L’article publié ce matin sur Business News et intitulé, « Affaire Sahbi Atig : Baccouche a raté une occasion de se taire », a suscité des polémiques sur les réseaux sociaux. L’intéressé a déclaré, sur d’autres médias, que la page n’est pas la sienne. Certains ont déclaré que ladite page est gérée par des fans. Via son service de communication, M. Baccouche nous transmet le message qu’il existe des pages portant son nom et qu’il n’est pas responsable de ce contenu.

Habitués à ce type de démentis et aux politiques qui disent la chose et son contraire, nous préférons ne pas polémiquer à ce sujet, malgré les insultes et attaques de certains fans de Nidaa Tounes.
Nous attirons cependant l’attention de nos lecteurs sur certains points, importants pour comprendre le sujet sous différents angles.
Avant de publier notre article, nous avons bien pris contact avec un membre haut placé de Nidaa Tounes pour vérifier si la page de Taieb Baccouche est bien la sienne. La réponse était affirmative.
La page en question reprend, depuis des mois, toute l’activité de M. Baccouche avec, parfois, des contenus exclusifs, dont notamment ses photos de voyage ou ses réunions à l’étranger. Et il s’agit bien des activités de Taïeb Baccouche et non de Nidaa Tounes.
La page en question fait la promotion du site personnel de M. Baccouche.
Tout ce contenu, richement et régulièrement fourni, saura-t-il être celui de fans ? Même BCE n’a pas ce privilège !
La page en question a disparu, comme par miracle, aujourd’hui de la circulation, après la polémique, alors qu’elle était active depuis des mois.

Que conclure ? Il est possible qu’il y ait une guerre de clans chez Nidaa Tounes et que l’un des clans soit derrière la manœuvre et c’est un membre de ce clan, de bonne ou de mauvaise foi, qui nous a induits en erreur en confirmant que la page FB est bien celle de M. Baccouche.
Il est également possible que la page soit bien la sienne, mais qu’elle soit destinée à lancer des ballons d’essai. On y publie des informations, si elles sont bien reçues par le public, elles deviennent donc officielles. Si elles ne le sont pas, elles sont démenties avec la réponse classique : « ce n’est pas ma page, c’est de la manipulation et les médias ne vérifient pas leurs informations ! ». Cela garantit à l’homme politique de se rétracter, sans l’afficher publiquement.
On ne saura certainement pas la vérité de suite, du moins dans cette « non-affaire ».