pas aller vers les solutions de facilité». Et d’ajouter : «La rue ne donne pas tout le temps le résultat qu’on espère», évoquant les mouvements de protestation suite à la hausse des prix.

 

Bien qu’elle comprenne le désarroi des Tunisiens face à la situation générale du pays, face aux problèmes et aux répercussions sur le pouvoir d’achat, elle estime qu’«il faut toujours s’asseoir autour de la table du dialogue pour trouver des solutions».

 

I.N

 

08/01/2018 | 13:42
1 min
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Commentaires (5)

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ourwa
| 08-01-2018 22:56
Une belle âme, cette Wided Bouchamaoui; elle appelle au "dialogue", au "consensus", chers à un certain Rached Ghannouchi... " Evoquant les mouvements de protestation suite à la hausse des prix", elle déclare que la rue la déçoit...au lieu de "s'asseoir autour d'une table et de dialoguer" (sic). Formidable! ces salauds de chômeurs, de manifestants qui mettent le grabuge, jamais contents, au lieu de "dialoguer", quitte à le faire le ventre creux, ils foutent le bazar...Comment voulez-vous, de la sorte, sauver la "révolution", développer le pays, relever l'économie? Alors, qu'attend Wided Boucamaoui de ces manifestants, de la rue? C'est bien simple, que cette rue ferme sa gueule, supporte sa faim endémique, "dialogue"...et se fasse,encore une fois, entuber...Une vieille histoire, qui dure depuis 2011 et bien avant, avec la différence que la situation empire de plus en plus.Mais au fait, qui est cette "rue" au juste? Il ne faut pas chercher loin; Bouchamaoui, avec toute la pudeur et l'hypocrisie qui la caractérisent, vise tout simplement son vieux complice l'UGTT, mais aussi les grévistes et autres protestataires hors syndicats. Ce qu'elle aimerait lui dire, à cette "rue", c'est :" fermez vos gueules, travaillez ( si vous avez du travail), acceptez vos salaires de misère et la hausse faramineuse des prix...mais venez quand même "dialoguer", car il n'y a pas de salut sans le "consensus"... Ce n'est pas étonnant; comme patronne des patrons, Bouchamaoui n'a fait que son devoir de chef d'une organisation patronale, comme tout autre chef de n'importe quelle organisation patronale:marteler encore et encore cette langue de bois qu'elle maîtrise bien, s'asseoir sur les revendications légitimes des grévistes, des chômeurs et d'un peuple de + en + paupérisé, avec, en plus, l'argument qui tue: le développement, la croissance, le relèvement d'une économie en faillite. Et dire qu'elle vient d'avoir le quart du prix Nobel de la paix 2015... Autant dire qu'on jette la confiture aux cochons...

PROBLEME
| 08-01-2018 16:29
Le problème c'est qu'aux médias, il disent qu'ils sont contre. Pourtant, à Bardo, ils votent et à Carthage, ils signent.
Ce double langage ou ce double visage des politiciens va-t-il longtemps perdurer?

Hanni2
| 08-01-2018 15:23
...qui incitent aux manifestations sauvages via leurs relais sont les mêmes qui ont plombé les comptes de l'état pour des décennies...d'ou la hausse inéluctables des prix, cela afin de payer les salaires de tous les bras cassés engagés pendant la période trika...au minimum 80'000 fonctionnaires tout de même...on ajoute à cela le syphonage des caisses de l'état à leur arrivée, la destruction du tourisme via les enfants du gourou, le déstruction de l'industrie tunisienne pour plaire au nouveau sultant stambouliote, la complaisance (pour ne pas dire plus) avec le commerce parrallèle...certes je ne suis pas économiste mais il me semble tout de même qui ce qui précède à un tantinet à voir avec la cherté de la vie en Tunisie actuellement...

Les responsables? N'ayant peur de rien et surtout pas de Dieu que pourtant ils prétendent craindre, ils ont opérés leur mue et sont depuis devenus démocrato-compatibles... en ordre de bataille et bénéficiant de l'impunité la plus totale concernant leur crime innomable, il se préparent à faire une razzia lors des municipales...

Hannibal

Tounsi
| 08-01-2018 15:21
Il ne faut pas aller vers les solutions de facilité, bien dit WB, mais personne ne l'écouterait parce que c'est les municipales qui comptent à présent ensuite les présidentielles et les législatives, ainsi les nouveaux élus diront qu'ils ont hérité une situation difficile comme cela était le cas en 2014, et ainsi de suite jusqu'à la faillite d'un pays et la montée d'un dictateur!

Leila Ben Salem
| 08-01-2018 14:37
c est la voie a suivre....faire des propositions ...negocier...negocier...et se mettre d accord en prenant en compte la situation economique et sociale de l entreprise et du pays.Il y a quand meme une anomalie dans le droit de greve....
Pourquoi les fonctionnaires,payes par les contribuables beneficient de ce droit.A titre d exemple la constitution les lois Allemandes interdisent aux fonctionnaires Allemands de faire la greve.