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Violente campagne de dénigrement contre Zouheïr Makhlouf
26/08/2015 | 10:10
4 min
Violente campagne de dénigrement contre Zouheïr Makhlouf

Le vice-président de l’Instance Vérité et Dignité, Zouheïr Makhlouf subit actuellement une violente campagne de dénigrement dans les réseaux sociaux, pas uniquement de la part de simples internautes, mais de la part de leaders politiques qui ont occupé, par le passé, des postes de haut rang dans l’Etat.

 

A l’origine de cette campagne, la lettre envoyée par M. Makhlouf au président de l’Assemblée des représentants du peuple, dans laquelle il attire son attention sur les abus, les irrégularités et les contrevérités de la présidente de l’IVD, Sihem Ben Sedrine. La lettre en question a été fuitée dans les médias ce qui a fait étaler en public le linge sale de l’Instance. Les deux faits majeurs dénoncés par M. Makhlouf sont la contrevérité éhontée prononcée par la présidente qui affirme avoir traité 250 dossiers au sein de l’IVD, alors qu’elle n’en a reçu que deux dossiers et sa volonté de s’approcher de l’ambassadeur de France pour obtenir son soutien et contrer le projet de loi de réconciliation nationale.
Zouheïr Makhlouf se devait moralement et légalement de dénoncer les différents abus et a respecté les institutions de l’Etat en envoyant une lettre officielle au président de l’Assemblée.

 

Ce comportement civique a cependant déplu à certaines tendances, autoproclamées révolutionnaires, sur les réseaux sociaux et à plusieurs leaders du CPR.
Pour certains, la critique et le dénigrement sont devenus tellement indécents qu’ils pourraient s’assimiler à de l’insulte.
Ainsi, pour Habib Bouajila, c’est un « ami qu’on perd ! La révolution est trahie ! ». Charfeddine Kellil rebondit pour dire qu’il a fait tomber le masque.
Imed Daïmi apporte pour sa part son soutien à Sihem Ben Sedrine contre « ceux qui la poignardent dans le dos. Ces amis qui ont trébuché et perdu la boussole, sont devenus un outil entre les mains des ennemis de la justice transitionnelle. Pauvre est celui qui vend son parcours militant pour ses propres intérêts. Et pire est celui qui vend son honneur pour l’intérêt d’autrui ».
En fin de soirée, un peu avant minuit, Adnène Mansar sort son artillerie en usant du second degré dans un arabe parfait : « certains ont choisi d’être un détail dans cet embouteillage de détails de médiocrité, de délation et de traitrise. Comment pourras-tu te voir dans un miroir ? Ce sont ceux pour qui tu voulais être un pion, qui t’ont dévoilé et publié ta lettre. Je ne pense pas que tu t’en es douté un instant. Ils ont été surpris par ta mesquinerie, alors ils n’ont pas pu résister.
Les médias mauves vont maintenant te dessiner comme un champion. Casse les miroirs de ta maison avant l’aube, je ne pense pas que ces miroirs soient prêts à te regarder. J’ai pitié pour tes enfants ! ».

 

Si Zouheïr Makhlouf a préféré ne pas répondre à tous ces dénigrements, il n’a pas résisté à répondre au post de Adnène Mansar. Cette réponse, postée tôt ce matin mercredi 26 août 2015, a été cinglante et une véritable leçon d’éducation civique, le tout dans un arabe parfait : « Adnène, toi tu ne crois pas aux institutions de l’Etat, bien que tu aies été un jour porte-parole au Palais de Carthage pour parler de l’Etat et de sa supériorité et de la supériorité et légitimité des institutions. Tu considères, aujourd’hui, comme traitrise et bassesse d’avoir écrit une lettre à l’Assemblée, alors que celle-ci surveille et contrôle l’IVD ? Sache que je ne changerai pas mon miroir qui reflète une image d’honneur, d’honnêteté, d’intégrité et de fidélité. Et évite d’inclure les enfants et de diffuser la rancœur dans mon foyer, surtout que tu as été la cible de certains après ton historie sur les larmes de ta fille. Tu as souffert à l’époque des réactions et des commentaires, et voilà qu’aujourd’hui tu adoptes la même stratégie en cherchant à nuire aux autres avec la même vile manière. Élève-toi Adnène ! L’Histoire ne pardonne pas ! Et fais attention à la vérité amère qui contrera tous ceux qui s’opposeront à elle ! ».

 

R.B.H


 

26/08/2015 | 10:10
4 min
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Commentaires (38)

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zied
| 27-08-2015 23:37
Sincerement il fait pitié le pov type.Attention,un soutient psycologique est peut etre necessaire.Car ce sont ceux qui ont vendu la mèche qui vont l'anéantir pas ceux qui lui administre la raclée pour faute grave

Bourguibiste nationaliste
| 27-08-2015 09:27
Les Tunisiens ont finalement compris et découvert votre petit jeu. En fin, ils se sont aperçus que le "roi est nu" et que les prétendus "révolutionnaires" ne sont que des imposteurs. Ben Sédrine la première.

Forza
| 27-08-2015 07:49
En utilisant la "Saba" au profit des lobbies qui veulent se blanchir de leurs crimes, il endommage son passé de militant. Je ne sais pas s'il agit pour le compte de ces lobbies comme beaucoup de medias d'ailleurs qui dénigrent Ben Sedrine ou si seulement par jalousie et pour régler des comptes avec elle et ses collègues.

Kiki
| 26-08-2015 23:29
Moncer ne pourra jamais espérer un avenir politique favorable ni à court ni à moyen ni à long terme. Pourquoi? Parce qu'il est arrogant et manque d'élégance et de hauteur. À bon entendeur...En plus, il ne sait que polémiquer et avec quelles maladresses!!!

Prorata Temporis
| 26-08-2015 20:47
(Lu sur FB)

Je n'imaginais pas que Zouhaier Makhlouf allait se jeter dans la gueule du volcan et que sa belle image allait être réduite en cendres avec cette vitesse ni que ses conflits personnels allaient prendre le dessus pour se résoudre aux solutions désespérées minant sa dignité avant même de nuire à l'instance à laquelle il appartient. La fuite du troisième rapport dans lequel il s'en prend à ses collègues ' sous couvert de devoir national et sentiment de responsabilité ' signe une tragédie personnelle dont les conséquences sur l'IVD seront certainement sévères.
Je n'avais également pas imaginé que Mohamed Ayadi allait oser ' en ce timing précis ' remettre sa démission de cette même instance, suscitant des interrogations et être en mesure ' avant tout ' de convaincre les "sceptiques" de l'honnêteté de sa démission en s'appuyant ' selon ses propres dires ' sur "l'absence de climat propice à la conduite de la mission pour laquelle il fut élu".
Non plus je n'avais imaginé que l'instance allait dans même jour se heurter à la fuite et à la démission et que cela se projette dans le contexte de l'attaque contre l'instance et le cheminement de la justice transitionnelle par la loi de la réconciliation "économique".
Tout comme je n'avais pas imaginé que l'instance allait être entourée de ce nombre important de "loups" et qu'elle connaisse ' en dépit des facteurs extérieurs ' une tournure rapide vers la disparition dans une expérience étrange à rapprocher du phénomène de "combustion spontanée" où le corps de la victime prend feu.

TOTO
| 26-08-2015 19:27
IL me semble que Makhlouf n'a fait que relater la réalité au sein de l'IVD et surtout ce que complote ben sedrine. Pourquoi donc le dénigrer si ce n'est la peur des comploteurs de voir l'IVD disparaisse malgré le soutien inconditionnel de marzouki à cette création furtive .Quand à mansar et ses semblables , ils ont intérêt à se terrer

Sami Trimeche
| 26-08-2015 18:39
Rappelez vous le climat électrifié et le long bras de fer , entre partisans des islamistes et les autres lors de la "formation" de ce haut comité d'el karama , un comité qui se devait juste et probe , ce n'est pas que certains ne le sont pas , d'ailleurs ils l'ont prouver en démissionnant ,mais les tractations politiques dans lesquelles il a vu le jour , et surtout les histoires douteuses qui meublent l'histoire de sa présidente ....tout ça augurait de la décomposition de ce comité ...et comme in is "ceux qui sèment le vent récoltent la tempête "

hamden
| 26-08-2015 18:36
Ce Maklouf occupe un poste qui est condidere par les tunisiens comme poste clé de tout l histoire de la Tunisie.Un symbole d une transition de toute l histoire du monde arabo musulman. Tout va etre oublié meme les details de ce chambardement et on retiendra meme pour les incrimines de l ere passee qu ils ont quand meme contribué par le choix de la transition pacifique au succes et au leadership de la tunisie en matiere de democratie sine qua non de la reelle prosperité du monde developpé.
Donc que ce Makhlouf occupe un tel poste doit lui conferer un certain savoir faire civique de bonne prise de position sur le plan fond et sur le plan forme. Si le coté fonds reste objet d investigation a la limite, le coté forme devait imposer a ce Makhlouf une certaine maniere et un certain tact de traitement par respect au choix fait du peuple d opter a la creation de cette organisation et laisser aux jeunes et moins jeunes un espoir de voir une classe politique avec le min de savoir faire . Une classe qui ne pete pas en pleine audience sans souci de son entourage.
Pour nous tunisiens, nous devons faire surtout attention aux manoeuvres dissumulees par les khouanjias qui a priori essaient d accelerer la vitesse pour mettre Nidaa Tounes dans le plaisir et le comble de l extase avec un seul objectif qui est de s emparer du pouvoir et puis yameel rabbi dalil.
Maintenant voyons les choses au fonds, pourqoui ne pas essayer de trouver la solution mediane qui consistera a dresser un plan et une methodologie clemente pour traiter en priorité les dossiers cibles par la proposition de la presidence evitant ainsi je suppose des concessions certaines au profit des khouanjia.

canalou
| 26-08-2015 17:29
l IVD est une invention des ennemis de la republique qui n ont pas digere leur echec depuis l independance . Les elections de 2014 ont ravive leur rage . C est une perte de temps et d argent .BRAVO mr makhlouf !la liberte d expression et la bonne conscience sont des acquis de la revolution .Ceux qui veulent falsifier la verite sont des contre revolutionnaires ,rabbi yechfi les affabulateurs.

MFH
| 26-08-2015 15:57
Le pays a besoin de nouveau souffle et de mobilisation générale pour sortir du tunnel obscur où la troîka nous a engouffrés. Cet avis est partagé par presque par l'ensemble de la population sauf pour les vendus du CPR et ses minuscules dérivées.
Pour Mansar, Daîmi et les CPRistes en général, dénoncer les abus, le gaspillage des deniers publics, la mauvaise gestion et le favoritisme, est un acte de traîtrise et de malhonnêteté. C'est ainsi qu'il voit les choses et c'est avec ces principes que la bande de Ali Baba a conduit le pays pendant la période de la Troïka. On ne peut être plus crétin.