Deux fonctionnaires en congé et c’est tout un service administratif qui se trouve à l’arrêt. C’est ce que l’on peut lire sur cette pancarte collée dans un service municipal chargé des légalisations de signatures. La photo a été prise par une citoyenne qui l’a partagée dans des groupes FB.
Dans cette affiche, le chef de service indique que l’un des fonctionnaires a fait valoir son congé annuel et qu’un autre a dû prendre un congé de maladie (les deux fonctionnaires sont cités nommément), d’où l’arrêt total du service de légalisation de signature du 24 août au 4 septembre.
Pareille affiche était inimaginable avant la révolution et avant le recrutement, sans passage par les concours officiels, de plusieurs « victimes de la dictature » dans l’administration tunisienne.
On notera que de tels désordres ne sont pas observés uniquement dans les bureaux municipaux, mais dans quasiment toutes les administrations et dans plusieurs niveaux, jusqu’aux cabinets ministériels. Les actuels dirigeants se retrouvent dans une véritable impasse puisqu’ils ne peuvent pas, légalement, licencier ces personnes recrutées par des dirigeants de la troïka sur l’unique base de leur proximité idéologique ou partisane.
R.B.H.
Commentaires (39)
Commenterc'est un exemple du peuple tunisien
Administration
même s'ils partent en congé
@radskin
A moins d'un congé sauvage ou d'une arrêt maladie bidon... difficile de porter une accusation, qui plus est sans preuve.
Un tel article à charge, sans aucun fondement, revient à jouer avec la vie de ces personnes. Un travail journalistique sérieux se serait borné à rapporter des faits (interruption du service public en raison d'une mauvaise gestion de ressource humaine ou d'un manque de moyen) ou à faire des instigations pour étayer et expliquer les faits.
Supposition, ressentiment personnel ou accusation sans preuve n'ont rien à faire dans un article. La presse à trouvé une liberté et il appartient aux journalistes d'en faire bon usage afin de mieux en jouïr.
@Tetem
c'est pour ça que je parle de coupable. et j'ai écrit que R.B.H ne désigne pas qui sont les coupables.
A mon avis, les 2 employés, leur responsable direct, les responsables au ministère peuvent tous être coupables (nonchalence) ou innocents (manque de moyens). Seule une enquête sérieuse peut le révéler.
Surtout, on ne peut pas lancer des accusations aussi graves sans des preuves parce que certains oublient qu'il y a des êtres humains à qui on fait beaucoup de mal ainsi.
Elle a bon dos la révolution
Comme l'a dit l'un des contributeurs, tout ça existait déjà. La révolution a juste amplifié ce mouvement...
"Apres moi, le Déluge !"
@radskin
A moins que l'on arrive à pister le malade sur Facebook et qu'on s'apperçoit que son arrêt maladie se fait à la plage... y a pas de faute.
Le problème ici, c'est que leurs supérieurs ne sont pas capable de redéployer de la main d''uvre émanant d'autres services pour assurer la continuité des services publics!
Licenciement?
Le soucis est plutôt dans la gestion de ressource humaines qui n'est pas capable de redéployer un autre fonctionnaire afin d'assurer la continuité des services publics. De toute façon, l'administration tunisienne c'est pire que l'enfer!