Après sa première escale nigérienne, la délégation tunisienne, conduite par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, s’est dirigée vers Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, pour une deuxième étape de ce périple africain qui durera 3 jours. Selon les sources sur place, l'accueil fut cordial. Se basant sur ce capital-amitié, les dirigeants tunisiens ambitionnent de construire une coopération commerciale et économique dynamique et pérenne considérant l’énorme potentiel du marché burkinabé. Le savoir-faire tunisien, aussi bien dans les produits manufacturés que les services et qui s’est aligné ces dernières sur les standards internationaux représentent un atout de poids dans ces rapports que la Tunisie entend développer.

Ceci dit, la commercialisation en dehors des frontières nationales, et à fortiori en Afrique, est un exercice de longue haleine qui demande de la persévérance. Toutefois la présence du chef du gouvernement appuyée par quatre de ses ministres a fait que le concret ne s'est pas fait attendre.

Alors que le CEPEX s’est attelé à mettre en œuvre l'organisation de rencontres de réseautage entre hommes d'affaires des deux bords. Ces rencontres de networking ont donc abouti à des transactions concrètes.

On apprend que la société COMET, a signé un contrat portant sur la vente de 10 semi-remorques citernes fabriqués exclusivement par des compétences tunisiennes avec un taux d'intégration de 100%. Le Directeur Général de COMET, Slim Driss, a souligné que son entreprise, déjà implantée à Abidjan, est en pleine phase d'étude pour une extension en Afrique. Il parle aujourd’hui de l'ouverture, non seulement d'une agence commerciale et de SAV, mais aussi d’installer une unité industrielle de fabrication et d'assemblage de ses semi-remorques.

L’assureur et réassureur AON Tunisie a signé, lui, un protocole d'accord avec la première compagnie nationale d'assurance et de réassurance burkinabée. Le Directeur Général de la compagnie, Mohamed Slim Hfaïedh, confie que l'orientation stratégique, tournée vers l'Afrique, est prônée depuis de longues années par son entreprise.

Mise à jour :

La coopération sécuritaire a aussi été au centre des discussions qui ont eu lieu entre les deux parties, selon un communiqué émis par la Kasbah. Ces entretiens s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération et l’échange des expériences dans la lutte contre le terrorisme, qui menace tout le continent africain. Ceci permettra de lutter, de manière plus efficace, contre le terrorisme et toutes les formes de criminalité, a-t-on annoncé.

R.B.H