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Tunisie - L'inflation passe à 6,4% en décembre 2017
08/01/2018 | 09:56
3 min
Tunisie - L'inflation passe à 6,4% en décembre 2017

 

 

L’indice des prix à la consommation familiale en Tunisie a enregistré une hausse de 0,1% en décembre 2017 par rapport à un mois auparavant. En glissement annuel, l’inflation est passée de 4,1% en décembre 2016 à 6,4% en décembre 2017. C’est ce que révèlent les chiffres publiés par l'Institut national de la statistique (INS).

 

L’institut pointe, en ce mois de décembre 2017, l’inflation des prix du groupe alimentation et boissons de 0,3% à cause de l’augmentation des prix des volailles de 4,2% et des poissons frais de 2,1%. De même, les prix des articles d’habillement et chaussures ont augmenté de 1,3%. Des hausses des prix ont été, également, observées au niveau des prix des voitures de 1,2% et au niveau des prix des dépenses d’utilisation des véhicules de 0,6%. De plus, le groupe meuble, articles de ménage et entretien du foyer a augmenté de 0,5%, suite à la hausse des prix des appareils ménagers de 0,6% et des prix de verrerie, vaisselle et ustensiles de 0,9%.

 

Sur l’ensemble de l’année 2017, les hausses ont touché les prix des produits alimentaires et boissons de l’ordre de 8,3%, notamment à cause de l’augmentation des prix des huiles alimentaires de 20%, des légumes de 11,9%, des fruits de 9,9%, des poissons de 8% et des viandes de 7,6%. Il en est de même pour les prix des boissons ont augmenté de 4,1% sous l’effet de la hausse des prix d’eaux minérales, boissons gazeuses et jus de fruits de 4,4% et des prix des cafés et thé de 3,4%.

Pour leur part, les prix des boissons alcoolisées et tabac ont augmenté de 12,3% en glissement annuel, suite à l’augmentation des prix de tabac de 13,1% et des prix des boissons alcoolisées de 2,7%.

Les prix des articles d’habillement et chaussures ont augmenté de 6,7% en glissement annuel contre une hausse de 4,2% pour le groupe logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles, les tarifs d’entretien des logements ayant augmenté de 10,6%. Les prix des meubles, articles de ménage et entretien du foyer ont augmenté de 5,7%, notamment à cause de la hausse des prix de la verrerie, vaisselle et ustensiles de 9,9% et celle des prix des biens et services d’entretien courant du foyer de 6,7%.

Les prix du groupe santé ont eux aussi évolué de 4,2%. Si les prix des médicaments n’ont augmenté que de 2,5%, ceux des services ambulatoires privés ont augmenté de 7,4%. Les tarifs du groupe transport ont eux aussi progressé de 5,9%, suite à l’augmentation des prix de véhicules de 9,6%, des dépenses d’utilisation des véhicules de 6,3% et des services de transport de 0,4%.

De même, les prix du groupe communication ont augmenté de 2,1% en glissement annuel, suite à l’augmentation des services postaux de 33,5%. Les prix du groupe enseignement ont évolué, également de 6% du fait des augmentations des tarifs de l’enseignement préscolaire et de base et de l’enseignement secondaire respectivement de 6,5% et 8,1% et des prix des fournitures scolaires de 11,4%.

Les tarifs des services de restauration et hôtels demeurent en augmentation avec un taux de 7%, suite à la hausse des prix des services restaurants et cafés de 7,4% et des services d’hébergement de 4%.

Les prix des autres biens et services sont en hausse de 6% sous l’effet de l’augmentation des prix des soins personnels et des effets personnels de 5,8%, soins personnels de 7,6% et des prix des assurances voitures de 7,3%.

 

En outre, l’INS signale que le taux d’inflation sous-jacente (hors alimentations et boissons et hors énergies) s’établit à un niveau de 5,7% et que les prix des produits libres (non administrés) ont augmenté de 7,1% sur une année contre 3,9% pour les prix administrés, et particulièrement les produits alimentaires libres, dont la hausse s’établit de 9,7% contre 0,8% pour les produits administrés.

 

I.N

08/01/2018 | 09:56
3 min
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Commentaires (1)

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TABARKA
| 08-01-2018 17:21
L'inflation peut rendre les 2,2% de croissance inefficace et même infructueuse. Une augmentation de 2.3% en une année est tout simplement insupportable pour l'économie Tunisienne. Si les acteurs économiques et politiques ne réagissent pas l'année qu'on vient d'entamer risque fort d'être comme la précédente voir pire. La responsabilité de tous est engagée, les gouvernants comme les gouvernés doivent prendre conscience que l'enjeu est vital et si le bateau coule, n'ayez crainte il emmènera tout le monde avec lui, c.à.d. au fond de l'abime( on y est presque). La pathologie du déclin est connue, pour s'en sortir il y a des mesures douloureuses et difficiles à prendre. parmi lesquelles le renvoi à leur manuel scolaire tous les ministres et secrétaires d'état qui ont failli. Des ministres et des secrétaires d'état de partis politiques les Tunisiens n'en veulent plus, surtout les (islamistes) ils demandent des technocrates crédibles et compétents. Il est inconcevable de voir le 1er ministre au four et au moulin faire le pompier de service à la place de ses subordonnés inutiles et inefficaces. Ce n'est pas le rôle du chef du gouvernement d'être constamment sur le terrain, la santé, le marché parallèle, le contrôle des prix, la corruption...etc. Ce n'est plus un chef de gouvernement c'est un père fouettard qui essaye de colmater les brèches et réparer les bêtises des autres. La responsabilité de cette dérive économique et sociale incombe en 1er lieu cette union de façade contre nature affichée entre B.C.E et GHANNOUCHI. Les Tunisiens ne sont pas dupes ils attendent des jours meilleurs, des jours où il y aura une réelle séparation entre les frères musulmans et le pouvoir politique pour s'exprimer.