« Le quartet fait désormais partie du problème et non de la solution », note Imed Daïmi sur sa page Facebook. Le secrétaire général du CPR, s’est attaqué, aujourd’hui, jeudi 5 décembre 2013, aux associations parrainant le dialogue (insinuant l’UGTT et reprenant les propos de Houcine Abbassi d’hier), et critiquant le fait que « l’intermédiaire se transforme en tuteur prenant des décisions sans consulter les parties membres du dialogue ».

Alors que l’UGTT a menacé, à maintes reprises, de divulguer les noms des parties responsables de l’échec du dialogue, Imed Daïmi a préféré juger que « si le quartet n’a pas dénoncé les responsables, c’est qu’il préfère que l’a crise secoue le pays plutôt que de le toucher lui ».
Selon ses dires, si le quartet reporte l’annonce de l’échec du dialogue à la semaine prochaine, coïncidant avec l’anniversaire du 17 décembre, c’est parce qu’ils aspirent au déclenchement d’une nouvelle révolte. « S’ils profèrent des menaces et recourent aux surenchères, annonçant une crise sans issue, c’est pour pousser les membres du dialogue à faire, davantage de concessions », écrit-il également.