Une cérémonie protocolaire de signature de deux conventions de partenariat, a eu lieu dans l’après-midi du lundi 5 mars 2012, au siège du ministère du Tourisme, entre l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) et la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV) d’une part, et la société d’aviation civile Nouvelair et la société Tunisair et la société Tunisair Express,d’autre part.

Etaient présents à cette cérémonie, le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh, le ministre du Transport, Abdelkarim Harouni, le directeur général de l’ONTT, Habib Ammar, le président de la FTH, Mohamed Belajouza, le président du FTAV, Mohamed Ali Toumi, le PDG de Tunisair, Rabeh Jerad, le PDG de Nouvelair, Chokri Zarrad, le PDG de Tunisair Express Hatem Moatamri, ainsi que plusieurs cadres des ministères, offices et sociétés de transport aérien et un grand nombre de journalistes et photographes.

Après un défilé des intervenants prenant la parole brièvement, les documents, objets des protocoles d’accord ont été soumis à la signature pour les parties concernées. Des signatures, des accolades, des sourires ont été échangés dans une ambiance conviviale, tous à l’unisson, espérant voir la saison touristique sauvée.
En effet, les indices et les réservations ont été jusque là modestes et bien en deçà des espérances et des besoins du pays. Ladite convention de partenariat, intitulée « Partage de risque », a pour objet «d’inciter les tours opérateurs chartérisant avec Nouvelair, Tunisair ou Tunisair  Express à maintenir leurs programmes charter à travers un soutien financier». Elle couvre la période allant du 1er mars au 31 mai 2012. Le mode de calcul de ce soutien financier est fait sur la base du coefficient de remplissage des vols.

L’enveloppe destinée à cette collaboration l’année dernière avait atteint 10 millions de dinars, d’après M. Belajouza, qui a ajouté que l’initiative avait réussi, ce qui a encouragé les parties prenantes à renouveler cette collaboration. Les montants du soutien financier n’ont pas été mentionnés par aucun des intervenants à la cérémonie, mais des responsables nous ont confié que le budget octroyé est inférieur à celui de l’année dernière.
Par ailleurs, le timing de cet accord semble venir tardivement, car on sait bien que les touristes, notamment les Européens, planifient et réservent leurs vacances bien avant le mois de mars. Ceci étant, croisons les doigts pour que cette initiative donne ses fruits et que le tourisme reçoive une bouffée d’oxygène, pour le bien de l’économie nationale.

Crédit photo : TAP