La démission de Mohamed Ali Laroui de son poste de porte-parole du ministère de l’Intérieur n’est pas passée inaperçue. Une vague de solidarité est observée dans les réseaux sociaux, ce qui est extrêmement rare. M. Laroui a su, durant l’exercice de ses fonctions, être proche des médias et se mettre à dos les extrémistes de tous bords, qui l’ont menacé de mort à plus d’une reprise.
Selon des sources dignes de foi, M. Laroui aurait été poussé à la démission au lendemain d’une rencontre avec Maher Zid. Ce dernier a enregistré les propos de M. Laroui au cours d’une rencontre informelle et les a transmis à de hauts cadres du ministère de l’Intérieur.
Reconnu pour être un farouche islamiste, proche des milieux révolutionnaires et des milieux qataris, notamment d’Al Jazeera, Maher Zid semble être un agent double, voire triple, si l’on se tient à cette affaire. Un juge d’instruction est actuellement dessus.
R.B.H.
Commentaires (55)
Commentervoila une occasion ,pour rappeler ,la phrase du peuple :ICHKI LIL 3IRWI
Les raisons de l'éviction de Laroui
Une vague inexplicable
Arrêter les misquinerie contre LAROUI
la belle analyse de "John Wayne" sur la Gréce
observateur en Tunisie
Je ne sais pas me prémunir contre les coups de soleil, mais des manipulateurs
J'essaye !!!
réaction
Merci M Mohamed Ali Laroui
pourquoi ?
« LE NON » DE LA GRECE : 7 QUESTIONS A JOHN WAYNE (1)
JW : Le Non de la Grèce est un revers majeur à la fois économique et politique pour l'Europe. Les conséquences de ce revers sont potentiellement infinies. Elles signifient surtout une entente politique tacite entre la Grèce et la Russie de Poutine, une désintégration possible de l'Union Européenne avec des pays importants comme l'Espagne et comme le Portugal qui pourraient suivre, et surtout une sortie certaine de la France de l'union Européenne en cas de victoire de Marine Le Pen aux élections Présidentielles. La Grèce a créé une faille qui pourrait être fatale à l'Europe, surtout que cette faille est accompagnée d'un vote populaire que l'on ne pourra jamais remettre en question. Le « Non » de la Grèce pourrait être le plus grand revers économique de l'Europe depuis la crise de 1929, ou depuis le plan Marshall. Ce refus de la Grèce d'obéir aux ordres de pays économiquement puissants comme l'Allemagne, va même affecter l'influence et la domination des Etats Unis en Europe.
Q-2 : Pensez-vous que ces déboires potentiels pour l'Europe sont exagérés ?
JW : Absolument pas. Je répète souvent sur Business News, que pour comprendre un évènement historique, il faut comprendre l'histoire du peuple qui l'a créé. Je connais bien la Grèce car je m'y suis rendu souvent lorsque j'étais plus jeune. La Grèce a été pendant longtemps le refuge de nombreuses personnalités de l'OLP et le lieu de résidence secondaire de nombreux conseillers de Mouaammar Kadhafi. La Grèce est un pays historiquement très proche de l'OLP et du Nationalisme Arabe. Il s'agit d'un allié politique des Nationalistes Arabes dans un contexte ou la Turquie voisine est historiquement un allié d'Israël et des frères musulmans. La Grèce a démontré en ce siècle contemporain une intégrité prodigieuse surtout dans le contexte de la guerre froide et du conflit Israélo-Palestinien. Cette loyauté et cette intégrité de la Grèce et de son peuple proviennent d'une souffrance liée aux tragédies contemporaines de cette ancienne Nation.
Q-3 : Quelles sont ces tragédies ?
JW : Il y a d'abord les massacres que subirent les Grecs lors de la deuxième guerre mondiale. L'armée Grecque a confronté dans une situation d'isolement total du reste de l'Europe, les armées de Mussolini et d'Hitler pour connaitre défaites successives, massacres, et pogroms. La souffrance des Grecques lors de la deuxième guerre mondiale a inspiré le célèbre film « Les Canons de Navaronne » que j'ai vu et revu plusieurs fois. Il y a aussi le coup d'état de la Junte militaire de 1967 fomenté par la CIA et dont le but était d'écraser la gauche Grecque dans un contexte de guerre froide. Ce coup d'état a couté au peuple Grecque presque une décennie de souffrance. Le Non des Grecs porte en lui plusieurs messages à la fois, dont un message qui pourrait être le refus de faire partie de la sphère d'influence des Etats Unis et de son FMI. Mais ce Non porte également en lui plusieurs autres messages.