Les services de la présidence de la République ont publié, dans la soirée de vendredi 10 mai 2024, la vidéo de la visite effectuée par le chef de l’État à la piscine olympique de Radès. Kaïs Saïed s’y était rendu en réaction à l’incident du drapeau national couvert d’un tissu lors d’une compétition internationale. Une action faite suite aux sanctions imposées par l’Agence mondiale anti-dopage contre la Tunisie.
Le président semblait à la fois affecté et en colère. Accueilli par le gouverneur de Ben Arous, Ezzedine Chelbi, Kaïs Saïed a affirmé que ce qui s’est passé constituait un crime. Le chef de l’État a haussé le ton face au gouverneur l’apostrophant en ces termes : “Où sont les responsables de cet acte ?! Ils doivent payer l’affront fait au drapeau tunisien !”.
Ezzedine Chelbi a tenté d’impliquer le comité olympique tunisien, mais le président toujours en criant a dit : ”De quel comité olympique vous parlez ?! Il n’y a pas de comité olympique dans ce cas !”. Il a ajouté tout en fusillant le gouverneur du regard que “même les responsables régionaux doivent payer”.
Faisant le tour de la piscine et saluant les citoyens, Kaïs Saïed ne décolorait pas. Vint ensuite la séquence où il a salué le drapeau national. Une troupe a été dépêchée sur place pour jouer l’hymne tunisien et le président a versé des larmes et a embrassé solennellement le drapeau.
On le voit après ordonner au gouverneur de Ben Arous d’enlever sans attendre le bout tissu qui a servi pour couvrir le drapeau. Toujours la larme à l’œil, Kaïs Saïed a laissé éclater son indignation :”La bannière nationale interdite d’être levée sur le sol tunisien ! Ce n’est pas acceptable !”. Ezzedine Chelbi est revenu à la charge pour dire que le comité olympique a assuré que c’est en application de la loi, ce qui a encore une fois attisé la colère du président.
D’autres responsables ont évoqué les sanctions de l’Agence mondiale anti-dopage, mais le président a assuré que seul l’État tunisien pouvait décider. Vers la fin de la vidéo, Kaïs Saïed a brandi le drapeau tunisien face à une foule qui l’acclamait et en quittant les lieux il a intimé au gouverneur de Ben Arous de poursuivre le responsable de l’incident.
I.L
N'importe quoi, vraiment du n'importe quoi.
Ce que le président Kaïs Saïed, fait à la piscine de Rades lors d'une compétition internationale soumise aux instructions de la Fédération internationale de natation «World Aquatics», qui est chargée de régir les fédérations nationales de natation et d'organiser les compétitions internationales mondiales, ne pourra qu'aggraver la position de la Tunisie à l'échelle internationale dans tous les domaines sportifs de ce monde. Un chat qui se révolte contre une horde de lions. Mais néanmoins, ça fait plaisir de voir le président Kaïs Saïed, se révolter contre quiconque voudrait humilier la Tunisie, les Tunisiens et leur drapeau.
Je l'aurais applaudi du fond de mon âme, s'il avait pris de telles positions courageuses, par de telles défenses avec attitude agressive contre les Italiens de Georgia Meloni et les Français du Lévy zammouriste Emanuel Macron, en refusant le refoulement abusif de nos concitoyens tunisiens de l'Italie et de France. Le défunt non-regretté Mouammar Kadhafi de Libye, refoulait le même nombre de citoyens de n'importe quel pays qui lui refoulait des citoyens libyens.
Comment pourrait-on s'il vous plaît refouler un Tunisien qui a vécu et qui a travaillé des années en France ou en Italie, ayant payé ses impôts et ayant fondé une famille même avec des enfants, parce que les autorités fascistes de la croisade traditionnelle de l'autre rive de la méditerranée, lui refusent la régularisation de son séjour en Italie ou en France. Des décisions sauvagement inhumaines, encouragées par la coopération incompréhensible, inhumaine et catastrophique des autorités tunisiennes, qui les accueillent comme des criminels, au lieu de leur défendre leur droit de vivre avec leurs femmes et leurs enfants, là où ils paient leurs impôts. Un châtiment talmudique des plus inhumains de ce monde, que le président Kaïs Saïed semble ignorer, sinon lui omettre sa gravité pour l'ensemble de la population tunisienne.
Donc pleurer pour l'humiliation du drapeau tunisien et lui défendre son tissu rouge et blanc avec bec et ongle, est une bonne chose à applaudir, à encourager et à louer. Mais pleurer pour l'humiliation du citoyen tunisien et lui défendre sa dignité humaine avec bec et ongle, serait de loin plus louable et plus noble à respecter par tout le monde. Ces contes mythologiques de tourisme et de venir en Tunisie sans visa pour les citoyens des pays qui demandent des visas aux Tunisiens, ont été dénudés et démentis par la crise du covid19. La Tunisie n'a pas besoin de ce tourisme de masses miséreuses. La Tunisie a besoin de travailleurs à l'étranger, qui envoient plus de devises en Tunisie que n'importe quel autre projet.
Dans l'attente de voir le président Kaïs Saïed, pleurer pour chaque concitoyen refoulé d'un pays européen dont les citoyens vont en Tunisie sans visa, je reste mes mains tendues vers les Cieux, à prier pour que le citoyen tunisien soit considéré du même respect et de la même valeur que son drapeau tunisien.
Allah yostir Tounes.
au moins les autres president du monde ont l intelligence de nommé des gens capable de relever un pays ou de le gerer , chez nous c est le contraire un incapable qui nomme des incapable et qui s enerve quand ca ne fonctionne pas correctement , cela reste mon humble avis .par contre dans la securité il a su degager les terroristes et c est son seul bon point